En direct, Israël-Iran

Le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, Mohammad Eslami, a affirmé samedi que le réacteur d’Arak (centre) visé jeudi par Israël était dédié aux domaines de la santé et de la médecine.

« Vous ciblez un centre actif dans le domaine de la recherche sur les radiomédicaments », a-t-il précisé, selon un communiqué officiel. L’armée israélienne a déclaré jeudi avoir frappé des dizaines de sites en Iran, dont un « réacteur nucléaire inachevé » à Arak.

L’armée israélienne « frappe actuellement des installations de stockage de drones et une installation d’armes (…) dans la région de Bandar-e Abbas », grand port du sud de l’Iran, dans le détroit d’Ormuz, a-t-elle fait savoir dans un bref communiqué militaire.

La campagne militaire israélienne lancée le 13 juin contre l’Iran s’est jusque-là surtout concentrée sur le centre et l’ouest du pays, et cette annonce témoigne d’une extension géographique des hostilités.

En Iran, l’agence de presse Tasnim a rapporté que les défenses aériennes de Bandar-e Abbas et Bandar Lengeh, un port du Golfe à environ 150 kilomètres à l’ouest de Bandar-e Abbas, avaient été « immédiatement activées » après « la détection d’aéronefs ennemis » israéliens dans le sud du pays.

Le communiqué militaire israélien déclare que l’armée « continue de viser l’arsenal de drones » iraniens. Le général de brigade Effie Defrin, porte-parole de l’armée israélienne, a déclaré samedi soir que « plus de 1 000 » drones avaient été tirés par l’Iran depuis le début de la guerre, et que la plupart de ces appareils sans pilote avaient été interceptés avant de pénétrer dans l’espace israélien.

L’agence de presse Mehr a également fait état de frappes israéliennes sur la ville de Chiraz, dans le sud de l’Iran, qui abrite des bases militaires. « Les défenses aériennes de Chiraz ont été activées dans certaines zones de la ville pour lutter contre des cibles hostiles et des avions sionistes », rapporte l’agence.

« Nous avons entendu dire que les Etats-Unis pourraient participer à cette agression. Ce serait une situation très regrettable », a déclaré le ministre des affaires étrangères iranien, Abbas Araghtchi, à des journalistes depuis Istanbul, estimant qu’une intervention directe des Etats-Unis serait « très, très dangereuse pour tout le monde ».

Le chef négociateur pour le nucléaire, cité par l’agence iranienne IRNA, s’est dit prêt à une « solution négociée », tout en soulignant que la poursuite des négociations était conditionnée à la fin des attaques militaires. « Il est clair que je ne peux pas négocier avec les Etats-Unis tant que notre peuple est sous les bombardements », a-t-il déclaré.

« Il y a quelques minutes, l’une des bases militaires évacuées (…) a été frappée par des projectiles du régime sioniste », dans la province de Qom, au sud de Téhéran, a rapporté l’agence de presse iranienne ISNA, en citant un communiqué officiel de cette province. Une autre agence iranienne, Tasnim, a fait état d’une personne blessée.

Un garde du corps de l’ancien chef du Hezbollah Hassan Nasrallah a été tué, samedi, dans une frappe israélienne en Iran, près de la frontière irakienne, a annoncé à l’Agence France-Presse (AFP) un responsable du mouvement libanais.

Surnommé « Abou Ali », il était connu comme le « bouclier » de Nasrallah, assassiné dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth le 27 septembre, lors de la dernière guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah.

En Irak, un officier des gardes-frontières irakiens a également rapporté à l’AFP que l’ancien garde du corps de Nasrallah et un membre irakien des brigades Sayyid Al-Chouhada, un groupe armé irakien, avaient été tués par « une frappe de drone israélien » après être entrés en Iran.

« Nous avertissons que l’envoi de tout équipement militaire ou radar par bateau ou par avion, en provenance de n’importe quel pays, pour aider le régime sioniste sera considéré comme une participation à l’agression contre l’Iran et constituera une cible légitime pour les forces armées », a déclaré un porte-parole de l’armée iranienne dans une vidéo diffusée par la télévision d’Etat.

Bonjour Phil,

Le New York Times a rapporté samedi que « plusieurs bombardiers B-2 de l’armée de l’air américaine semblent avoir décollé et se diriger vers l’ouest, en traversant le Pacifique », citant des communications du trafic aérien selon lesquelles ces bombardiers ont décollé de la base aérienne de Whiteman, dans le Missouri. Selon des sites de suivi de vol, ces bombardiers stratégiques furtifs ont été repérés au large de la Californie, accompagnés d’avions ravitailleurs.

Deux responsables américains ont confirmé à l’agence de presse Reuters que les Etats-Unis avaient entrepris de déplacer des bombardiers B-2 vers l’île de Guam, dans le Pacifique, qui abrite une base militaire.

« Les deux responsables américains n’ont pas précisé le nombre de bombardiers déplacés vers Guam et ont refusé de fournir de plus amples détails. Selon l’un d’eux, aucun ordre n’a été donné au-delà du transfert de ces B-2 vers l’île du Pacifique », précise Reuters.

Seul le bombardier B-2 dispose des certifications opérationnelles nécessaires pour transporter des bombes GBU-57 à fort pouvoir de pénétration, jugés indispensables pour atteindre les installations nucléaires souterraines iraniennes, comme le site de Fordo.

« Le déplacement d’avions ne signifie pas qu’une décision finale a été prise quant à l’éventualité d’une frappe », note le New York Times.

La Maison Blanche n’a pas confirmé le mouvement des bombardiers. Jeudi, le président américain, Donald Trump, a annoncé qu’il se donnait « deux semaines » pour décider d’une éventuelle intervention militaire américaine contre l’Iran, aux côtés d’Israël.

De fortes détonations ont été entendues samedi dans le centre et le nord de Téhéran, ont constaté des journalistes de l’Agence France-Presse. Il n’était pas clair dans l’immédiat si les explosions étaient dues à des frappes israéliennes ou à des tirs de la défense aérienne iranienne.

« Cinq officiers de l’armée ont été tués et neuf autres blessés dans l’attaque d’aujourd’hui menée par le régime israélien contre la ville de Sumar », dans la province occidentale de Kermanshah, rapporte l’agence Fars sur sa chaîne Telegram, citant un responsable local.

« Notre riposte à la poursuite de l’agression du régime sioniste sera encore plus dévastatrice », a déclaré le président iranien, Massoud Pezeshkian, lors de son appel au président français, selon des propos rapportés par l’agence officielle IRNA.

« Nous sommes prêts à discuter et à coopérer pour construire de la confiance dans le domaine des activités nucléaires pacifiques », a-t-il ajouté, tout en précisant que l’Iran n’est « pas d’accord pour réduire [ses] activités nucléaires à zéro quelles que soient les circonstances ».

« L’Iran a toujours annoncé qu’il était prêt à fournir des garanties et instaurer la confiance concernant ses activités nucléaires pacifiques dans le cadre du droit international », a affirmé le président iranien, Massoud Pezeshkian, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue français, Emmanuel Macron, selon l’agence de presse iranienne IRNA. « Les droits accordés aux pays et aux nations par le droit international ne peuvent leur être retirés par des menaces ou par la guerre », a-t-il ajouté.

« Le corps des gardiens de la révolution [iranien] a tenté de commettre une attaque contre des citoyens israéliens à Chypre », a annoncé le ministre des affaires étrangères israélien, Gideon Saar, dans un message sur le réseau social X. « Grâce à l’action des autorités de sécurité chypriotes, en coopération avec les services de sécurité israéliens, l’attaque a été déjouée », ajoute-t-il.

Selon la police chypriote, un homme « soupçonné d’être impliqué dans des infractions liées au terrorisme a été arrêté » samedi à Chypre. Invoquant des motifs de « sécurité nationale », la police n’a pas fourni de détails sur le suspect. Il a comparu devant un tribunal de Limassol à huis clos, et a été placé en détention provisoire pendant huit jours pour « infractions liées, entre autres, au terrorisme et à l’espionnage ».  

« Environ 30 avions de combat de l’armée de l’air (…) ont attaqué des dizaines de cibles militaires dans la région de Mahvaz, dans le sud-ouest de l’Iran, avec plus de 50 armes », a déclaré, samedi dans un communiqué, l’armée israélienne, disant « continue[r] d’intensifier ses attaques » contre les capacités militaires iraniennes.

Selon l’armée, les avions ont attaqué « un site militaire où étaient stockés des lanceurs de missiles, dont certains avaient été précédemment lancés sur le territoire israélien, des sites radar de détection et de renseignement aérien, et des infrastructures militaires du régime iranien ».

« Si les Etats-Unis prennent part à une attaque et une agression contre l’Iran aux côtés de l’ennemi israélien, les forces armées [houthistes] viseront leurs navires et bâtiments de guerre en mer Rouge », a affirmé le porte-parole militaire des rebelles houthistes du Yémen, Yahya Saree, dans une vidéo.

« Nous nous tiendrons aux côtés de tout pays arabe ou islamique qui subit l’agression sioniste ou qui décide d’y faire face. Nous n’abandonnerons pas nos frères de la bande de Gaza », a-t-il ajouté.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui s’est entretenu samedi avec le ministre des affaires étrangères iranien, Abbas Araghtchi, en marge de la réunion de l’Organisation de la coopération islamique, a appelé à des « pourparlers de haut niveau » entre Téhéran et Washington. Il a de nouveau affirmé que la Turquie était prête à jouer un rôle de « facilitateur » pour aider à mettre fin au conflit, selon un communiqué de la présidence turque.

M. Araghtchi s’est également entretenu à Istanbul avec son homologue qatari, qui lui a affirmé œuvrer pour ramener les différentes parties « sur la voie du dialogue », selon le ministère des affaires étrangères qatari. Téhéran refuse cependant pour l’heure toute reprise des négociations nucléaires avec les Etats-Unis tant qu’Israël ne cessera pas ses attaques.

« Israël entraîne désormais la région au bord d’un désastre total en attaquant l’Iran, notre voisin », a déclaré le chef de la diplomatie turque, Hakan Fidan, samedi, lors d’une réunion des ministres des affaires étrangères de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) à Istanbul. « Il n’y a pas un problème palestinien, libanais, syrien, yéménite ou iranien, mais il y a clairement un problème israélien », a lancé M. Fidan, appelant à stopper l’« agression sans limites » contre l’Iran.

« Nous devons empêcher que la situation ne dégénère en une spirale de violence qui mettrait encore davantage en péril la sécurité régionale et mondiale », a ajouté le ministre turc devant plusieurs dizaines de ses homologues de pays membres de l’OCI.

« Un atelier de fabrication de centrifugeuses a été touché à Ispahan », a déclaré samedi Rafael Mariano Grossi, citant des informations de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AEIA), dont il est le directeur général. « Il s’agit de la troisième installation de ce type visée par les attaques israéliennes contre les sites nucléaires iraniens au cours de la semaine écoulée », a-t-il précisé, selon un communiqué de l’agence.

« Nous connaissons bien cette installation. Il n’y avait pas de matières nucléaires et, par conséquent, l’attaque n’aura aucune conséquence en termes de radiation [dans l’environnement]», a déclaré M. Grossi.

Plus tôt, les forces armées israéliennes avaient annoncé avoir visé ce site nucléaire, se vantant d’avoir porté un « coup sévère ».

Le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a déclaré que l’intensité des attaques entre les deux parties déclenchait déjà des mouvements de population dans les deux pays. De tels mouvements ont déjà été signalés à Téhéran et dans d’autres parties de l’Iran, a-t-il assuré, avec des habitants traversant les frontières vers les pays voisins. Les frappes en Israël ont poussé les gens à chercher refuge ailleurs dans le pays et, dans certains cas, à l’étranger.

« Cette région a déjà enduré plus que sa part de guerre, de pertes et de déplacements. Nous ne pouvons pas permettre qu’une autre crise de réfugiés prenne racine », a déclaré Filippo Grandi, le haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés. « Le moment de désamorcer la situation est maintenant. Une fois que les gens sont forcés de fuir, il n’y a pas de retour rapide − et, trop souvent, les conséquences perdurent pendant des générations », a ajouté le responsable.

L’Iran accueille le plus grand nombre de réfugiés au monde − environ 3,5 millions − dont la plupart viennent d’Afghanistan. Si le conflit persiste, les populations de réfugiés déjà présentes en Iran feraient également face à une incertitude renouvelée et à encore plus de difficultés, a ajouté le HCR. L’agence a appelé à une désescalade urgente du conflit et a exhorté les pays de la région à respecter le droit des personnes à rechercher la sécurité.

Les attaques israéliennes en Iran ont fait plus de 400 morts, en majorité des civils, depuis le début de la guerre le 13 juin, selon un nouveau bilan communiqué samedi par le ministère de la santé iranien.

Le porte-parole du ministère de la santé, Hossein Kermanpour, rapporte par ailleurs, sur le réseau social X, que 3 056 personnes ont également été blessées.

Bonjour Tex,

Le réseau avait été partiellement rétabli en Iran ce matin, deux jours après une coupure imposée par le régime iranien, selon NetBlocks, une organisation de surveillance d’Internet basée à Londres.

Mais depuis, NetBlocks a annoncé que « la connectivité Internet s’est à nouveau effondrée » et que « la coupure de l’Internet à l’échelle nationale en Iran reste en vigueur, limitant l’accès à l’information ».

Un peu plus tôt, l’agence iranienne Tasmin avait relayé une annonce du ministère des communications assurant que le réseau serait rétabli pour l’ensemble du pays « à partir de 20 heures [18 h 30 à Paris] ce soir », mais le ministre est depuis revenu sur ses propos et a fait un démenti.

Les vols intérieurs et internationaux restent suspendus en Iran jusqu’à dimanche 14 heures (11 h 30 à Paris), a fait savoir un porte-parole du ministère des transports iranien à l’agence Tasnim.

Plusieurs « puissantes explosions » ont été entendues cet après-midi à Ahvaz, dans le sud-ouest de l’Iran, a rapporté le quotidien iranien Shargh, sans plus de précisions à ce stade. La ville d’Ahvaz est le chef-lieu de la province du Khouzistan, frontalière de l’Irak et principale zone pétrolifère en Iran.

Un peu plus tôt, l’armée israélienne a annoncé mener de nouvelles frappes contre des « infrastructures militaires ».

« Des avions de combat de [l’armée de l’air israélienne] frappent actuellement des infrastructures militaires dans le sud-ouest de l’Iran », a annoncé samedi après-midi l’armée israélienne dans un communiqué militaire sans donner plus de détails.

Le président français a affirmé, samedi, que les Européens allaient « accélérer les négociations » avec l’Iran pour « sortir de la guerre et éviter de plus graves dangers », après un appel avec le président iranien, Massoud Pezeshkian.

Le chef de l’Etat a prévenu son homologue de sa « profonde inquiétude concernant le programme nucléaire iranien », a affirmé Emmanuel Macron sur le réseau social X plus d’une semaine après le début de la guerre entre l’Iran et Israël, assurant que « l’Iran ne [devait] jamais avoir l’arme nucléaire » et devrait « donner toute garantie que ses intentions sont pacifiques ».

Selon le Bureau de contrôle des actifs étrangers (OFAC) du département du Trésor américain, le commandant des gardiens de la révolution, Saeed Izadi, que l’armée israélienne a affirmé samedi avoir tué dans une frappe nocturne, était visé depuis 2019 par des sanctions américaines. L’OFAC évoque notamment les liens de ce commandant avec le corps des gardiens de la révolution islamique et le Hamas.

Selon une interview accordée à la chaîne Sky News Arabia, dont des extraits sont rapportés par l’agence de presse Reuters, le président Vladimir Poutine a déclaré samedi que la Russie est prête à soutenir l’Iran dans le développement d’un programme nucléaire pacifique, ajoutant que « l’Iran avait le droit de le faire ».

« Israël entraîne désormais la région au bord d’un désastre total en attaquant l’Iran, notre voisin », a déclaré samedi le chef de la diplomatie turque lors d’un sommet de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) à Istanbul.

« Il n’y a pas un problème palestinien, libanais, syrien, yéménite ou iranien, mais il y a clairement un problème israélien », a lancé Hakan Fidan, appelant à stopper l’« agression sans limites » contre l’Iran.

« Nous devons empêcher que la situation ne dégénère en une spirale de violence qui mettrait encore davantage en péril la sécurité régionale et mondiale », a ajouté le ministre des affaires étrangères turc, devant plusieurs dizaines de ses homologues de pays membres de l’OCI.

Une source militaire israélienne a affirmé, samedi, que l’armée avait à nouveau frappé « le site nucléaire d’Ispahan », dans le centre de l’Iran, plus d’une semaine après le début de la guerre entre l’Iran et Israël.

« Au cours de la nuit, nous avons pris pour cible deux sites de production de centrifugeuses dans cette zone » d’Ispahan, a déclaré cette source militaire qui estime qu’Israël a « porté un coup sévère aux capacités de production de centrifugeuses de l’Iran ».

« Hier soir, nos opérations en Iran ont été menées par 50 avions (…) dans le but d’éliminer les commandants [trois responsables iraniens que l’armée israélienne a annoncé avoir tués], mais aussi de mener des frappes contre des cibles nucléaires et militaires », a expliqué cette source militaire lors d’un point de presse avec des journalistes internationaux.

Les agences de presse iraniennes Mehr et Fars avaient déclaré plus tôt samedi que ce site nucléaire du centre du pays avait été visé par une attaque israélienne.

« Lors de l’attaque à l’aube aujourd’hui contre le site nucléaire d’Ispahan, la plupart des bruits étaient liés à la défense antiaérienne et d’autres à des attaques ennemies », avaient-elles expliqué citant un responsable local, affirmant qu’« aucune fuite de matériaux n’a été constatée ».

Après que l’armée israélienne a fait état samedi de l’intrusion dans le ciel de la région du Beit Shean d’un drone « lancé d’Iran », le Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, a déclaré qu’« une frappe de drone avait atteint un immeuble de deux étages dans le nord » du pays et que les premiers secouristes dépêchés sur place n’avaient pas trouvé à ce stade de personnes blessées.

Bonjour, pour vous répondre :
Dans la bande de Gaza, 43 nouvelles personnes tuées par l’armée israélienne, dont 26 qui attendaient de l’aide humanitaire, selon la défense civile ; et pour aller plus loin dans votre lecture, un entretien avec l’expert auprès de la Cour pénale internationale qui défend inlassablement le travail des institutions chargées de faire respecter la loi, notamment dans la guerre à Gaza : il est ici .

Bonjour Archi,

Nous donnons quotidiennement les chiffres estimés cités dans les bilans relayés par les agences de presse. Voici pour vous les derniers :

La guerre entre Israël et l’Iran a éclaté le 13 juin, avec des frappes aériennes israéliennes visant des sites nucléaires et militaires, des généraux de haut rang et des scientifiques nucléaires. Au moins 657 personnes, dont 263 civils, ont été tuées en Iran et plus de 2 000 blessées, selon une organisation iranienne de défense des droits humains basée à Washington.

L’Iran a riposté en tirant 450 missiles et 1 000 drones sur Israël, selon les estimations de l’armée israélienne. La plupart ont été abattus par les défenses aériennes israéliennes à plusieurs niveaux, mais au moins 24 personnes ont été tuées et des centaines blessées en Israël.

Une attaque israélienne contre l’Iran a visé dans la nuit de vendredi à samedi un site nucléaire à Ispahan (centre), ont affirmé les agences de presse Mehr et Fars, écartant tout dégât et risques pour la population.

« Lors de l’attaque à l’aube aujourd’hui contre le site nucléaire d’Ispahan, la plupart des bruits étaient liés à la défense antiaérienne et d’autres à des attaques ennemies », ont relayé Mehr et Fars sur Telegram, citant un responsable local, qui assure qu’« aucune fuite de matériaux n’a été constatée ».

Israel Katz a annoncé samedi que l’armée israélienne avait tué Saeed Izadi, un commandant des gardiens de la révolution iraniens, qui, selon le ministre de la défense israélien, finançait et armait le Hamas en prévision de l’attaque du 7 octobre 2023 contre Israël, qui a déclenché la guerre de vingt mois à Gaza.

Selon ce que rapporte Associated Press, le ministre de la défense israélien a précisé que Saeed Izadi était le commandant du corps palestinien de la Force Al-Qods, une branche d’élite des pasdarans, qui mène des opérations militaires et de renseignement hors d’Iran, et qu’il avait été tué dans un appartement de la ville de Qom (📍) , située à 150 km au sud-ouest de Téhéran.

Saeed « Izadi était responsable de la coordination militaire entre les hauts commandants du CGRI (corps des gardiens de la révolution islamique) et le régime iranien avec des personnalités-clés de l’organisation terroriste Hamas », détaille le communiqué de l’armée israélienne, qui a également annoncé avoir tué deux autres commandants des gardiens : Aminpour Joudaki, présenté comme un commandant ayant dirigé « des centaines » d’attaques de drones sur Israël, et Behnam Shahriyari, un commandant de la Force al-Qods.

L’Iran n’a pas confirmé leur mort.