Jean-Mau donne son point de vue

Coucou
te mets 2 papiers en PJ.
La première porte sur l’intrusion de l’imposition dans le financement de la Sécurité Sociale à partir de l’impôt le plus injuste qui soit, celui de la TVA. Le premier acte qui a suivi la disparition de l’IUSF, consista pour le Président Macron et ses soutiens de faire payer le prix de la transition écologique, via l’augmentation de la TIPP à celles & ceux qui ne pouvaient se passer de leur véhicule pour travailler, se nourrir & se soigner & pour qui le budget bagnole est un gouffre au regard de
leurs revenus.
Le deuxième porte sur une tentative d’effacement de cette fête dans ce qu’elle devait à l’Union de la Gauche, à Mitterrand & à Jack Lang, la fête de la musique & la chanson. La création en 1981 de la Fête du Livre au Grand Palais (j’y participais comme libraire, Jean Cousinard, mon patron, était alors Pdt du Syndicat du livre), la fête du patrimoine, les crédits consacrés à la création cinématographique sauvèrent alors & jusqu’à aujourd’hui, la Culture des griffes du marché.
Macron et ses sbires, à commencer par Dati, sont en train de tourner cette page dans une indifférence quasi totale.
J’y ai ajouté une chronique sur l’IA ce matin sur France Culture (que je supporte assez mal dans son parti pris israélien sur le Moyen-Orient).

Économie et social Analyse  Romaric Godin : Comment l’État français a été capté par le capital

Une étude récente établit l’hypothèse que le néolibéralisme en France s’est construit comme un capitalisme d’État chargé d’assurer la prospérité du capital. Une vision qui permet de mieux comprendre les débats budgétaires actuels.

20 juin 2025

Alors que le débat budgétaire va à nouveau s’ouvrir sous les auspices d’un premier ministre qui aime à agiter le spectre de la peur de la dette, une étude vient apporter un regard historique sur le soutien procuré par l’État français au secteur privé. Et confirmer que la France reste un capitalisme d’État d’un genre cependant très différent de celui de l’époque des Trente Glorieuses, autrement appelée époque « fordiste ».

La vision dominante dans le monde politique et économique a été exprimée de manière caricaturale par la publiciste libertarienne Agnès Verdier-Molinié lors de la dernière émission télévisée d’Emmanuel Macron :  la France est un enfer fiscal pour les entreprises qui doivent financer un modèle social trop généreux et qui prend des allures de tonneau des Danaïdes. C’est sur ce récit, que le président de la République a volontiers validé, même s’il en a discuté les détails, que se construisent les politiques publiques et le budget.

© Photomontage Mediapart avec capture d’écran et Yaghobzadeh Alfred/ ABbaca

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