L’APRES a fait sa mue

Arguments pour la lutte sociale Lire sur le blog ou le lecteur
Par aplutsoc2 le 24 juin 2025

Les 21 et 22 juin dernier se tenait salle Solaris (ou ex-Lénine, tout un symbole) sise à Paris 20ème, le congrès constitutif de L’Après. (1)

Un an après son lancement dans l’urgence autour de plusieurs députés-es purgés par LFI sur fond de législatives anticipées, cette formation politique, qui se veut la plus unitaire au sein du NFP, a bien changé : d’abord par le profil de ses membres (4.500 revendiqués, dont l’arrivée d’élu-es locaux, sur une quarantaine de départements) qui va au-delà d’insoumis-es mis au banc du mouvement, composés de jeunes, qui ont d’ailleurs leur propre organisation, à des militants-es de gauche blanchis sous le harnais puis par une démonstration en actes de ce tropisme unitaire avec l’intégration de la GDS puis d’Ensemble, y compris dans la direction de L’Après rebaptisé Alliance Pour la République Ecologique et Sociale, et celle à venir de Génération.s.

La culture de gauche transparaissait tout du long du congrès entre reprise de chants du mouvement ouvrier après chaque intervention et internationalisme, avec le vote d’une motion de soutien à la lutte du peuple ukrainien, palestinien et, actualité oblige, iranien.

Lors de la matinée de clôture du dimanche, sont intervenus :

– d’une part en vidéo, Marine Tondelier pour Les Ecologistes, avec les quatre députés-es de L’Après sont rattachés à l’Assemblée, Olivier Faure pour le PS et François Ruffin qui, outre transformer son micro-parti, Picardie Debout !, en un national nommé Debout !, parle désormais de concubinage avec L’Après qui va se manifester sous la forme, outre d’une université d’été unique prévue à Châteaudun les 29 et 30 août 2025, d’un stand commun à la Fête de L’Humanité en septembre prochain.

Tous doivent d’abord se retrouver à Montreuil dès le 2 juillet à l’initiative lancée par Lucie Castets, qui s’est également remise aux près de deux cents congrèsistes, auquel il faut ajouter le PCF, représenté lui tant par son aile rousseliste, tentée de faire à nouveau cavalier seul comme en 2022, comme celle unitaire avec Elsa Faucillon.

– d’autre part, aux discours de plusieurs de ses dirigeants-es, à retrouver ici : d’abord un vibrant plaidoyer de Gérard Filoche sur la force du salariat dans lequel la gauche, dans toutes ses sensibilités, doit fonder sa puissance puis Raquel Garrido pour faire le point sur la campagne on ne peut plus explicite  » La France a 49.3 raisons de passer à la 6e République. «  Ce fut ensuite le tour de Clémentine Autain, avec des accents de candidat à la candidature présidentielle. dans le cadre de la primaire appelé par L’Après, déroulant un programme qui prend appui non seulement sur sa tournée de promotion, dans tout le pays, de son livre sur l’esprit public, qui réhabilite en particulier les services publics comme instruments de la cohésion sociale et d’égalité entre territoires mais aussi sur le déjà-là que constituent les multiples initiatives citoyennes, le tout pour contrer l’influence de l’extrême droite. Enfin, celui d’Alexis Corbière, truffé de formules chocs, accès sur l’unité, déclaré « nous n’avons pas d’adversaires à gauche », et qui stratégique visait à renouer avec le souffle de la victoire électorale de l’an dernier contre l’accession au pouvoir du RN, qu’on disait inéluctable.

On peut aussi retrouver une captation de la salle faite par David Dufresne dans Au Poste et un article dans Libération .

Pour Aplutsoc, LD.

(1) Aplutsoc a tenu une table tout au long du congrès, dans le hall.

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