Des gares et des lignes en sursis

Adrien Svartasmetal

En même temps, c’est exactement ce qu’il s’est passé en Angleterre. Il était complètement illusoire de penser que le secteur privé arriverait à opérer de manière rentable des lignes que même la SNCF délaissait.
De toutes façons, le ferroviaire en France (SNCF Voyageurs et Réseau) est une sorte de merdier relevant à la fois du communisme et du capitalisme en empruntant aux deux mondes ce qu’ils font de pire, et je pense que seule une minorité de spécialistes est réellement capable de savoir qui fait quoi dans ces TGV en retard et ces rails pourris.
A mon sens, il faudrait plutôt s’inspirer du modèle suisse: (re)faire de la SNCF une administration publique résolument tournée vers le désenclavement des territoires et l’insertion en opérant des petites lignes à un coût dérisoire pour la population, et abandonner totalement cette lubie de la « grande vitesse » impossible à opérer de manière rentable (Même nos nouveaux-venus type Trenitalia ou Renfe ne semblent pas dégager de bénéfices mirobolants). La bagnole ou l’avion feront toujours le job de manière plus fiable et moins chère que des rames de plusieurs centaines de tonnes devant filer à 300km/h sur plusieurs centaines voire milliers de kilomètres de rails impeccables. Tous les pays qui semblent tirer leur épingle du jeu de la grande vitesse ont quand même l’air d’y vaporiser des milliards d’argent public dans un but de propagande. Dans les classements internationaux, ça fait très bien de dire que l’on a des TGV hyper rapides…
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