
Signalé par Nelpal
Publié le 22 juillet 2025
Halte à l’escalade du génocide à Gaza !
C’est un cri d’alarme. Inédit. Déchirant. Un communiqué d’une page, signé par la société des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP), horrifiée des conditions de vie de leurs confrères et consœurs gazaouis. Ils et elles sont les seuls témoins des massacres à huis clos perpétrés dans l’enclave palestinienne depuis vingt et un mois.
Ils et elles documentent, au jour le jour et au péril de leur vie, la situation sur le terrain. Ils et elles vivent dans la bande de Gaza, ils et elles y meurent, aussi, pris pour cible par l’armée de Netanyahou, en proie à la famine organisée et aux épidémies, dépourvus de soins, de véhicules, de carburant. « Sans intervention immédiate, les derniers reporters de Gaza vont mourir », écrivent leurs collègues de l’AFP, soutenus par la direction qui dénonce la situation « effroyable » des journalistes sur place.
L’agence française travaille avec un réseau de correspondants aux quatre coins du monde. Une toile tissée au fil des ans qui permet à toutes les rédactions du pays et du monde d’accéder rapidement à des informations fiables. « Depuis que l’AFP a été fondée en août 1944, nous avons perdu des journalistes dans des conflits, nous avons eu des blessés et des prisonniers dans nos rangs, mais aucun de nous n’a le souvenir d’avoir vu un collaborateur mourir de faim », écrivent encore ses salariés.
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« Voir des collègues risquer de mourir de faim, c’est inédit » : l’AFP dénonce le sort de ses journalistes palestiniens réduits au silence par la famine à Gaza
Que chacun prenne la mesure de ces mots et Paris ses responsabilités. Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, a demandé que « la presse libre et indépendante puisse accéder à Gaza pour montrer » ce qu’il s’y passe. Il faut aller plus loin. Le gouvernement doit se plier au droit international, sanctionner Tel-Aviv en actionnant tous les leviers à sa disposition : économiques, diplomatiques et judiciaires.
La France en a les moyens, qu’elle en trouve le courage. « Je n’ai plus la force de travailler » ; « Mon corps est maigre » ; « À chaque fois que je quitte la tente (…), je ne sais pas si je rentrerai vivante » ; « Pour la première fois, je me sens vaincu » ; « Ici, résister n’est pas un choix : c’est une nécessité »… Ces mots sont ceux des journalistes palestiniens. À travers eux, résonne la voix ténue de tous les Gazaouis. Puisse-t-elle ne jamais s’éteindre.
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Halte à l’escalade du génocide à Gaza !
https://trt.global/fran%C3%
il y a une heure
« Plus de 1.000 Palestiniens ont maintenant été tués par l’armée israélienne alors qu’ils tentaient de se procurer de la nourriture à Gaza depuis que la Fondation humanitaire de Gaza (GHF) a commencé à fonctionner », a indiqué le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU
La GHF a commencé à distribuer des boîtes de produits alimentaires le 26 mai, après un blocus de plus de deux mois imposé par Israël à l’entrée de toute aide humanitaire et en dépit des avertissements de risque de famine.
BDS condamne la participation d’un responsable palestinien aux tentatives de dissimulation du partenariat entre l’U.E et Israel dans le génocide et le nettoyage ethnique des Palestiniens
https://www.handicap-
À Gaza, les humanitaires aussi s’effondrent
UrgenceTerritoires Palestiniens Occupés
Confrontés aux mêmes souffrances que la population civile, les travailleurs humanitaires à Gaza sont aujourd’hui à bout de force. Privés de nourriture, d’eau, de médicaments et de carburant, ils peinent à poursuivre leurs activités essentielles
https://www.carefrance.org/
Les populations à Gaza au bord de la famine
L’occupation israélienne, le conflit et le blocus rendent l’acheminement de l’ aide humanitaire impossible, laissant plus de 2 millions de personnes à l’agonie dans la bande de Gaza. Il n’y a plus de nourriture, plus d’eau, plus de produits d’hygiène, plus de carburant… Les populations civiles sont confrontées chaque jour aux risques de famine, d’épidémie et de mort. Le blocus de l’aide est utilisé comme arme de guerre. Sur place, nos équipes sont témoins de ce drame.
« Mes enfants et moi n’avons plus que la peau sur les os. J’aimerais pouvoir les faire sourire à nouveau », témoigne Yasmin, qui a fui les bombardements pour se réfugier dans un camp avec sa famille.
Face à tant de souffrance, nous continuons d’appeler à un cessez-le-feu immédiat à Gaza
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