Pour la 1ere fois, les organisateurs des manifestations de rue et de très, très nombreuses ONG en Israël, menacent l’opposition parlementaire ( en fait plus souvent complice qu’opposante à Netanyahou) de boycott total, en refusant désormais de la soutenir, de l’inviter, de la financer, de voter pour elle, si elle participe à la mesure d’exclusion dans les jours qui viennent organisée par l’extrême-droite et Netanyahou, du député arabe communiste israélien Ayman Odeh de la Knesset (parlement), comme elle semble s’engager à le faire, ce qui serait un premier pas vers l’exclusion de tous les élus palestiniens israéliens de leurs mandats électoraux et plus généralement l’exclusion de toute la population palestinienne israélienne (20% de la population) de tous leurs droits, en principe égaux jusque là à ceux des juifs israéliens.
C’est la première fois que la rue et les ONG israéliennes qui jouent un rôle essentiel dans les mobilisations actuelles, prennent leurs distances de manière aussi ouverte à l’encontre de l’opposition parlementaire, qui en Israël, est surtout du centre et du centre droit, la gauche ayant quasiment disparu. C’est une radicalisation et une prise de conscience importante des manifestants qui montre qu’ils sont en marche vers leur indépendance politique à l’égard des solutions institutionnelles.
(photo du rassemblement en mai 2025 de l’organisation « It’s time » qui réunit 60 organisations pour la paix en Israël et pour que les deux peuples israéliens et palestiniens soient libres de s’auto-déterminer et qui vient de décider de soutenir Ayman Odeh)
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