
Après la manifestation géante il y a deux jours à Tel Aviv pour la paix, dégager Netanyahou, ramener les otages, puis, avant-hier, une manifestation commune israelo-juive et israelo-palestinienne ensemble contre la guerre et le génocide à Gaza dans la ville israélienne à majorité arabe de Sakhnin avec pour la première fois une manifestation de masse des israelo-palestiniens et pour la première fois aussi des juifs à leurs côtés. Et puis hier, il y a eu hier une troisième manifestation encore plus importante, dans la ville israélienne de Nes Ziona.
Ça été un tournant, non seulement par la foule présente mais surtout parce que cette foule, qui a donné la parole à une palestinienne, une première encore, était là pour dénoncer les violences de l’extrême-droite israélienne contre Ayman Odeh, un député palestinien communiste que le parlement israélien a refusé d’expulser à la demande de l’extrême-droite parce qu’il dénonce le génocide à Gaza et que cette dernière a tenté après son échec au parlement de le lyncher pour se venger de son échec. C’était donc une manifestation de masse juive de soutien à un palestinien, certes israélo-palestinien, mais quand même un arabe qui dénonce publiquement le génocide à Gaza au parlement israélien et donc, un premier pas du mouvement de masse des israéliens juifs contre la guerre et Netanyahou vers le soutien aux palestiniens eux-mêmes.
Dans le même moment, les sondages disent que le nombre d’opposants à la guerre augmente pour atteindre 80%, que la justice serre encore son étau sur Netanyahou et ses complices criminels avec un procès pour corruption qui s’approche de son terme où les juges ne cèdent pas malgré les menaces, montrant que Netanyahou et sa bande de fascistes au gouvernement paraissent de plus en plus isolés, tandis que dans le même moment, les réseaux sociaux qui dénoncent maintenant massivement le génocide se projettent dans l’après-guerre et discutent sur comment israéliens et palestiniens vont pouvoir vivre désormais en paix ensemble.


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