
Au lancement de l’initiative du 10 septembre, aucune organisation de gauche n’était impliquée.
C’était un signe fort : le mouvement pouvait dépasser les clivages.
Aujourd’hui, certaines structures rejoignent la mobilisation.
On ne peut pas leur interdire d’y participer…
Mais il faut tout faire pour qu’elles n’en prennent pas le contrôle.
La mobilisation contre la réforme des retraites l’a prouvé : Même avec des millions de citoyens dans la rue, les syndicats n’ont pas fait plier le pouvoir. Pour certains, on peut même se demander s’ils le voulaient vraiment.
Depuis des années, le pouvoir ne recule plus devant une forte opposition. Il ne cède que s’il voit qu’il a plus à perdre à passer en force qu’à reculer.

Les réformes successives encadrant le droit de grève rendent de plus en plus difficile un vrai pouvoir de nuisance.
Les manifs et grèves “classiques” ne suffisent plus.
Il faut faire autrement. Et cet “autrement” ne viendra pas des structures syndicales ou politiques.
Souvenez-vous des Gilets Jaunes :



Ce mouvement doit être par le peuple et pour le peuple, sans leader auto-proclamé, sans agenda caché.
Il est essentiel que la mobilisation inclue aussi ceux qui ne se considèrent pas “de gauche”.
La force viendra d’un peuple mobilisé dans toute sa diversité, qui lutte ensemble. Car s’il le fait, c’est qu’il aura réussi à dépasser les clivages artificiels imposés par le système.
C’est en unissant nos forces que nous pourrons rendre les structures politiques inopérantes et obsolètes.

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