Guillaume Meurice et Swann Périssé viennent parler du rôle politique de l’humour

Signalé par Jean-Mau

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Et si on pouvait renverser les puissants, ceux qui dominent et oppriment avec… des blagues ? Le satiriste américain Stephen Colbert résume ainsi le rôle de l’humour : « Vous savez ce que j’aime dans l’humour ? On ne peut pas rire et avoir peur en même temps — de quoi que ce soit. Si tu ris, je te défie d’avoir peur. » À l’heure de l’explosion de l’extrême droite dans les urnes partout à travers le monde, de la folie meurtrière de certains dirigeants, de tensions géopolitiques majeures, l’humour est-il devenu une arme de résistance ? Est-ce une manière privilégiée aujourd’hui de lutter contre la peur ? Pour en discuter sur le plateau de Blast, deux humoristes qui, chacun à leur manière, détonnent dans le paysage médiatique. L’un a été au coeur d’une polémique nationale qui lui a coûté sa place sur le service public, l’autre a créé des spectacles de résistance au fascisme : Guillaume Meurice et Swann Périssé viennent parler du rôle politique de l’humour au micro de Salomé Saqué.
Journaliste : Salomé Saqué
Montage : Mélanie Ciais
Son : Baptiste Veilhan, Théo Duchesne
Graphisme : Morgane Sabouret, Thibault Inglebert
Production : Hicham Tragha Directeur du développement des collaborations extérieures : Mathias Enthoven Co-directrice de la rédaction : Soumaya Benaïssa
Directeur de la publication : Denis Robert

 

Sur Blast ce soir, humour encore autorisé. Pour combien de temps encore ? GUILLAUME MEURICE ET SWANN PÉRISSÉ : RIRE POUR RÉSISTER
En dictature on ne rigole jamais. Les courtisans moins que tout autres. Le roi avait besoin de son bouffon pour décoder les rivalités et les complots princiers. A moins de 20 mois de la prochaine présidentiel le monarque républicain est à poil, sans plus de bouffon pour le protéger ou l’inspirer. Triste fin.

Précisions sur la disparition du sens de l’humour sur les places et dans les rues. Les gardes mobiles (la de la gendarmerie, la blanche étant celle des brigades sur le territoire) en passant avec Sarkozy sous le contrôle opérationnel et budgétaire du ministère de l’Intérieur sont devenus les mercenaires du pouvoir politique. Acceptés dans la gendarmerie avec des notes n’excédant trop souvent pas 6 à 7/20, ils sont versés dans la "Mobile". Au bout de quelques années, après moult primes leur plan de carrière les amène à quitter la Jaune avec un bon petit pactole pour intégrer la Blanche où l’on éborgne et estropie beaucoup moins. La gendarmerie est ainsi le dernier ascenseur social dont a maintenance est scrupuleusement assuré par le gang de milliardaires, de condamnés et d’inculpés présumés innocents qui a pris sournoisement le pouvoir en France depuis l’ère Chirac. Dans mon petit pays de Forcalquier réside un citoyen dont je pense qu’il devra un jour rendre des comptes à la République et à ses tribunaux. Ministre de l’Intérieur autrefois, il a hérité en remerciement de ses exploits balistiques 2 des plus beaux fromages de la République.

jean4mau@gmail.com

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