Chronique pour le 10 septembre à Forcalquier

 En PJ, le document d’hier très peu remanié mais agrémenté de caricatures et que j’ai diffusé à 10 exemplaires sur la réunion des amis avant que ne commence le travail cet après-midi.

En base de discussion, le texte suivant a été présenté, puis amendé.

PETITE EXPLICATION POUR LES PLUS JEUNES.

En mai 2017 élection du Pdt Macron.
En septembre 2018 révolte des Gilets Jaunes.
Macron veut imposer aux plus pauvres de payer seuls la transition écologique avec leurs bagnoles : nouvelle limitation à 80 Km/h pour faire craquer les vitesses et faire flasher les radars plus une taxe carburants rackettant provinciaux et les banlieusards.
72% des français soutiennent alors le mouvement de contestation des Gilets Jaunes.
A longueur de Journaux télévisés Macron, ses milliardaires ses
journalistes vont les diaboliser : « Ils puent le gazoil, le mégot et le
pinard » « Tous des fachos, des complotistes ».

Gauche confortable et syndicats laissent alors massacrer les Gilets
Jaunes par les CRS et les Gardes Mobiles pendant des semaines et
samedis d’insurrection.

Le bilan de Macron et du maire socialiste de Forcalquier, Christophe Castaner devenu Ministre de l’Intérieur : 2 morts, 4500 blessés dont des centaines d’amputés et de 30 éborgnés.

Des millions de traumatisés parmi les manifestants, les forces de l’ordre, les personnels de santé et leurs familles.
Fin 2019 Macron change d’ennemi. En mars 2020 il déclare la guerre au virus du Covid.
Fin de règne de Jupiter et de ses Mozart de la finance et match retour des Gilets Jaunes.

A domicile cette fois, dans chaque village et ville de France, même si la finale aura lieu plus tard, à Paris.

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QU’EST-CE QUI A CHANGE EN 8 ANS ?

Macron nous a démontré qu’il y a « ceux qui réussissent et ceux qui ne sont rien » :
En 13 ans aux affaires, Macron a multiplié par 5 la richesse des 500 plus grandes fortunes françaises et 10 millions des nôtres sont maintenant sous le seuil de pauvreté.
Les forces de l’ordre, avec les CRS, les Gardes mobiles, mais aussi les préfets et leurs procureurs, transformés en miliciens, épriment et tabassent ceux qui souffrent et protestent.
Des enfants meurent à la rue tandis que l’Etat investit dans les prisons.
Nous sommes des millions à nous priver de repas plusieurs fois par semaine.
Le climat nous fait de plus en plus mal avec sécheresses, canicules, pluies diluviennes et froid. Nous sommes des millions à payer le prix des passoires thermiques.
Et dans nos villages l’argile se rétracte ou gonfle, détruisant nos maisons et nos routes de montagne.
Bilan de Barnier, 1 er Ministre pendant 3 mois avec sa bande de Crétins des Alpes ? Nous engager, par nos impôts, à couvrir le déficit certain des JO d’hiver 2030 !
Bilan de Bayrou ? Fin de conclave et confession : un déficit de 3000 Milliards d’€ que nous, « les sans dents » de Hollande, de Castaner et de Géhant aurions créé en nous empiffrant !
Côté santé, à Paris dans les beaux quartiers on est sûr d’être soigné par du pognon et par la Sécu. Ici, la nuit et même parfois dans la journée depuis peu, on est sûr de n’être pas reçus. Il n’y a plus aucun Service d’Urgence. Insécurité totale, toutes les nuits, pour les plus fragiles.
En moins de 4 ans, dans le 04, plusieurs dizaines de personnes sont ainsi mortes en silence.
Depuis 2018, tout ce qui nous empêchait de vivre, de survivre s’est aggravé.
A Forcalquier comme partout, la drogue se répand comme traînée de poudre dans l’inaction et parfois la complicité du Préfet, du Procureur, de la Gendarmerie et du Maire.
Douanes et chercheurs estiment à 250 les consommateurs réguliers de cocaïne sur les 20.000 habitants du Pied de la Montagne de Lure. (pour n’évoquer que cette drogue).
La drogue est un fléau qui menace en premier lieu la jeunesse et toutes les familles.

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Forcalquier, fin novembre 2024 vers 23h30, le propriétaire de plusieurs restaurants a provoqué un grave accident de circulation. Les gendarmes ont fait le constat d’une conduite sous cocaïne avec 2,13 gr d’alcool dans le sang. Procès à fin février 2025.
Peine demandée ? 800 € d’amende et suppression du permis de conduire.
Peine prononcée ? Maintien du permis de conduire et 3500 € d’amende. Argument, c’est un chef d’entreprise, il fait de l’évènementiel, et lui retirer son permis serait « une mort sociale ».
Maire, Procureur, Ministres de l’Intérieur et de la Justice, Gendarmerie n’ont pas réagi.

Demain les guerres civiles et internationales ?

Le 10 septembre un Conseil de Défense ?

Nos gouvernants, à Paris comme ici, n’ont pas prévu d’apporter des solutions à nos difficultés grandissantes à survivre. Ils envisagent de nous mener sur les sentiers de la guerre. Guerre civile d’abord et pour en sortir guerre à l’étranger.
Prenons les de vitesse ! Par l’imagination, la solidarité, des propositions.

QUE FAIRE FACE A CES MENACES EXISTANTES ET PREVISIBLES ?

Exister autrement que comme client.
D’abord, pour tous et tous les jours en parlant, en échangeant sur nos expériences et nos solutions, prendre soin de nos voisins. Ça fait du bien. Pas besoin d’attendre les incendies, les inondations, les glissements de terrain, les famines et les virus pour le faire.

Pour ce 8 septembre ?

Organiser un pot le 8 septembre pou se réjouir ensemble et fêter le renvoi du cul-béni Bayrou devant la mairie de Forcalquier – comme eevant toutes les mairies- c’est simplement faire la fête après une première victoire portée au crédit du seul mouvement du 10 septembre. Pas un garde mobile, pas un CRS, pas un flic municipal ne viendra nous matraquer.

Pour ce 10 septembre ?

Dire ce qui nous tue et nous ruine ici avec des messages courts et simples.
Appuyer ces messages en racontant le quotidien de nos vies, lors de la réunion de préparation de ce samedi, imaginer comment mettre ces témoignages sur les réseaux sociaux.
Choisir les lieux et les types d’actions à mener, avant le 10, et le jour du 10. Imaginer paisiblement la suite et notamment la journée intersyndicale du 18.
Militants, syndicats, ne cherchent pas à prendre toute la lumière, le 10 ils seront bienvenus.
Comme nous pouvons, individuellement ou en groupes de copines et copains, les soutenir le 18.

Proscrire toutes les sources de divisions pour constrire un frony uni et chaleureux capable de réunir tout le monde dans la bienveillance.

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Un mouvement peut être sans dirigeants mais pas sans une façon de distribuer la parole équitablement en aidant ceux qui jamais ne s’expriment.
Rire et faire rire, aussi des prétentions et de la déconnexion de nos élus par des slogans, des caricatures, des affichettes et autres visuels.
Ce mouvement naissant ne doit pas être que douleur et colères. Il devra faire des propositions très concrètes, localement d’abord puis au-delà de nos communes par l’écriture et la réécriture plus juste de la Loi.

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GRANDS SUJETS

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ont été évoqués par quelques-uns, hier, pour que l’expression de nos colères soit un peu organisée, mieux entendue. Cette liste n’est qu’indicative.

1) L’alimentation, la paysannerie et les circuits de la distribution, ici.
2) L’insécurité à commencer par celle de la santé à tout instant, jour et nuit et la lutte contre les drogues, ici.
3) Le logement, véritable plaie qui désespère des centaines de personnes, tandis que des multi-propriétaires louent à prix d’or et sans obligations thermiques des gîtes ou des appartements Airbnb, ici. Il n’y a aucun locataire dans les Conseils municipaux,
départementaux ou régionaux pas plus dans les ministères au Sénat et à l’Assemblée.
4) La culture : de la crèche au collège, du lycées aux centres de formations, dans nos vies adultes à tout âge. La culture physique, surtout pour touristes aisés, ne peut suffire.
Education et culture ne doivent pas être exploitées en propagande politique.
5) De vrais transports en commun. La bagnole, dans chaque foyer nous coûte la peau du cul. La moindre panne peut nous mettre à la rue. Le racket est partout jusque dans les PV que dresse la Police Municipale qui n’améliorent rien. A quand une vraie réflexion,
intelligente, économique qui donnent envie d’abandonner l’esclavage de la bagnole, ici.
6) L’eau, parce que nous ne savons plus ni d’où elle vient ni qui elle favorise et enrichit. Mais nous savons que 25% des captages sont pollués et fermés et que 25 autres % au moins sont pollués mais pas fermés parce qu’on n’a pas les moyens d’y détecter les
métabolites. Nous ne voulons plus en mourir, de cancers ou autres, ici.
7) La production d’électricité voltaïque se fait ici dans la destruction de notre territoire, dans l’illégalité et dans l’inégalité. Les 750 ha imposés par le Préfet correspondent aux besoins en électricité de 500.000 personnes. Pour qui ce courant en
sus du nucléaire et de l’hydroélectricité ? Le 04 c’est 170.000 habitants. Il y aura des mairies riches et d’autres pauvres qui disparaîtront, ici.
8) Protéger notre territoire, ses habitants des conséquences climatiques et économiques il faudra bien en plus de l’Etat et des Collectivités que les citoyens se mobilisent dans les villages. Or le bassin du Sud de Lure est coupé en 2 Comcom imbéciles et gaspilleuses de 10.000 habitants chacune. A Forcalquier et Mane, deux seigneurs d’un autre âge se disputent les avantages de la retenue d’eau du barrage de La Laye. Tournons la page des guerres et châteaux du Moyen-âge.

ON NE VEUT PLUS DE PROPAGANDE MUNICIPALE, DEPARTEMENTALE OU REGIONALE.

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Il nous faut nous engager dans un travail de défense citoyenne, pour être entendus, compris, respectés.

QUELQUES IDEES … EN VRAC

Des amis ont installé des Gilets Jaunes les lundis matins de bonne heures sur les routes du marché de Forcalquier.
Réaliser de courtes vidéos avec nos portables pour faire rire et réfléchir, convaincre sur les réseaux sociaux.
Réaliser un site Facebook et autres sous contrôle de nos modérateurs « 10 septembre/gilets Jaunes » ?
Réaliser des peintures, des caricatures, des slogans sur des  formats A3 collés sur cartons pour chaque manif

Texte proposé pour une affichette : Emmanuel, Brigitte, Christophe, David, DEHORS !

Nous sommes tous à ramer sur la même galère. Aller expliquer notre démarche aux salariés comme aux petits patrons, commerçants, services, paysans. En laissant des tracts clairs
et lisibles avec dates, lieux, actions ?
Ne pas s’infliger et ne pas infliger de « punitions » aux amis. Se mettre à leur place chaque
fois que possible, échanger, convaincre. Demander de l’aide si nécessaire. On ne sait pas souvent le dire.
Faire connaissance, partager, faire la fête, rire ensemble et gagner !

A TOUS DE JOUER A REFLECHIR, A PARTAGER ET GAGNER CONTRE CELUI QUI, AVEC SES COPAINS D’AFFAIRES, SE CROIT PLUS INTELLIGENT QUE MILLIONS DE CITOYENS DONT IL EST SUR QU’ILS NE SONT TOUJOURS RIEN.

LE 8 SEPTEMBRE A 18H30 DEVANT LA MAIRIE DE FORCALQUIER, LE POT DE DE L’AMITIE POUR NOTRE 1 ERE COUP REUSSI : « BAILLE BAILLE BAYROU »

Cordialement, jean-4mau@gmail.com Forcalquier