

Place publique n’accorde pas sa confiance au gouvernement Bayrou
Le parti de Raphaël Glucksmann, Place publique, n’accordera « pas sa confiance a priori » à François Bayrou le 8 septembre, estimant que le premier ministre a décidé d’un « passage en force » pour trouver 44 milliards d’euros d’économies.
« Comme pour la dissolution voulue [en 2024] par le président de la République, la précipitation des échéances va conduire à une impasse démocratique », déplore, dans un communiqué, Place publique, qui dispose d’un seul député à l’Assemblée.
Le parti de Raphaël Glucksmann, vu comme un candidat sérieux à gauche à la présidentielle de 2027, estime, « avec gravité et lucidité sur les conséquences de cette nouvelle crise politique », qu’il « ne peut que refuser sa confiance a priori à un gouvernement qui s’exonère du dialogue républicain et sincère qui, seul, permet de construire un chemin ».
Place publique, qui revendique plus de 11 000 adhérents, considère que François Bayrou a pris « une décision grave » lundi [25 août] en sollicitant la confiance de l’Assemblée nationale le 8 septembre prochain.
« En demandant un blanc-seing, ce qu’aucun gouvernement en majorité relative n’a fait depuis des dizaines d’années », François Bayrou « fait le choix de la crise ».
Les socialistes « voteront contre », confirme Boris Vallaud
« Engagements non tenus, propositions provocatrices, refus du compromis… Après avoir créé les conditions de la défiance, François Bayrou sollicite un “vote de confiance”. Les [députés] socialistes voteront contre », confirme Boris Vallaud, président du groupe à l’Assemblée, sur X.
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