Le Maroc s’embrase.

Le 27 septembre 2025, des milliers de jeunes sont descendus dans les rues de plusieurs villes du pays.
Un slogan résonnait un peu partout :
👉 « Nous ne voulons de Coupe du Monde, nous voulons des soins. »
Le système de santé marocain est à bout de souffle.À Agadir, l’hôpital Hassan II est devenu le symbole de ce naufrage : en septembre, six femmes enceintes y ont perdu la vie.
D’autres patients sont laissés à l’abandon. Un homme âgé est même mort devant l’hôpital, faute de prise en charge.
Deux ans après le séisme de 2023, des familles marocaines vivent encore dans des camps de fortune. Ces abris précaires rappellent les zones de guerre et témoignent d’un abandon prolongé par l’État.
Au cœur de la contestation : la Gen Z.
Ce sont 8,2 millions de Marocains âgés de 15 à 29 ans. Cette jeunesse est frappée de plein fouet par le chômage (36,7 % chez les 15-24 ans), la précarité et l’absence de perspectives.
Une génération « livrée à elle-même », qui a décidé de ne plus se taire.
La mobilisation a touché tout le pays.
De Rabat à Casablanca, de Tanger à Marrakech en passant par Agadir, des milliers de jeunes ont crié leur colère.
Partout, le message est clair :
👉 fin de la corruption, priorité à la santé, à l’éducation et à la dignité.
La réponse des autorités ne s’est pas fait attendre.Les manifestations ont été dispersées brutalement.
La police a confisqué les téléphones, multiplié les arrestations et tenté d’étouffer toute couverture médiatique.
📵 Un véritable blackout médiatique.
Des jeunes femmes ont dû jeter leurs téléphones pour éviter leur saisie.
Une vidéo montre même un policier fonçant en moto sur une manifestante après lui avoir arraché son portable.
Journalistes et témoins ont été systématiquement visés.
Mais la Génération Z, bien au fait des nouvelles technologies, s’organise à travers Discord et les réseaux sociaux.
La contestation s’est propagée grâce à des vidéos virales et à une organisation décentralisée.
Crédit photo : Abdel Majid BZIOUAT / AFP
Peut être une image de texte qui dit ’Le Maroc s'embrase. Le 27 septembre 2025, des milliers de jeunes sont descendus dans les rues de plusieurs villes du pays. Un slogan résonnait un peu partout: Nous ne voulons de Coupe du Monde, nous voulons des soins. > Le système de santé marocain est à bout de souffle.À Agadir, l'hôpital Hassan Ⅱ| est devenu le symbole de ce naufrage en septembre, six femmes enceintes y ont perdu la vie. D'autres patients sont laissés l'abandon. Un homme âgé est même mort devant l'hôpital, faute de prise en charge. >>>’
Peut être une image de texte qui dit ’Deux ans après le séisme de 2023, des familles marocaines vivent encore dans des camps de fortune. Ces abris précaires rappellent les zones de guerre et témoignent d'un abandon prolongé par l'État. Au cœur de la contestation :la Gen z. Ce sont 8,2 millions de Marocains âgés de 15 à 29 ans. Cette jeunesse est frappée de plein fouet par le chômage (36,7 % chez les 15-24 ans, la précarité et l'absence de perspectives. Une génération « livrée à elle-même >, qui a décidé de ne plus se taire. >>>’
Peut être une image de texte qui dit ’La mobilisation a touché tout le pays. De Rabat à Casablanca, de Tanger à Marrakech en passant par Agadir, des milliers de jeunes ont crié leur colère. Partout, le message est clair: fin de la corruption, priorité à Ια santé, à l'éducation et à Ια dignité. La réponse des autorités ne s'est pas fait attendre.Les manifestations ont été dispersées brutalement. La police a confisqué les téléphones, multiplié les arrestations et tenté d'étouffer toute couverture médiatique. >>>’
Peut être une image de texte qui dit ’0 Un véritable blackout médiatique. Des jeunes femmes ont dũ jeter leurs téléphones pour éviter leur saisie. Une vidéo montre même un policier fonçant en moto sur une manifestante après lui avoir arraché son portable. Journalistes et témoins ont été systématiquement visés. Mais la Génération Z, bien au fait des nouvelles technologies, s'organise travers Discord et les réseaux sociaux. La contestation s'est propagée grâce des vidéos virales et à une organisation décentralisée. Crédiphoto:AbdelMajidBZIOAT/A AFP Crédit photo: Abdel Majid BZIOUAT’
Ce champ est nécessaire.

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*