Quand le hooliganisme d’extrême droite s’incruste dans les tribunes du foot breton

Grand format

Des groupes de hooligans d’extrême droite se rendent de plus en plus visibles lors des matchs de Rennes et Guingamp (Côtes-d’Armor). Ces tribunes deviennent un vivier pour des groupuscules identitaires qui participent aussi à des actions violentes dans la rue.

par Erwan MorelMaël Soto

Brice Samba, deuxième gardien de l’équipe de France, s’échauffe au pied de la tribune Mordelles, pour son premier match sous le maillot de Rennes, en janvier 2025. Dans son dos, au-dessus des cages du but, les gradins réservés aux supporters ultras du Roazhon Celtik Kop (RCK91) s’embrasent. À Rennes, l’association RCK91 représente le groupe « ultra » hégémonique. Au sommet des gradins, l’émotion de ces fervents supporters est à son comble. Dans le public, ce sont eux qui font le spectacle : d’immenses tifos – ces animations visuelles orchestrées par les ultras – sont déployés, plusieurs centaines de personnes reprennent en chœur les chants lancés par les « capos » qui tiennent les mégaphones, une fonction très prestigieuse dans ce milieu hiérarchisé.

Pendant 90 minutes, ces aficionados mettent le feu aux tribunes. En Bretagne comme ailleurs, les ultras soutiennent leur équipe en toutes circonstances et défendent un football populaire : contre le foot business et ses dérives, contre les places de plus en plus chères. Des centaines de supporters sont debout, brandissent leurs écharpes et répondent aux directives du capo : on saute, on tourne le dos au terrain, on harangue les autres tribunes souvent atones. Nous sommes dans le pré carré des ultras du RCK 91.

Le club de supporters se revendique apolitique. Mais alors que l’on se rapproche du noyau, le cœur battant de cette micro-société, les tenues sont de plus en plus uniformes et codifiées : coupe-vent de la marque North Face ou Lyle and Scott, lunettes noires et cagoules pour les hommes chargés de « craquer les fumigènes ». L’ambiance est nettement plus viriliste, moins conviviale et familiale. La tribune est divisée : en haut des gradins et sur les côtés, des ultras et supporters lambda très éloignés du hooliganisme et de l’extrême droite. Au plus près de la pelouse, le noyau dur du RCK91 : environ 200 personnes d’un groupe qui revendique 1000 adhérents, avec parmi eux des hooligans.

Totenkopf et saluts néonazis

Il crachine dru ce soir de coupe d’Europe. Torse nu, un costaud ivre arbore dans le dos un tatouage Roazhon 1901, le groupe d’une cinquantaine de hooligans néonazis et violents du Stade rennais. Ce supporter est entouré de ses amis aux oreilles bien dégagées. « Les fachos sont toujours en bas à droite », nous confie Hélène*, une habituée de la tribune Mordelles, avant le match. En seconde mi-temps, Rennes égalise. Le petit groupe tente d’envahir la pelouse. Trois d’entre d’eux s’en prennent à un stadier (personnel en charge de la sécurité) à la peau noire : il faut l’intervention du chef des stadiers pour que la rixe s’arrête. Juste après le match, nous questionnons le stadier agressé : subit-il régulièrement des propos et agressions racistes ? Gêné, il acquiesce ​timidement avant d’être interrompu par un des chefs de la sécurité.

Une quinzaine de hooligans d'extrême droite rennais et de Saragosse posent ensemble avec leurs drapeaux
À Rennes, les Roazhon 1901
Sur les réseaux sociaux, les hooligans rennais du Roazhon 1901 affichent leur complicité avec leurs homologues espagnols de Saragosse, les Ligallo Fondo Norte, également d’extrême droite.
DR

La proximité entre le noyau dur du RCK91, censé être apolitique, et les Roazhon 1901, clairement marqués à l’extrême droite, interroge. Ces derniers font partie des rares privilégiés autorisés à occuper la bande de pelouse entre le terrain et la tribune Mordelles. Dans ce « carré VIP » des hooligans d’extrême droite, on affiche plus ou moins discrètement ses opinions. Collé sur un poteau à deux mètres de la pelouse, un sticker « Roazhon » arbore un Totenkopf : une tête de mort avec tibias croisés sur fond noir, insigne SS qu’affectionnent les groupes néonazis de France et d’Europe, jusqu’à la milice russe Wagner. Un deuxième sticker affiche Roazhon indep avec le H stylisé de hooligan. Le message s’adresse aux initiés : les « Roazhon indep’ », autre appellation des Roazhon 1901, sont des hooligans néonazis. Si le nom change, l’idéologie xénophobe et violente demeure.

Sur une carte recensant les groupes de hooligans d’extrême droite, réalisée par les médias StreetPress et L’Équipe en 2022, les Roazhon 1901 sont bien identifiés. Ils se sont récemment illustrés en invitant leurs amis hooligans espagnols de Saragosse : les Ligallo Fondo Norte. Après le match, ces ultras d’extrême droite se sont photographiés en tribune en faisant des saluts de Kühnen, un succédané de salut hitlérien. Ils sont également connus pour avoir passé à tabac des militants antifascistes. Les Roazhon 1901 sont actuellement plus actifs sous le nom de « Roazhon indep’ », en témoigne un déplacement au Havre où ils ont déployé leur bâche siglée de cette appellation au milieu de la tribune des supporters visiteurs. Leur activisme ne se limite pas aux tribunes. Plusieurs d’entre eux font partie de groupuscules violents et entretiennent de solides amitiés avec la « fachosphère » bretonne et au-delà, jusqu’au Rassemblement national.

Coup de poing contre les antifas

Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), le 1er juillet 2023, à l’heure de l’apéritif. Jeremy Levesque est assis en terrasse, entouré de six acolytes. Petit à petit, le groupe est rejoint par d’autres hommes, tout de noir vêtus. Jeremy Levesque est le seul à atteindre la trentaine. Les verres sont vides. Les dix-huit hommes en noir se lèvent, dissimulent leurs visages avec des cache-cous et des casquettes. Jeremy n’adopte pas ces précautions. Il prend la tête du groupe, du haut de son mètre quatre-vingt-dix, visage découvert, casquette et doudoune sans manche Lyle and Scott, marque très prisée des ultras. Le groupe se presse en direction du festival Bretagne ouverte et solidaire, organisé par le Comité vigilance antifasciste 22.

Une dizaine d'hommes en noir et masqués, certains armés de poings américains, se préparent à attaquer un événement antiraciste.

Attaque contre les antifas
Un groupe d’une vingtaine de militants d’extrême droite se prépare à attaquer le festival Bretagne ouverte et solidaire, organisé par le Comité vigilance antifasciste local, en juillet 2023. L’attaque est revendiquée par le Korrigans Squad, des hooligans d’extrême droite.
DR

Sur place, l’ambiance est bon enfant. Les concerts et conférences s’enchaînent, les militants sont venus en famille. « Fachos, fachos, on attaque ! » crie tout à coup l’un des festivaliers. Arrivé aux abords de la fête, Jeremy Levesque lève les poings en l’air et empoigne une chaise. Les autres sont armés : matraque télescopique, poings américains et gel au poivre. L’affrontement avec les festivaliers vire à la bataille rangée. Les forces de l’ordre sont présentes. La bande de hooligans finit par prendre la fuite. La victime la plus sévèrement touchée, membre du comité antifasciste, a reçu des coups de matraque télescopique au visage. Résultat : nez fracturé et incapacité totale de travail de huit jours. Sur le canal Ouest Casual de la messagerie Telegram, le média favori des groupuscules nationalistes-révolutionnaires et hooligans néonazis, l’attaque est revendiquée par le Korrigans Squad, des hooligans d’extrême droite de différents clubs réunis pour faire le coup de poing dans la rue.

L’examen du sticker Korrigans Squad est révélateur des allégeances politiques de ce « réseau ». Les ultras et groupuscules politiques radicaux raffolent de ces autocollants à l’effigie de leur groupe qui permettent aux membres de se reconnaître entre eux et de marquer leur territoire. Le sticker Korrigans Squad est un rébus qu’il faut savoir décoder : une tête de diable aux yeux rouges, couronnée d’un bob (couvre-chef familier des ultras), d’une croix celtique en fond (symbole commun à tous les groupes nationalistes-révolutionnaires) et du slogan « Defend Roazhon ». Comprendre : défendre Rennes contre les personnes migrantes, inspiré du mouvement identitaire xénophobe Defend Europe.

Jeremy Levesque est lui membre des Roazhon 1901, le groupe de hooligans d’extrême droite qui se retrouve en bas à droite de la tribune Mordelles, siège du kop rennais. Il affiche son appartenance aux Roazhon 1901 autant que ses obsessions : « Salafistes de putes », jeu de mots avec « sale fils de pute » et « salafiste », peut-on lire sur une banderole déployée au cours d’un match par un hooligan rennais qui porte une cagoule rouge et noir aux couleurs du Stade rennais.

Du stade aux mobilisations identitaires

Jeremy Levesque ne se contente pas de participer à des rixes. Il contribue à organiser l’activisme d’extrême droite radicale breton. D’après nos sources, il faisait office de patron de la section rennaise du GUD (Groupe union défense), le groupuscule le plus connu de la nébuleuse nationaliste-révolutionnaire, dissous en 2024. Cela fait dix ans que Jeremy Levesque associe activisme politique d’extrême droite et combats de rue.

En 2022, le village de Callac (2200 habitants, dans les Côte-d’Armor) fait la Une de la presse avec les affrontements qui s’y jouent autour d’un centre d’accueil de personnes réfugiées. L’extrême droite se mobilise contre ce projet qui est abandonné en janvier 2023. Forte de cette victoire, l’extrême droite attaque les rassemblements marqués à gauche, comme le festival antifasciste de Saint-Brieuc. Le scénario de Callac se répète au printemps 2023 dans la commune de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique) où un centre d’accueil pour réfugiés doit voir le jour. Dans un contexte de grande tension, qui culmine avec l’incendie du domicile du maire de la commune, le sujet fait de nouveau la Une des médias.

Deux manifestations sont organisées par un collectif local opposé au projet. Le mouvement est porté par l’extrême droite radicale institutionnelle, notamment Reconquête ! (le parti d’Éric Zemmour), les catholiques intégristes de Civitas ou Les Patriotes, le micro-parti de Florian Philippot. Le 29 avril 2023, les opposants à l’accueil de réfugiés sont rapidement dépassés en nombre par les partisans de la solidarité avec les exilés et les militants antifascistes. Déboule alors en renfort une soixantaine de nervis cagoulés reconnaissables à leur look d’ultras, le style « casual ».

Un groupe du trentaine de militants d'extrême droite, en noir et certains masqués.
Des hooligans à Saint-Brevin
Des hooligans d’extrême droite, fréquentant les tribunes de Rennes et Guingam, participent en avril 2023 à une manifestation contre l’installation d’un centre de demandeurs d’asile à Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique).
© Emmanuelle Pays / Hans Lucas

L’inévitable Jeremy Levesque sonne la charge, le visage à découvert. Le groupe entonne le slogan favori des nationalistes-révolutionnaires du GUD : « Europe, jeunesse, révolution ». Des groupuscules à la réputation sulfureuse composent l’escouade : des néonazis parisiens de la Division Martel à l’Oriflamme Rennes – un groupuscule né d’une scission avec les royalistes de l’Action française – en passant par la Jeunesse angevine et Ouest Cokins, un groupe de musique prisé des nationalistes-révolutionnaires. Parmi eux, au moins deux hooligans guingampais. Ces alliances entre cadres identitaires formés idéologiquement et hooligans appelés pour les basses œuvres et les opérations coup de poing caractérisent les « mobilisations politiques » de Saint-Brieuc et Saint-Brevin-les-Pins. Une passerelle de plus entre hooligans d’extrême droite radicale et actions politiques de groupuscules nationalistes-révolutionnaires.

Des liens étroits entre hooligans rennais et « gudards » parisiens

À Rennes, dans la tribune populaire, les hooligans des Roazhon 1901 occupent donc une place de choix au sein du noyau, les ultras les plus actifs et respectés du RCK91. Parmi les amis de Jeremy Levesque, le 3e capo (ceux qui lancent chants et slogans avec les mégaphones), Florian G. indique fièrement sur son CV être membre du bureau du kop de supporters rennais. Côté militantisme politique, le jeune hooligan dispose d’un carnet d’adresses bien rempli : des cadres de l’Oriflamme Rennes aux membres du GUD en passant par Jeremy Levesque et les leaders hooligans guingampais. Des liens se tissent dans les travées des stades. En dehors des tribunes, des amitiés très politiques transcendent les rivalités entre groupes de supporters de différents clubs : des « amicales » de hooligans d’extrême droite. Florian G. est également un proche d’Antoine Oliviero, cadre de la fédération Rassemblement national (RN) du Morbihan.

Antoine Oliviero est un ancien du RCK, et y a officié dans le noyau il y a quelques années, avant de quitter le groupe pour se porter candidat aux législatives de juillet 2024. Il a obtenu le meilleur score des candidats RN en Bretagne (42,44 % des voix au second tour). De ses amitiés hooligans, il a gardé son surnom : le « néonazi » , utilisé par ses propres militants pendant la campagne électorale. Comme l’a relevé Mediapart, Antoine Oliviero est également en contact avec François-Xavier C., un leader de l’Oriflamme Rennes. La dédiabolisation voulue par les dirigeants du RN, Marine Le Pen et Jordan Bardella, demeure décidément de façade.

François-Xavier C. est un pur produit de la bourgeoisie rennaise passé par le meilleur lycée privé de la ville. Sur Facebook, il a appelé au meurtre de journalistes de Libération ; il soutient Loïk Le Priol, le militant du GUD parisien condamné à de la prison ferme pour avoir torturé un ex-camarade, également mis en examen et placé en détention provisoire pour le meurtre du rugbyman argentin Federico Martín Aramburú, le 19 mars 2022 à Paris. Le jeune homme de bonne famille est aussi un hooligan chevronné, ami avec le néonazi et militaire français

Maxime Bellamy, champion du monde de « bare-knuckle », de la boxe à main nue. Bellamy revendique son appartenance au Roazhon 1901, qui l’a recruté pour ses qualités de cogneur.

Loin de l’image populaire et apolitique revendiquée par le RCK91, la tribune Mordelles est fréquentée par d’autres militants d’extrême droite radicale. Fred P. est l’un de ces hooligans nationalistes, antisémites, ouvertement anti-LGBT et proches de l’Oriflamme Rennes, au réseau bien étoffé. Il est lié à l’un des piliers du GUD Paris : Briac Fraval de Coatparquet, ami de Gabriel Loustau, autre figure du GUD parisien.

À deux reprises, Gabriel Lousteau a été condamné par la justice : pour agression à caractère homophobe en compagnie de Briac Fraval de Coatparquet, lors de la victoire du RN aux Européennes de 2024, puis une seconde fois pour des messages haineux suite à la mort de Thomas Perotto à Crépol (Drôme), poignardé lors d’un bal dans la salle des fêtes de la commune, une affaire récupérée par l’extrême droite. Dans un tweet, Gabriel Lousteau va même jusqu’à célébrer Hitler. Son père, Axel Lousteau, est membre du RN et un proche de Marine Le Pen, architecte du financement de ses campagnes.

Le réseau des hooligans d’extrême droite de la tribune Mordelles ne cesse de s’étendre. Gwereg L. est un autre militant de l’Oriflamme Rennes. Originaire du Trégor, dans les Côtes-d’Armor, il a été membre de Génération identitaire, organisation dissoute en 2021. Comme souvent à l’extrême droite radicale, le groupe s’est reformé sous l’appellation Les Natifs : Gwereg L. en est le fondateur. Le groupuscule est notamment connu pour avoir déployé une banderole à caractère raciste visant la chanteuse Aya Nakamura. Il échange régulièrement avec l’un des cadres des Roazhon 1901.

Néonazisme décomplexé

La tribune rennaise accueille également des skinheads néonazis pur jus. Valentin B., autre membre des Roazhon 1901, est bénévole dans des concerts d’un genre particulier : des concerts de RAC (rock anticommuniste) qui se déroulent en général dans des hangars discrets, où drapeaux bretons, drapeaux confédérés (l’emblème des sudistes esclavagistes lors de la guerre de Sécession aux États-Unis, et de l’alt right nord-américaine) et symboles SS sont à l’honneur. Valentin B. était notamment présent à un concert de Renaud Mannheim, chanteur du groupe lyonnais identitaire Match Retour. Valentin pose fièrement à côté de l’homme qui, en septembre 2024, poussait la chansonnette aux côtés de Jean-Marie Le Pen en son manoir de Montretout à Saint-Cloud dans les Hauts-de-Seine.

D’après nos informations, ce même Mannheim est ami avec Ronan Danic, le tatoueur préféré des Roazhon 1901, qui lui aussi affiche fièrement son selfie avec Jean-Marie Le Pen. Pour le dernier match de la saison à domicile, Ronan Danic est présent dans le « carré VIP » de l’extrême droite radicale. Il a tatoué de nombreux mollets et dos des Roazhon 1901. Le foot est un dénominateur commun des deux hooligans. Ainsi, Renaud Mannheim fréquente assidûment les tribunes lyonnaises aux côtés des South Side, un groupe ultra d’extrême droite.

À l’extrême droite, bien des chemins mènent à la tribune rennaise. Elle n’est cependant pas la seule tribune populaire bretonne concernée. Fin septembre 2024, Jeremy Levesque et cinq prévenus se présentent au tribunal correctionnel de Saint-Brieuc pour des faits de violence aggravée commis lors du festival antifasciste Bretagne ouverte et solidaire. Presque tous sont défendus par l’avocat Pierre-Marie Bonneau, qui compte nombre de clients dans la sphère identitaire, comme Alain Soral (condamné à plusieurs reprises, pour incitation à la haine ou contestation de crime contre l’humanité) ou le négationniste Robert Faurisson.

À la barre, Jeremy Levesque et ses camarades tiennent une ligne de défense fragile : ils expliquent s’être trouvés là par hasard pour faire les soldes entre copains « et boire un verre ». Ses amis, justement, ne viennent pas de Rennes, mais de Guingamp. Ils ont entre 19 et 25 ans, sont chaudronniers, électriciens, marins, et tous hooligans actifs au Roudourou, le stade guingampais, connu pour son ambiance conviviale et familiale… Mais jusqu’à quand ?

Les tribunes rennaises et guingampaises semblent devenues un terreau fertile pour nervis d’extrême droite. Pourtant, ces tribunes ont longtemps affiché des valeurs antiracistes et avaient banni toute forme de hooliganisme violent. Sont-elles en train de basculer ? Lire le deuxième épisode.

*Prénom modifié

Boîte noire

  Les journalistes ayant réalisé cette enquête ont choisi de la signer sous pseudonyme pour des raisons de sécurité et afin de prévenir toute forme de harcèlement sur les réseaux sociaux, pratique dont sont particulièrement coutumiers les militants et comptes d’extrême droite. Basta! aurait préféré que chaque journaliste contributeur puisse revendiquer cette enquête et participer à d’éventuels débats à son sujet. Ce n’est malheureusement pas possible dans le climat politique actuel.

Les journalistes de cette enquête ont mené des entretiens auprès d’une dizaine de témoins directs, ils se sont plongés et ont fouillé les comptes, forums et réseaux sociaux d’organisations et de membres du hooliganisme breton. Pour des raisons de sécurité, nous ne pouvons pas publier l’intégralité des contenus de ces publications numériques.

Cette enquête a été soutenue par le Fonds pour la presse libre (FPL).

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