Reconduction de Sébastien Lecornu

Le Monde

23:14 Urgent

Marine Tondelier, cheffe des Ecologistes, ne voit « aucun argument pour ne pas censurer » Sébastien Lecornu

23:02

« Renommer le même premier ministre, après un tel cirque, c’est une provocation », selon Julien Aubert, vice-président de LR

« On se moque vraiment du monde. Renommer le même premier ministre, après un tel cirque, c’est une provocation. Le symbole est terrible », écrit Julien Aubert, vice-président des Républicains (LR).

Bruno Retailleau a quant à lui posé ses conditions à une participation « exigeante » lors d’une réunion en visio mercredi soir avec les parlementaires LR. « Il ne faut pas s’embarquer dans une aventure qui pourrait nous nuire », a prévenu mercredi soir le ministre de l’intérieur démissionnaire.

Il a réitéré son refus de participer à un gouvernement dirigé par un premier ministre de gauche et exigé que le prochain locataire de Matignon « s’éloigne de la Macronie pour donner une assurance aux Français [et] que le message envoyé par les Français lors des législatives et des partielles soit respecté ».

Quant à une éventuelle suspension de la réforme des retraites, c’est aussi non : « Si on accepte ça, toutes les futures réformes de fond, les réformes structurelles, pourraient être contestées dans la rue », a-t-il affirmé. « A titre personnel, je n’irai pas dans un gouvernement qui voudrait abroger ou suspendre la reforme des retraites ou même un Lecornu bis ».

22:57

Sébastien Lecornu risque désormais à nouveau la censure

A la tête du ministère des armées depuis 2022, Sébastien Lecornu a fait de la réserve et de la prudence sa marque de fabrique. Econome de sa parole publique, il se dit lui-même un peu « moine-soldat ». Et les Français ne l’ont découvert réellement que ces derniers jours, notamment à l’occasion de son passage mercredi au journal de 20 heures de France 2.

Cet homme du sérail de 39 ans, engagé très tôt en politique à droite, ne semblait pas désireux de rempiler – « je ne cours pas après le job », « ma mission est terminée » –, et il risque désormais de nouveau la censure. Son choix a de plus suscité des oppositions au sein même du bloc central.

Nommé une première fois le 9 septembre, il lui avait ensuite fallu trois semaines pour former un gouvernement. Mais quatorze heures seulement après l’annonce de son équipe, Sébastien Lecornu avait remis sa démission le lundi 6 octobre, plongeant la France dans une crise politique inédite.

22:38

« Sans rupture, ce sera donc la censure : retour aux urnes ! », annonce Fabien Roussel

« Inacceptable entêtement du président. Sans rupture, ce sera donc la censure : retour aux urnes ! », déclare pour sa part le secrétaire national du Parti communiste français sur X, semblant plaider pour une dissolution de l’Assemblée ou une démission d’Emmanuel Macron.

Dans un message sur X, la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale écrit : « La manœuvre est aujourd’hui transparente : l’abandon du 49.3 n’avait pour seul objet que de permettre de passer le budget par ordonnances. Les manœuvres continuent, la censure, par conséquent, s’impose et la dissolution est plus que jamais incontournable. »

22:35 Urgent

Le PS n’a « aucun deal » avec Sébastien Lecornu sur une non-censure, affirme le secrétaire général du Parti socialiste

Le Parti socialiste n’a « absolument aucun deal » avec Sébastien Lecornu sur une non-censure, et n’a « aucune assurance ni garantie » sur ses demandes, a affirmé vendredi soir à l’Agence France-Presse le secrétaire général du parti, Pierre Jouvet, démentant une information de presse.

L’information évoquant un « deal » entre le premier ministre et le PS pour éviter une censure est une « intox totale », a déclaré Pierre Jouvet.

22:33

Reconduction de Sébastien Lecornu : Elisabeth Borne lui adresse ses « félicitations »

Dans un message sur X, l’ancienne première ministre écrit : « J’adresse mes félicitations à Sébastien Lecornu pour son renouvellement en tant que premier ministre. Je lui réitère mes vœux de succès face aux défis majeurs du pays. L’heure est plus que jamais à bâtir des compromis pour répondre aux attentes de nos concitoyens et faire avancer le pays. »

22:30

Reconduction de Sébastien Lecornu : « Incroyable », réagit Marine Tondelier

Sur X, la secrétaire nationale des Ecologistes ironise sur la reconduction de Sébastien Lecornu à Matignon.

22:24

Reconduction de Sébastien Lecornu : le RN censurera « immédiatement cet attelage sans aucun avenir », assure Jordan Bardella

Les députés du Rassemblement national (RN) censureront « immédiatement » le nouveau gouvernement de Sébastien Lecornu, a promis vendredi soir sur X le chef du parti, Jordan Bardella, dénonçant un « attelage sans aucun avenir ».

« Le gouvernement Lecornu II, nommé par un Emmanuel Macron plus que jamais isolé et déconnecté à l’Elysée, est une mauvaise plaisanterie, une honte démocratique et une humiliation pour les Français », a ajouté le président du parti.

22:23

Reconduction de Sébastien Lecornu : « un nouveau bras d’honneur aux Français », dénonce Manuel Bompard ; nous « déposons une nouvelle motion de destitution », annonce Clémence Guetté

Le coordinateur de La France insoumise (FFI), Manuel Bompard, a dénoncé vendredi soir sur X « un nouveau bras d’honneur aux Français d’un irresponsable ivre de son pouvoir. La France et son peuple sont humiliés ». Le député LFI précise que la formation de gauche radicale déposera « une nouvelle motion de destitution du président de la République » et censurera le prochain gouvernement.

Jean-Luc Mélenchon a pour sa part estimé que « Macron ne peut faire autre chose que du Macron ». Sur X, le leader LFI a dit qu’ « à chaque tour du manège le pompon reste au même endroit. Ceux qui ont été le décor de cette comédie en sont pour le ridicule ».

Mathilde Panot, abondant dans le même sens, a déclaré, également sur X, que « jamais un président n’aura autant gouverné par le dégoût et la colère. Lecornu, démissionné lundi, est de nouveau nommé par Macron vendredi. Macron repousse misérablement l’inévitable : son départ. »

« Nous proposons dès ce soir aux parlementaires de la gauche de l’Hémicycle de signer une motion de censure immédiate et une nouvelle motion de destitution du président de la République », a conclu Mme Panot.

La députée « insoumise » et vice-présidente de l’Assemblée nationale, Clémence Guetté, a dit, également sur X : « Nous déposons une nouvelle motion de destitution. »

22:08 Urgent

« J’accepte – par devoir – la mission qui m’est confiée par le président », a affirmé Sébastien Lecornu

Sébastien Lecornu, reconduit comme premier ministre par Emmanuel Macron, a réagi vendredi soir sur X :

« J’accepte – par devoir – la mission qui m’est confiée par le président de la République de tout faire pour donner un budget à la France pour la fin de l’année et de répondre aux problèmes de la vie quotidienne de nos compatriotes. Il faut mettre un terme à cette crise politique qui exaspère les Français et à cette instabilité mauvaise pour l’image de la France et ses intérêts.

Comme je l’ai dit, cela ne pourra se faire qu’à certaines conditions en tirant les conclusions qui s’imposent des dernières semaines :

– tous les dossiers évoqués pendant les consultations menées ces derniers jours seront ouverts au débat parlementaire : les députés et sénateurs pourront assumer leur responsabilité, et les débats devront aller jusqu’au bout ;
– le rétablissement de nos comptes publics demeure une priorité pour notre avenir et notre souveraineté : personne ne pourra se soustraire à cette nécessité ;
– toutes les ambitions sont légitimes et utiles, mais celles et ceux qui entreront au gouvernement devront s’engager à se déconnecter des ambitions présidentielles pour 2027 ;
– la nouvelle équipe gouvernementale devra incarner le renouvellement et la diversité des compétences. Je ferai tout pour réussir cette mission. »

Emmanuel Macron reconduit Sébastien Lecornu comme premier ministre, annonce l’Elysée

« Le président de la République a nommé M. Sébastien Lecornu premier ministre, et l’a chargé de former un gouvernement », a dit l’Elysée sans aucune autre précision, après de longues tractations.

Le président « donne carte blanche au premier ministre », a déclaré l’entourage d’Emmanuel Macron.

Sébastien Lecornu, déjà nommé une première fois début septembre, avait remis lundi sa démission contre toute attente après avoir jugé que les conditions n’étaient plus réunies pour sa mission à Matignon.

Cette annonce intervient à l’issue d’une semaine d’intenses négociations menées par Sébastien Lecornu auprès des différentes forces politiques afin de tenter de trouver un compromis sur un gouvernement à même de faire adopter un budget dans les délais impartis.

« La position d’Horizons sur une éventuelle participation gouvernementale sera formulée lorsque le premier ministre sera connu », déclare le parti d’Edouard Philippe

Le parti Horizons d’Edouard Philippe envisage un soutien sans participation au prochain gouvernement si celui-ci touche au « cœur » de la réforme des retraites de 2023, a appris Le Monde confirmant une information de l’Agence France-Presse (AFP) et du Figaro.

Le bureau politique du mouvement de l’ancien premier ministre d’Emmanuel Macron n’a toutefois « pas encore pris de décision ». « La question a été seulement évoquée », a fait savoir l’entourage de M. Philippe à l’AFP.

Hervé Marseille, Marc Fesneau, Edouard Philippe et Paul Christophe quittent l'Elysée après s’être entretenu avec le président de la République, Emmanuel Macron, qui reçoit les chefs de partis avant l'annonce d'un nouveau premier ministre, à Paris, le 10 octobre 2025.
Hervé Marseille, Marc Fesneau, Edouard Philippe et Paul Christophe quittent l’Elysée après s’être entretenu avec le président de la République, Emmanuel Macron, qui reçoit les chefs de partis avant l’annonce d’un nouveau premier ministre, à Paris, le 10 octobre 2025.

« La position d’Horizons sur une éventuelle participation gouvernementale sera formulée lorsque le premier ministre sera connu. Tout ce qui est formulé avant relève de la spéculation », a complété le parti sur X.

20:32

Des « mouvements politiques qui veulent à tout prix échapper à l’élection », juge Marine Le Pen

« Ils ont peur de l’élection, ils sont prêts à toutes les compromissions ; ils sont prêts à tous les abandons pour surtout ne pas subir la sanction des électeurs », a lancé Marine Le Pen sur X en parlant « des partis politiques », après la réunion organisée à l’Elysée par Emmanuel Macron.

La présidente du Rassemblement national à l’Assemblée a jugé qu’elle assistait à « un spectacle affligeant, déséspérant et pathétique » de la part des « mouvements politiques qui veulent à tout prix échapper à l’élection ».

19:26 Urgent

Emmanuel Macron estime qu’il y a « un chemin possible » pour « tisser des compromis et éviter la dissolution »

Emmanuel Macron estime qu’il y a « un chemin possible » pour « tisser des compromis et éviter la dissolution », selon des propos de son entourage à l’Agence France-Presse.

« C’est sur cette base que désormais il prendra ses responsabilités en nommant un premier ministre », a ajouté un membre de son entourage sans plus de précisions sur les délais de cette nomination ni sur le profil du futur chef de gouvernement.

19:03
Vincent

Une réaction au message de Benoît. J’ai toujours voté depuis que j’en ai le droit. La première fois c’était en 2007. J’ai toujours fait preuve d’une détermination à participer à notre vie démocratique. Désormais, devant ce spectacle affligeant de gens qui jouent de postures mais pas de compromis, je regarde leur salaire, mes prélèvements obligatoires, et ma carte d’électeur, d’un oeil nouveau. La dissolution m’a fait mal, le cirque de LFI à l’assemblée également, tout autant que les censures de principe, l’abus du 49.3, et les condamnations des uns et des autres. Mes prochains votes seront certainement tous blancs, puisqu’aucun de nos politiques ne semble l’être, sur le fond comme sur la forme.

Pierre

18:31 Pour approfondir

Crise politique : le « ras-le-bol » des élus locaux

Par Benoît Floc’h
« Indignation », « lassitude », « colère »… Les élus locaux en ont plus qu’assez du chaos politique national. « On en a ras le bol », reconnaît Jérôme Baloge, maire (centriste) de Niort (Deux-Sèvres), en confiant son « incompréhension » face au « déphasage croissant » entre les élus nationaux et ceux du terrain. « Nous sommes consternés par ce que l’on voit. Un épais brouillard est tombé sur le pays, même si les élus locaux sont en fonctions et au travail », soupire M. Baloge. Comme 2 000 de ses collègues, il participait à la convention des intercommunalités de France, à Aussonne (Haute-Garonne), près de Toulouse, du 8 au 10 octobre. Les 1 254 « intercos » du pays assurent un certain nombre de services publics pour le compte des communes.

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Publié le 08 octobre 2025 à 17h31

Temps de Lecture 1 min.

18:23 Vos questions

Bonjour, Quand aurons nous un nouveau premier ministre et quels sont les candidats les plus probables ?

Salman Daanoune

Bonjour,

Il est a priori prévu qu’Emmanuel Macron nomme ce soir avant 20 heures un ou une première ministre. Quant aux candidats les plus probables, nous ne nous risquons pas à des pronostics.

18:18 Vos témoignages

Ce n’est pas vraiment une question mais plutôt l’expression de mon effarement quant à notre classe politique, j’ai le sentiment qu’aucun, que ce soit le gouvernement ou les partis de tous bords (de droite comme de gauche), ne s’intéresse réellement aux français, à la France.. j’ai l’amer sentiment qu’ils sont tous les yeux rivés sur les présidentielles et ne pensent qu’à leur avenir personnel et non a celui de ceux qu’ils représentent. Aucun n’est prêt à faire le moindre compromis pour travailler ensemble. C’est désolant et m’éloigne encore d’avantage de tout ce monde politique. Tout ceci est réellement affligeant.

Benoît

18:15 Vos questions

Ou sont les représentants du socle commun? des réactions?

Mali

Bonjour,

Les dirigeants du « socle commun », de Renaissance aux Républicains (LR), ne se sont pour l’heure pas exprimés, même après la réunion à l’Elysée, qui s’est achevée vers 17 heures.

Il était prévu, selon nos informations, que le groupe des députés Renaissance (Ensemble pour la République) se réunisse en visioconférence autour de Gabriel Attal à 18 h 30 ; côté LR, Laurent Wauquiez prévoyait également une réunion en visio avec ses députés ; et de même pour le MoDem.

Le Parti socialiste tenait également un bureau national extraordinaire, également en visioconférence, a rapporté BFM-TV.

17:56

« On a eu des discussions qu’on a déjà eues mille fois », a dit Guillaume Lacroix

Guillaume Lacroix, président du Parti radical de gauche, était invité sur le plateau de BFM-TV, après avoir assisté à la réunion à l’Elysée. « On a eu des discussions qu’on a déjà eues mille fois », a-t-il fait savoir. « Tout le monde a dit par ailleurs que si la dissolution n’était pas souhaitée, elle n’était pas non plus impossible », a aussi déclaré M. Lacroix.

« A-t-il entendu que tout le monde était prêt à bouger ? », s’est interrogé Guillaume Lacroix faisant allusion à Emmanuel Macron, ajoutant : « Et sera-t-il, lui, prêt à bouger ? »

17:45 Urgent

« Il n’y a aucune garantie de non-censure de notre part, tenez-le-vous pour dit », prévient Olivier Faure à l’issue de la réunion avec Emmanuel Macron

« Nous sommes venus voir si cette crise pouvait se dénouer. Nous espérions comprendre ce qu’il se passait », a affirmé Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste (PS), à l’issue de la réunion à l’Elysée. « Vous aurez compris, avec les déclarations de ceux qui nous ont précédés, qu’il n’y aura pas de premier ministre de gauche. »

« Il n’y a eu globalement aucune réponse claire du président de la République. Le simple report de la réforme des retraites n’a rien à voir avec notre demande d’abrogation », a poursuivi M. Faure, « déçu » d’avoir l’impression d’avoir « seulement assisté à une tentative de rabibochage ».

Olivier Faure et Boris Vallaud, à la sortie de la réunion, à l’Elysée, le 10 octobre 2025.
Olivier Faure et Boris Vallaud, à la sortie de la réunion, à l’Elysée, le 10 octobre 2025.

Boris Vallaud, député PS des Landes et président du groupe Socialiste à l’Assemblée nationale, a ensuite déploré qu’Emmanuel Macron ait « prétendu qu’il ne pouvait décider de rien, nous renvoyant à la première ou [au] premier ministre qui sera nommé prochainement (…) la discussion devra donc se faire avec un·e autre ».

« Aucune réponse sur aucun sujet », a abondé M. Vallaud. « Nous ne savons pas ce que le président est prêt à faire pour trouver un chemin. La seule certitude, c’est qu’il fera bien comme il veut. »

Olivier Faure a par la suite tenu à affirmer qu’« il n’y a[vait] aucune garantie de non-censure de notre part, tenez-le-vous pour dit ». « Si tous les sujets ne sont pas sur la table », notamment la suspension de la réforme des retraites, « alors nous censurerons immédiatement ».

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17:33

« Je sais maintenant qu’Emmanuel Macron va travailler à la nomination d’un premier ministre plutôt qu’à une dissolution », a déclaré Fabien Roussel

Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français (PCF), s’est exprimé à la sortie de la réunion de l’Elysée, rappelant qu’ils étaient venus porter « un message fort », mais regrettant « n’avoir pas vu d’éclaircie dans les réponses du président de la République ». Ce dernier, selon M. Roussel, a réaffirmé que l’Assemblée nationale « était majoritairement composée d’un socle commun prêt à gouverner ».

Le secrétaire national du Parti communiste français (PCF),Fabien Roussel, à l’Elysée, le 10 octobre 2025.
Le secrétaire national du Parti communiste français (PCF),Fabien Roussel, à l’Elysée, le 10 octobre 2025.

« Je sais maintenant qu’Emmanuel Macron va travailler à la nomination d’un premier ministre plutôt qu’à une dissolution », a poursuivi Fabien Roussel.

« Nous attendons un vrai changement, si tel n’était pas le cas, ce sera une énorme déception, et si le nouveau premier ministre est dans le camp macroniste, nous ne pourrons pas l’accepter », a encore prévenu le secrétaire national du PCF.

A propos de la réforme des retraites, M. Roussel a déclaré à la presse que lors de cette réunion, « tout le monde a réussi à imposer que cette réforme doit être rediscutée ».

17:15 Urgent

Selon Marine Tondelier, le premier ministre nommé ne sera pas de gauche

« Nous sortons de cette réunion sidérés », a déclaré Marine Tondelier. « Nous n’avons eu aucune réponse, si ce n’est que le premier ministre qui sera nommé dans les heures prochaines ne sera pas de notre camp politique », a ajouté la secrétaire nationale des Ecologistes, « très inquiète », à l’issue de la réunion qui a eu lieu à l’Elysée.

Cyrielle Chatelain, présidente du groupe Ecologistes à l’Assemblée, a pour sa part affirmé : « Le rendez-vous que nous venons d’avoir a accentué nos inquiétudes. C’était une réunion pour que le président de la République contraigne les membres du socle commun à être ensemble, malgré la faiblesse de ce socle. » Comme Marine Tondelier, Mme Chatelain n’a pas souhaité s’exprimer au sujet d’une censure.

16:59

Fin de la réunion à l’Elysée : un premier ministre « dans les prochaines heures », et « pas de dissolution », selon le président du groupe LIOT

Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau viennent de sortir, ensemble, de la réunion « de crise » qui avait lieu à l’Elysée. Ni le patron des députés LR ni le ministre de l’intérieur démissionnaire n’ont pour l’heure fait de commentaire sur ce qui s’est dit lors de ces échanges.

Le président du groupe LIOT à l’Assemblée, Laurent Panifous, a, lui, à sa sortie, fait savoir que chacun « avait pu intervenir face à un président de la République qui était à l’écoute ». Selon M. Panifous, Emmanuel Macron « a annoncé qu’il nommerait un premier ministre dans les prochaines heures en fonction de ce qu’on lui avait dit », laissant entendre qu’il ne serait « pas question de dissolution ».

Le chef de l’Etat « a très bien compris que la réforme des retraites était le marqueur de l’équilibre », a par ailleurs ajouté le député.

Le président du groupe LIOT à l’Assemblée, Laurent Panifous, à l’Elysée, le 10 octobre 2025.
Le président du groupe LIOT à l’Assemblée, Laurent Panifous, à l’Elysée, le 10 octobre 2025.
16:32

Réunion à l’Elysée : le RN et LFI exclus car ils « recherchent la dissolution », justifie l’entourage du chef de l’Etat

Les chefs des forces politiques sont réunis à l’Elysée depuis 14 h 30, convoqués en urgence par le président de la République, au pied du mur pour désigner un premier ministre face aux veto croisés. Ni les dirigeants de la droite et du centre, arrivés en ordre dispersé, ni ceux de la gauche, arrivés groupés dans la cour d’honneur du palais présidentiel, n’ont fait, pour l’heure, de déclaration.

Si le Rassemblement national et La France insoumise n’ont pas été conviés, l’entourage d’Emmanuel Macron le justifie ainsi : ils « ont tous les deux indiqué rechercher la dissolution ».

Peu après cette explication, la présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, a dit sur X que cela était « faux ». « Nous, on veut faire partir [Emmanuel] Macron. Pas le sauver comme le RN qui a refusé deux fois de voter pour la motion de destitution du président », a déclaré Mme Panot.

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15:51 Pour approfondir

Vu d’Allemagne | « Macronistes », « traîtres » et « droitards » : au sein du Parlement français, l’étonnante culture partisane

Comment se fait-il qu’en France une écrasante majorité de députés modérés ne vienne pas à bout des antisystèmes minoritaires ? L’explication réside dans les puissantes traditions politiques de l’Hexagone, où les logiques partisanes et les ambitions universalistes sont le moteur du débat politique, observe ce journaliste allemand.

Nous vous recommandons la lecture de cet article traduit par nos confrères de Courrier international, une rédaction du Groupe Le Monde.

15:46

Alors que le Rassemblement national n’a pas été convié à la réunion à l’Elysée, Marine Le Pen dénonce une « rupture » avec la fonction présidentielle

La présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen, a dénoncé vendredi la réunion de crise avec les forces politiques en cours à l’Elysée à laquelle le parti d’extrême droite et La France insoumise (LFI) n’ont pas été invités, fustigeant une « rupture » avec la fonction présidentielle.

« La volonté » d’Emmanuel Macron « de recevoir l’ensemble des partis politiques, sauf le Rassemblement national, et accessoirement La France insoumise, m’apparaît être en rupture avec (…) la fonction qui est la sienne », a déclaré à la presse Marine Le Pen au congrès des sapeurs-pompiers organisé au Mans. Elle a de nouveau plaidé pour une dissolution de l’Assemblée.

15:10 En photos 📷

L’arrivée des chefs de parti au palais de l’Elysée

Le secrétaire général de Renaissance, Gabriel Attal, au palais de l’Elysée, à Paris, le 10 octobre 2025.
Le secrétaire général de Renaissance, Gabriel Attal, au palais de l’Elysée, à Paris, le 10 octobre 2025.
Edouard Philippe, le président du parti Horizons, au palais de l’Elysée, à Paris, le 10 octobre 2025.
Edouard Philippe, le président du parti Horizons, au palais de l’Elysée, à Paris, le 10 octobre 2025.
Bruno Retailleau, le président des Républicains, au palais de l’Elysée, à Paris, le 10 octobre 2025.
Bruno Retailleau, le président des Républicains, au palais de l’Elysée, à Paris, le 10 octobre 2025.
Les responsables du Parti socialiste, des Ecologistes et du Parti communiste français, au palais de l’Elysée, à Paris, le 10 octobre 2025.
Les responsables du Parti socialiste, des Ecologistes et du Parti communiste français, au palais de l’Elysée, à Paris, le 10 octobre 2025.
14:49 Vos questions

Bonjour, Raphaël Glucksmann a-t-il été invité à cette réunion de crise ? Merci.

kopiste

Bonjour !

Non, Raphaël Glucksmann ne fait pas partie des personnes invitées pour cette réunion à l’Elysée. En revanche, Olivier Faure et Boris Vallaud (socialistes) ont été conviés – le groupe Place publique étant affilié à l’Assemblée au groupe socialiste et apparentés.

De plus, Gérard Larcher, le président du Sénat, avait demandé à Emmanuel Macron que les présidents de groupe de la Chambre haute soient également conviés. La France insoumise et le Rassemblement national ne sont pas non plus présents.

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14:32

Les chefs de parti, hormis ceux de La France insoumise et du Rassemblement national, arrivent à l’Elysée pour une réunion de crise avec Emmanuel Macron

Les chefs de parti arrivent à l’Elysée pour une réunion de crise avec Emmanuel Macron, selon des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP).

Emmanuel Macron a convié les forces politiques, sauf La France insoumise et le Rassemblement national. Cette rencontre « doit être un moment de responsabilité collective », a fait savoir l’Elysée. Si le président de la République avait promis de nommer un premier ministre d’ici à « vendredi soir », rien n’a filtré pour le moment sur l’heure et les modalités d’une annonce.

Marc Fesneau, président du groupe MoDem à l’Assemblée, et Hervé Marseille, président de l’Union des démocrates et indépendants (UDI), ont monté les premiers les marches du perron, suivis des responsables de gauche, arrivés ensemble, et de Bruno Retailleau, le président des Républicains. Ils n’ont fait aucune déclaration.

14:00 L’essentiel

Le point sur la situation, à 14 heures

  • Emmanuel Macron a convié les forces politiques, sauf La France insoumise et le Rassemblement national, à 14 h 30, à l’Elysée. Cette rencontre « doit être un moment de responsabilité collective », a fait savoir l’Elysée. Si le président de la République avait promis de nommer un premier ministre d’ici à « vendredi soir », rien n’a filtré pour le moment sur l’heure et les modalités d’une annonce.
  • Pas de quoi émouvoir Jean-Luc Mélenchon, qui a dénoncé, lors d’un point presse, « une tentative malsaine de combinaison des contraires ». Le président du RN, Jordan Bardella, lui, a affirmé sur X que son parti « s’honore de ne pas y être convié ».
  • Qui pour Matignon ? L’hypothèse d’une reconduction de Sébastien Lecornu à Matignon provoque une levée de boucliers, y compris dans une partie du camp présidentiel. « A trois reprises depuis un an, un premier ministre a été nommé avant que des partis se mettent d’accord sur le fond, sur un compromis, et ce premier ministre, à chaque fois, a été renversé ou contraint à démissionner », a notamment souligné le patron de Renaissance, Gabriel Attal, sur France 2.
  • Bruno Retailleau, ministre démissionnaire de l’intérieur a laissé entendre, vendredi lors du congrès des pompiers au Mans, qu’il ne poursuivrait pas sa mission Place Beauvau. « J’avais commencé ici le mandat de ministre de l’intérieur qui m’avait été confié, aux côtés de Michel Barnier. C’était au début du mois d’octobre 2024 au Mans, dans votre congrès. Et je terminerai mes fonctions par cet autre congrès au Mans. »
  • Quant à Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, il a rappelé que l’heure tourne. « La seule chose qui ferait qu’il n’y ait pas de budget, c’est qu’on ne parvienne pas à nommer un premier ministre. S’il y en a un, nous resterons dans les temps », a-t-il relevé dans une interview au Parisien.
13:34

Bruno Retailleau « termine » ses fonctions devant le congrès des pompiers

Le ministre de l’intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, a laissé entendre qu’il allait quitter la place Beauvau, vendredi, lors du 131e congrès national des pompiers réuni au Mans.

Le ministre de l’intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, lors du congrès national des pompiers, au Mans, le 10 octobre 2025.
Le ministre de l’intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, lors du congrès national des pompiers, au Mans, le 10 octobre 2025.

« Il y a dans la vie des hasards : j’avais commencé ici le mandat de ministre de l’intérieur qui m’avait été confié, aux côtés de Michel Barnier. C’était au début du mois d’octobre 2024 au Mans, dans votre congrès. Et je terminerai mes fonctions par cet autre congrès au Mans », a-t-il lancé, en milieu de journée.

Après son discours, des pompiers lui ont offert un casque. « J’en aurai bien besoin ! », a réagi le président du parti Les Républicains, avant de regagner Paris, où il sera reçu à 14 h 30 avec les autres forces politiques, hormis RN et LFI, par Emmanuel Macron.

13:25 Vos questions

Bonjour, pouvez vous lister qui sera présent à la réunion de 14:30 avec le président ? Merci

Daniel

Bonjour,
Voici la liste des personnalités qui ont été conviées, à 14 h 30, à l’Elysée :

  • Gabriel Attal (Renaissance)
  • François Bayrou et Marc Fesneau (MoDem)
  • Edouard Philippe et Paul Christophe (Horizons)
  • Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez (Les Républicains)
  • Olivier Faure et Boris Vallaud (Parti socialiste)
  • Marine Tondelier et Cyrielle Chatelain (Les Ecologistes)
  • Fabien Roussel et Stéphane Peu (Parti communiste français)
  • Laurent Panifous (groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires)
  • Hervé Marseille (Union des démocrates et indépendants)
  • Guillaume Lacroix (Parti radical de gauche)
  • Nathalie Delattre (Parti radical)
13:23

Tir de barrage contre un éventuel retour de Sébastien Lecornu à Matignon

L’hypothèse que Sébastien Lecornu soit renommé à Matignon a provoqué, vendredi, sans surprise, un tir de barrage de la part de l’opposition, mais aussi d’une partie du camp présidentiel. « Je ne comprendrais pas qu’il y ait une renomination », a affirmé la ministre démissionnaire de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, sur Franceinfo.

« Cela n’enlève rien au mérite » de Sébastien Lecornu, mais « c’est le message que nous envoyons aux Français » qui poserait problème, quatre jours après la démission surprise de l’ex-ministre des armées seulement quatorze heures après avoir composé son équipe gouvernementale. « Il faut entendre ce que les Français nous disent, a-t-elle ajouté. Ce que les Français attendent, c’est une rupture. Et donc il faut que ce [nouveau] premier ministre soit en rupture avec les gouvernements précédents (…). Ce doit être une personnalité qui n’est pas du camp macroniste. »

« A trois reprises depuis un an, un premier ministre a été nommé avant que des partis se mettent d’accord sur le fond, sur un compromis, et ce premier ministre, à chaque fois, a été renversé ou contraint à démissionner », a également souligné le secrétaire général de Renaissance, Gabriel Attal, sur France 2. Il ne faut « pas donner le sentiment de s’acharner à vouloir garder la main sur tout », a-t-il encore mis en garde.

« Si on repart avec un gouvernement “Lecornu II”, ça ne va pas être un bon signal, a encore jugé le patron de l’UDI et du groupe centriste au Sénat, Hervé Marseille, dont le parti a pris ses distances avec la macronie. Quelqu’un qui a travaillé dans l’opacité, qui a été obligé de démissionner et qui reviendrait dans ces conditions-là, on voit bien que les forces politiques [seraient] très mal à l’aise, voire hostiles. » « Il faut partir d’une page blanche », a-t-il ajouté.

13:09

Le Haut Conseil des finances publiques exposera son avis sur le budget lundi

Obligatoirement saisi pour avis avant sa présentation en conseil des ministres, le Haut Conseil des finances publiques organise, lundi, une conférence de presse pour exposer son avis sur les projets de budget de l’Etat et de la Sécurité sociale, qu’un éventuel nouveau premier ministre pourrait présenter le même jour.

Le lundi 13 octobre est la date butoir pour la présentation du projet de loi de finances et du projet de loi de financement de la Sécurité sociale en conseil des ministres et à l’Assemblée nationale.

L’Assemblée nationale et le Sénat doivent ensuite disposer des soixante-dix jours prévus par la Constitution pour examiner les textes budgétaires afin de permettre leur adoption et leur promulgation au Journal officiel avant le 31 décembre, après saisie éventuelle du Conseil constitutionnel.

12:52

Réunion à l’Elysée : le RN « s’honore de ne pas y être convié », selon Jordan Bardella

Comme La France insoumise, le Rassemblement national n’a pas été invité par Emmanuel Macron, à 14 h 30 à l’Elysée, avec les autres forces politiques. Pour le président du RN, Jordan Bardella, cette « énième “réunion de la dernière chance” ne vise pas à défendre l’intérêt du peuple français : elle vise à le protéger de la dissolution », a-t-il écrit sur X. « Le Rassemblement national s’honore de ne pas y être convié : nous ne sommes pas à vendre aux macronistes », a-t-il déclaré.

12:43 Urgent

La réunion de vendredi après-midi avec les forces politiques « doit être un moment de responsabilité collective », fait savoir l’Elysée

Devant l’Elysée, à Paris, le 10 octobre 2025.
Devant l’Elysée, à Paris, le 10 octobre 2025.

La réunion organisée vendredi à 14 h 30 par Emmanuel Macron avec les forces politiques, hormis le Rassemblement national et la France insoumise, « doit être un moment de responsabilité collective », a fait savoir l’Elysée.

Cette déclaration laconique adressée aux médias et relayée par l’Agence France-Presse est la seule explication fournie par la présidence depuis l’invitation envoyée pendant la nuit aux partis politiques.

10:28 Pour approfondir

Son nom circule pour Matignon ? Ça tombe bien : Jean-Louis Borloo était jeudi  à la convention des intercommunalités, à Aussonne, dans la banlieue de Toulouse. Si l’ancien maire de Valenciennes a fui les questions des journalistes sur une potentielle arrivée Rue de Varenne, il a déroulé son programme devant les élus locaux.

Crise politique : Jean-Louis Borloo fait campagne et réclame un « Etat fédéral à la française »

Par Benoît Floc’h
Il y a eu un « moment Borloo » à la convention des intercommunalités. Les élus locaux représentant les 1 254 regroupements de communes du pays, réunis Aussonne (Haute-Garonne), dans la banlieue de Toulouse, du mercredi 8 au vendredi 10 octobre, regrettaient de n’accueillir aucun ministre à leur congrès, faute de gouvernement. Jean-Louis Borloo leur a permis de s’en consoler.

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10:23

Emmanuel Macron « n’a plus aucune excuse » pour ne pas nommer un premier ministre de gauche, selon Marine Tondelier (Les Ecologistes)

La cheffe des Ecologistes, Marine Tondelier, devant Matignon, à Paris, le 8 octobre 2025.
La cheffe des Ecologistes, Marine Tondelier, devant Matignon, à Paris, le 8 octobre 2025.

A propos d’un potentiel premier ministre de gauche, la cheffe du parti Les Ecologistes, Marine Tondelier, a expliqué, vendredi sur TF1, n’avoir que « des signaux faibles que c’est en train de bouger dans le camp macroniste ». Elle évoque cependant les récentes déclarations de son homologue de Renaissance, Gabriel Attal, celles de l’ancien ministre de la justice Eric Dupond-Moretti, ou encore celles d’Elisabeth Borne sur un gel de la réforme des retraites. « Tout le monde est en train de bouger sauf Emmanuel Macron, a-t-elle déploré. Il n’a plus aucune excuse (…) pour ne pas nous nommer », a jugé celle dont la formation a notamment été conviée cet après-midi à l’Elysée par le chef de l’Etat.

09:57

Jean-Luc Mélenchon (LFI) réclame « une nouvelle dissolution ou une présidentielle anticipée et rien d’autre »

« Pour nous, la responsabilité du chaos n’est pas à l’Assemblée mais à l’Elysée », a jugé, vendredi, Jean-Luc Mélenchon, lors d’un point presse retransmis sur YouTube. Le fondateur de La France insoumise s’exprimait alors que son parti, comme le Rassemblement national, n’a pas été convié par Emmanuel Macron cet après-midi à l’Elysée avec les autres forces politiques.

Jean-Luc Mélenchon, entouré des députés Clémence Guetté et Eric Coquerel, au siège de LFI, à Paris, le 10 octobre 2025.
Jean-Luc Mélenchon, entouré des députés Clémence Guetté et Eric Coquerel, au siège de LFI, à Paris, le 10 octobre 2025.

L’ex-candidat à la présidentielle a dénoncé les « conciliabules » de ces derniers jours auxquels LFI n’a pas participé car ces rencontres sont, selon lui, une « perte de temps » et « une tentative malsaine de combinaison des contraires ». « Nos députés n’ont pas été élus pour s’entendre avec la Macronie, ni avec le RN, ni avec la droite, mais pour rompre avec leur politique », a-t-il affirmé.

« Nous refusons de renoncer à la fois à la dissolution et à la présidentielle anticipée », a-t-il encore déclaré. La seconde a clairement ses faveurs contrairement à la première qui comporte des « risques majeurs » selon lui. « Le départ d’Emmanuel Macron est une exigence légitime », a-t-il estimé, rappelant que l’ancien premier ministre Edouard Philippe propose désormais également cette solution. C’est « le seul moyen de respecter la dignité de notre peuple et de notre pays », a-t-il martelé.

Il a enfin appelé les partis de gauche du Nouveau Front populaire « à se ressaisir, à renoncer aux exclusives contre les “insoumis” et à faire le choix du retour au programme qui nous a rendus victorieux en 2024 ».

09:10

Agnès Pannier-Runacher, « pas candidate » pour rester au gouvernement

La ministre démissionnaire de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a affirmé vendredi sur Franceinfo qu’elle n’était « pas candidate au prochain gouvernement ». Interrogée pour savoir si elle redeviendrait députée du Pas-de-Calais, au cas où elle ne participerait pas à ce gouvernement, elle a répondu : « Tout à fait. Pour le coup, cela n’enlève rien au combat politique que je souhaite porter. »

« Je suis très engagée sur la réindustrialisation, sur la souveraineté énergétique, sur l’écologie, très engagée sur mon territoire du Pas-de-Calais et je continuerai. Et a fortiori dans un moment où le Rassemblement national engrange les voix », a-t-elle déclaré. Nommée ministre de la transition écologique par Elisabeth Borne en 2024, elle l’est restée dans les gouvernements de Michel Barnier, de François Bayrou et de Sébastien Lecornu.

Elle s’est par ailleurs dite opposée à « une renomination d’un premier ministre macroniste ».

08:41 Pour approfondir

Le RN ouvre la voie à un « accord de gouvernement » potentiellement inédit avec la droite

Par Clément Guillou, Corentin Lesueur, Alexandre Pedro
Elle, de droite ? « J’aurais l’impression de trahir ma nature profonde », campait Marine Le Pen il y a moins d’un an auprès du Monde. A choisir, elle se situait plutôt « au centre » : « On est moins à droite que la droite sur les questions économiques, et moins à gauche que la gauche sur l’immigration : il n’est pas tout à fait fou de dire qu’on a une position centrale. » A défaut de la trahir, la députée du Pas-de-Calais est désormais prête à forcer sa nature pour accéder au pouvoir.

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08:28

Le gouverneur de la Banque de France dit en avoir « assez de ce gâchis politique »

« Je suis comme tous les Français, j’aime notre pays et j’en ai vraiment assez de ce gâchis politique », a déclaré, vendredi sur RTL, gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a dit, vendredi sur RTL. « Il est temps de passer des compromis – ce n’est pas un mot injurieux – et de faire des coalitions », a-t-il ajouté.

Concernant le budget pour 2026, qui doit être présenté au plus tard lundi pour pouvoir être adopté d’ici le 31 décembre, François Villeroy de Galhau a estimé que l’effort de réduction du déficit public devait porter aux trois quarts sur une maîtrise des dépenses publiques. « Les mesures fiscales peuvent agir à titre complémentaire », avec « des mesures temporaires (…) dans le sens de la justice fiscale », a-t-il estimé. Ces mesures doivent épargner les classes moyennes et les entrepreneurs, selon lui.

Après un déficit public attendu à 5,4 % du produit intérieur brut (PIB) en 2025, François Villeroy de Galhau a estimé nécessaire de le réduire « d’au moins 0,6 » point l’an prochain afin d’atteindre en 2029 le maximum de 3 % autorisé par Bruxelles, indispensable pour stabiliser le niveau de la dette publique. « Je crois qu’il serait souhaitable que le déficit ne dépasse pas 4,8 % [du PIB] en 2026 », a-t-il déclaré, alors que le premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu a évoqué un niveau sous 5 %.

08:24

Gabriel Attal (Renaissance) appelle Emmanuel Macron à « partager le pouvoir »

Gabriel Attal, président du groupe Ensemble pour la République à l’Assemblée nationale, secrétaire général du parti Renaissance, sur France 2, espère que, si le président de la République, Emmanuel Macron, reçoit les forces politiques vendredi à l’Elysée, « c’est aussi pour les entendre ».

« Il y a plus que besoin de se parler », a-t-il jugé. Selon lui, il faut avant tout parler du fond. « Il faut mettre le quoi avant le qui », a martelé l’ex-premier ministre, appelant à « trouver un compromis entre partis politiques ». Dans le cas contraire, M. Attal redoute que les mêmes causes « produisent les mêmes effets ». Il a aussi appelé M. Macron à « partager le pouvoir » et à ne pas donner le sentiment « de garder la main sur tout ».

M. Attal a également expliqué qu’il ne partageait pas la position d’Edouard Philippe qui a appelé à une présidentielle anticipée. « Je m’y suis toujours opposé », a-t-il déclaré, car ce serait selon lui « un affaiblissement de nos institutions ».

08:09

« Une crise d’une gravité sans précédent », pour Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes

Le temps presse. Dans une interview au Parisien vendredi, le premier président de la Cour des comptes et président du Haut Conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, s’alarme d’une « crise d’une gravité sans précédent ». Il rappelle qu’un premier ministre doit être nommé avant lundi afin que le budget puisse être présenté en conseil des ministres à cette date. « La seule chose qui ferait qu’il n’y ait pas de budget, c’est qu’on ne parvienne pas à nommer un premier ministre. S’il y en a un, nous resterons dans les temps », affirme-t-il.

Il souligne également que ce projet de loi de finances ne peut pas être différent de la copie déjà prête qui a été envoyée au Haut Conseil des finances publiques. « Cela poserait d’un point de vue légal un problème inédit, juge M. Moscovici. Nous serions hors délai. Cela ne signifie pas qu’il n’y a pas une marge de manœuvre très importante pendant le débat au Parlement. » Il note au passage que Sébastien Lecornu a annoncé « un objectif de déficit à 4,7 % pour l’an prochain dans sa saisine du Haut Conseil » et que « maintenant, on évoque moins de 5 % ». « C’est très différent », déclare-t-il.

Pour lui, « un gouvernement purement technique, cela n’existe pas ». « Le gouvernement est forcément politique, estime l’ancien socialiste. Mais il peut être dirigé par une personnalité dotée d’une expertise particulière et détachée des partis politiques. » Interrogé pour savoir s’il ira à Matignon si on lui propose, il répond que « la question ne [lui] a jamais été posée ».

07:37 Urgent

Emmanuel Macron convie les forces politiques, sauf le RN et LFI, à 14 h 30 à l’Elysée

Emmanuel Macron, au Quai d’Orsay, à Paris, le 9 octobre 2025.
Emmanuel Macron, au Quai d’Orsay, à Paris, le 9 octobre 2025.

Le président de la République, Emmanuel Macron, a proposé aux forces politiques, sauf le RN et LFI, de s’entretenir avec elles à 14 h 30 à l’Elysée. Selon l’invitation consultée par Le Monde, sont conviés :

  • Gabriel Attal (Renaissance)
  • François Bayrou et Marc Fesneau (MoDem)
  • Edouard Philippe et Paul Christophe (Horizons)
  • Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez (Les Républicains)
  • Olivier Faure et Boris Vallaud (Parti socialiste)
  • Marine Tondelier et Cyrielle Chatelain (Les Ecologistes)
  • Fabien Roussel et Stéphane Peu (Parti communiste français)
  • Laurent Panifous (groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires)
  • Hervé Marseille (Union des démocrates et indépendants)
  • Guillaume Lacroix (Parti radical de gauche)
  • Nathalie Delattre (Parti radical)

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07:25

Un nouveau premier ministre dans la journée ?

Quel premier ministre à Matignon ? Emmanuel Macron doit mettre fin vendredi à cinq jours de suspense et tenter une nouvelle fois de désamorcer la crise politique, qui ne cesse de s’aggraver.

Le chef de l’Etat a promis de nommer un premier ministre d’ici à « vendredi soir » après la démission, lundi, de Sébastien Lecornu, ponctuée par deux jours de négociations supplémentaires pour tenter d’arracher, en l’absence de toute majorité, un accord de non-censure du futur gouvernement.

Rien n’a filtré sur l’heure et les modalités d’une annonce. L’Elysée n’a pas non plus donné d’indications sur une éventuelle prise de parole du président, qui ne s’est pas exprimé sur la situation intérieure depuis cette nouvelle déflagration politique et qui pourrait aussi prendre la parole pendant le week-end.

Jean-Louis Borloo, 74 ans, qui a longtemps été maire de Valenciennes et dont le nom a été évoqué, a assuré jeudi soir depuis Toulouse ne pas avoir eu de contact avec l’Elysée, souhaitant avant tout que le président « nomme un gouvernement (…) pour donner un cap ». Plusieurs responsables politiques prêtent toutefois à Emmanuel Macron la tentation de reconduire Sébastien Lecornu, au risque d’ulcérer les oppositions et d’accélérer la censure de la nouvelle équipe.

06:00 Pour approfondir

Quiz : êtes-vous incollable sur la crise politique ?

Par Lili Pateman
Vous suivez chaque soubresaut de la crise politique française comme un nouvel épisode de la série Baron noir ? Ou vous avez, au contraire, besoin de vous remettre les idées au clair sur la façon dont on en est arrivé là ? Dans les deux cas, ce quiz est fait pour vous !
05:20 Pour approfondir

« Emmanuel Macron ne peut plus et ne doit plus se comporter comme l’homme fort du régime »

Par Denis Baranger, Olivier Beaud
Il est difficile, pour les citoyens de ce pays, de ne pas avoir été stupéfaits par la « séquence » de ces deux derniers jours, allant de la première démission de Sébastien Lecornu à sa reconduction, apparemment quelque peu forcée, en vue de procéder à une nouvelle série de consultations en vue de former, aux forceps, un gouvernement pour la France. Cette phase, il faut bien le dire, peu glorieuse pour nos institutions et notre classe politique, donne aux constitutionnalistes matière à quelque ébahissement.

Lecture : 4 min.

05:00 À retenir

Le point sur la situation, vendredi 10 octobre à 5 heures

  • Emmanuel Macron doit mettre fin, vendredi, à cinq jours de suspense et tenter une nouvelle fois de désamorcer la crise politique en cours, en nommant un premier ministre après la démission, lundi, de Sébastien Lecornu. Cette annonce se fera sur la base des conclusions des négociations menées mardi et mercredi par le premier ministre démissionnaire pour tenter d’arracher, en l’absence de toute majorité, un accord de non-censure du futur gouvernement.
  • Rien n’a filtré sur l’heure et les modalités d’une annonce. L’Elysée n’a pas non plus donné d’indications sur une éventuelle prise de parole du président, qui ne s’est pas exprimé sur la situation intérieure du pays depuis le renoncement de Sébastien Lecornu, ce dernier ayant déclaré, mercredi soir, que sa « mission [était] terminée ».
  • Alors que son nom circule pour Matignon, l’ancien ministre centriste Jean-Louis Borloo a assuré, jeudi soir, ne pas avoir eu de contact avec l’Elysée, souhaitant avant tout que « ces dix-huit mois [avant la présidentielle] soient utiles », et appelant le futur gouvernement à dresser une véritable feuille de route, plutôt que se focaliser uniquement sur un budget.
  • Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, la secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier, et son homologue du Parti communiste, Fabien Roussel, ont appelé Emmanuel Macron à choisir une cohabitation avec la gauche. Les trois responsables politiques soulignent que « l’échec des gouvernements successifs n’est rien d’autre que le refus d’un changement de politique sur des aspirations majoritaires dans le pays » comme le rejet du recul de l’âge de départ à la retraite ou la demande d’une fiscalité plus forte des plus riches et du capital.
  • Le ministre de l’intérieur démissionnaire et patron du parti Les Républicains, Bruno Retailleau, a, lui, exprimé son refus de participer à un gouvernement dirigé par un premier ministre de gauche ou macroniste, tout en répétant qu’il s’opposait à une suspension de la réforme des retraites.
  • Sébastien Lecornu a estimé que le projet de budget 2026, détonateur de la crise actuelle avec la censure de François Bayrou le 8 septembre, pourrait être présenté lundi en conseil des ministres, soit la date butoir pour qu’il soit adopté d’ici à la fin de l’année par le Parlement. La France disposera d’un budget en 2026, qui sera « bon » pour les déficits et la croissance, et elle respectera ses engagements européens, a assuré, de son côté, Roland Lescure, le ministre de l’économie démissionnaire.
  • Persuadé de pouvoir remporter de nouvelles législatives anticipées, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a, lui, tendu de nouveau la main aux Républicains (LR) pour « une union la plus large possible ». Mais il a exclu de faire alliance avec le patron des Républicains, Bruno Retailleau, qui, selon lui, « a fait le choix de se fondre dans le macronisme »
05:00

Bonjour à toutes et tous

Bienvenue dans ce direct consacré à la crise politique en France alors qu’Emmanuel Macron doit nommer un premier ministre.

Vous pouvez consulter notre live précédent en suivant ce lien.

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