 
Le gouvernement espagnol a introduit, en septembre, des “mesures urgentes contre le génocide à Gaza et en soutien à la population palestinienne”. Le décret royal inclut un embargo sur les armes étendu à Israël et interdit l’importation, l’exportation ou la promotion de biens et services provenant des colonies illégales en Cisjordanie.
Dans la foulée, la banque catalane Banco Sabadell a demandé aux propriétaires d’entreprises israéliennes de signer des déclarations confirmant qu’ils ne mènent aucune activité liée aux colonies illégales israéliennes.
Les clients concernés dénoncent un traitement discriminatoire : certains disent avoir des fonds bloqués, d’autres envisagent des poursuites.
La banque a répondu publiquement en affirmant qu’elle applique la nouvelle législation de conformité de ce décret royal.
Les clients ayant des activités en 1srael doivent remplir un formulaire détaillé dans lequel ils doivent confirmer que “l’exportation ou l’importation des biens/services inclus dans cette transaction ne viole pas les restrictions énoncées dans le décret royal no 10/2025 du 23 septembre”.
Un représentant de la banque a expliqué à des médias qu’un examen préalable et une documentation sont nécessaires avant d’approuver chaque transaction et que chaque paiement doit désormais être approuvé par le département de conformité de la banque.
Ce décret espagnol montre qu’il est possible d’agir depuis l’Europe pour faire pression sur 1sraël et mettre fin à la complicité économique avec un régime qui pratique la colonisation et l’apartheid.
Le boycott à titre individuel est une arme, mais qui doit être accompagné de mesures économiques et financières prises par les Etats.




 
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