![Peut être une image de talon de billet et texte qui dit ’RENCONTRE AVEC L'AUTRICE CATHERINE MERY Samedi 15 novembre 2025 à 15h Méd. du centre-ville ፋቅ +18ans L'autrice beauvaisienne Catherine Mery présentera son Leur usine, nos vies, nos morts De Lockheed à Bosch, Beauvais 1956-2020. Une rencontre en lien e la séquence thématique autour du travail portée par l'ASCA. CATNERINE器 MÉNY LEUR USINE, NOS VIES, NOS MORTS DE LOCKHEED À BOSCH BEAUVAIS [1956-2020] חצ0רוש SYLEPSE האוה 友 ABRSCHE’](https://scontent-mxp1-1.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/572800370_24850740431203964_6453187954588465386_n.jpg?stp=dst-jpg_p526x296_tt6&_nc_cat=106&ccb=1-7&_nc_sid=833d8c&_nc_ohc=A-xgA5NR3OYQ7kNvwFECfMJ&_nc_oc=AdkPcTT9X7qv8DWmrOeA1oxdw24wsH6RFGpsMpapydxOhVDZwXHyLYRIrcWH1hFAdXc&_nc_zt=23&_nc_ht=scontent-mxp1-1.xx&_nc_gid=JQzab_i6AYf-L_ataqY9eQ&oh=00_AfccxLtCLJz0qfh-ujvvBlt36aicSJI9X5Op4MFOdCYWKQ&oe=6909D143)
Hommage aux salariés de Bosch, Catherine Méry sort un livre mémoire
Compagne durant 34 ans d’un militant syndical de l’usine Bosch, Catherine Méry a écrit un livre en hommage à ses combats et de ceux des salariés, jusqu’à la victoire lors du procès de l’Amiante.
Catherine Méry est retraitée de l’Education Nationale. Arrivée à Beauvais en 1982, tour à tour institutrice puis psychologue scolaire, elle fut une étudiante puis une militante syndicaliste et politique engagée, une femme de convictions, bénévole dans différentes associations de solidarité. Quand elle a pris sa retraite, elle a entrepris un travail de mémoire en hommage aux combats de celui qui avait partagé sa vie durant 34 ans.
“C’est un travail de mémoire que j’effectue, un hommage à ceux qui se sont battus dans l’usine Bosch. Je voulais leur donner la parole, ce sont leurs traces.” Elle s’est plongée dans les archives qu’elle tenait de son compagnon, militant syndicaliste chez Lockheed, devenue au fil du temps, DBA, Bendix et enfin Bosch.
En 1976, cet équipementier automobile était l’un des poumons industrielles de Beauvais. Il a compté jusqu’à 2 700 salariés pour tomber à 800 dans les années 2000 avant de fermer en 2009. “Il y avait beaucoup d’archives politiques. A partir de 2014, les archives ont été déposées aux Archives départementales et elles ne seront consultables que dans 50 ans”
L’ouvrage qui paraîtra en novembre reprend l’histoire de ce site entre 1956 et 2020. Catherine Méry a choisi de la relater en 4 parties. La première aborde les combats de la CFDT à partir de 1970. “Nous avons revendu les montres LIP pendant 3 ans et aidé des militants de Solidarnosc”.
A ces actions de soutien, on peut ajouter la diffusion des 32 numéros de “la Taupe rouge, de tracs, d’une interview de Walter Amsallem”. Grâce à ces luttes, les salaires ont été augmentés. “C’était un état d’esprit lumineux qui nous portait”. La deuxième partie traite des années 1980. Un plan social en 1985 avec la suppression de 887 emplois, la lutte de Solange militante CGT et conseillère municipale, des extraits des brèves de Lutte Ouvrière.
La troisième partie relate la période de 2000 à la fermeture en 2009. ” J’ai inclus un témoignage de Caroline Cayeux, des passages de procès, de manifestations et de conseils municipaux “. Quant à la quatrième partie, elle y aborde le procès de l’amiante présente sur la chaîne de production jusqu’en 1985. “J’y ai ajouté des paroles de l’avocate qui a défendu les salariés.”
Pour rappel, l’interdiction d’exposer des salariés à l’amiante est tombée le 1er janvier 1997 et à dater de 1998, les salariés ont pu commencer à partir en retraite anticipée pour exposition à l’amiante. En 2020, lors du procès devant le Conseil d’Etat, “les salariés ont eu gain de cause mais beaucoup avaient déjà disparu”. Dont notamment son compagnon Gaby Hauet, décédé d’un cancer foudroyant en 2019.
Elle qui a partagé toutes les luttes a su rendre son ouvrage émouvant basé sur de l’humain, des témoignages de ceux qui se sont battus, qui ont cru à leur bon droit. Cette militante attend encore le désamiantage du site.
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