La Niouzeletteur de Pacôme Thiellement : Chasser le fantôme

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Le souffle de l’info

Adoncques le premier épisode de la troisième saison de L’Empire n’a jamais pris fin a été mis en ligne dimanche dernier sur cette bonne vieille Youtouberie. Le douze. Mais pas à dix heures. Après douze heures. D’habitude c’est à dix heures, je sais. La journée fut compliquée. Il y a eu des couacs, des micmacs, des badiwaks. Les fantômes se sont excités. Mais tout est accessible désormais.

Episode nommé Napoléon Bonaparte, l’homme qui nous inventa.
Mais, pour la vignette, épisode aussi appelé : De Napoléon à Macron, l’arnaque (totale) du “grand homme”.
Avec cette merveilleuse équipe :
Cyprien Bisot à l’image
Mehdi Lakhal assistant montage
Margaux Simon au graphisme
Morgane Sabouret au graphisme
Baptiste Veilhan à la musique
Théo Duchesne au son
Mathias Enthoven à la réalisation
Ameyes Aït-Oufella à la réalisation et au montage
Avec, à la direction, la production, la publication : Soumaya Benaïssa, Denis Robert, Hicham Tragha.
Et puis Françoise Holzer, Olivier Kautz, Lisa Legeay, Oriane Marty, Eric Priou, Dominique Soubrane, Houssem Toumi. Merci à Blast et à toute l’équipe de Blast.
Avec l’aide de l’historienne Marie-Aimée Romieux et des historiens Raphaël Carbonne et Karl Zimmer. Merci à eux.
Et puis les livres prêtés par Pierre Girier-Timsit. Merci à lui.
Et puis une photo de Cavanna par Arnaud Baumann. Merci à lui. Merci à eux.
Et puis le petit montage à deux minutes et cinquante-cinq secondes (“I’m just tryna be myself / I got everbody mad at me for it”) qu’on a récupéré sur les internets et qui n’est pas, contrairement à ce qui a été inscrit au générique de fin, de Maobigschlong mais d’Alsaace. Merci à Alsaace si elle nous lit.
Et puis il y a, à une heure et quarante-et-une minutes, quelqu’un qui me manque.

https://www.youtube.com/watch?v=pJRyXZP5OIk&t=4929s

Adoncques le texte est également en ligne, plus long, avec plus de détours, déviations, contournements, retournements, etc. On vous encourage à le lire si vous aimez l’épisode. Même si vous avez déjà vu l’épisode. C’est deux voyages différents, et ils ne sont pas exclusifs l’un de l’autre. Ils ne s’annulent pas. Ils se complètent.

Napoléon Bonaparte, l’homme qu’on nous inventa
Napoléon Bonaparte, l’homme qu’on nous inventa

Et puis…

Quelques jours plus tard, le quinze octobre, un mercredi, le deuxième tome de L’Empire n’a jamais pris fin sortait aux éditions Florent Massot et Blast, et on le lançait, au Monte-en-l’air, avec Denis Robert.
https://actualitte.com/livres/836981/extraits/l-empire-n-a-jamais-pris-fin-pacome-thiellement-9782380354928

On le lançait, c’est-à-dire on faisait le lancement. On n’a lancé le livre sur personne. Personne n’a été blessé durant l’écriture et la publication de L’Empire n’a jamais pris fin. Du reste, je n’attaque que les fantômes. Je suis persuadé qu’on pourrait très bien vaincre sans commettre de violence sur les vivants si on pouvait s’en prendre librement et efficacement aux morts dont ils subissent l’emprise. Mais nous laisseront-ils faire ? Hélas. Les hommes tristes aiment leurs statues. Ils les écoutent parler toute la journée. Les statues les mettent en état d’hypnose. Et à travers celle-ci les hommes tristes qui nous gouvernent font le mal que leur demandent les fantômes affamés de Richelieu, Colbert, Louis XIV, Napoléon, etc. Tous ces princes des ténèbres. Tous ces êtres que rien n’a délivré et qui ne nous délivreront de rien. On n’en peut plus. Qu’on en finisse.

Et puis…

Et puis mercredi prochain (et puis mercredi vingt-deux) au cinéma L’Archipel, ce sera le grand retour de notre petit ciné-club commun, Bertrand Mandico, Stéphane du Mesnildot et moi. Brûlez vos larmes. Cette fois-ci, on passera L’Important c’est d’aimer d’Andrzej Zulawski. Avec Romy Schneider, Klaus Kinski, Jacques Dutronc, Claude Dauphin, Fabio Testi, Roger Blin. Un des films qui m’a le plus hanté. A tous niveaux. Dans toutes ses couches, tous ses détails. Et dans tout ce qui n’y est pas. Toutes les scènes perdues, peut-être à jamais. Et toutes les significations possibles. C’est vraiment le labyrinthe. Alors on va ensuite se partager l’analyse, à trois, comme on avait fait pour Le Jour du Fléau il y a quelques mois.
Réservez. Je vous le dis à chaque fois, mais à chaque fois ou presque, c’est le cas : il est préférable de réserver. Alors réservez.

Et puis… Et puis…

Rien à voir mais a été mise en ligne sur la bonne vieille Youtouberie mon intervention sur David Lynch au NIFFF, le Neuchâtel International Fantastic Film Festival. Intervention de cet été. Intervention appelée : David Lynch, cinéaste a-genre. Je n’y redis pas ce que je dis habituellement sur Lynch. Tout d’abord parce qu’on avait l’idée, avec le NIFFF qui m’a invité et surtout Kate Reidy avec qui j’en avais parlé longuement par téléphone, qu’il fallait parler autrement de Lynch cette fois, ce serait bien que je ne redise pas mes choses habituelles sur Lynch. Et donc, puisque Lynch est mort et qu’on le célébrait dans un festival de film fantastique, parler de Lynch par rapport au cinéma fantastique. Et par rapport au cinéma en général. Parler de Lynch par rapport aux genres du cinéma. De Lynch par rapport à son rapport au cinéma. Merci au NIFFF. Merci à Kate Reddy.

On récapitule (ça ira vite) :
Mercredi 22 octobre à 20h au cinéma L’Archipel, 17 boulevard de Strasbourg 75010 Paris : L’Important c’est d’aimer d’Andrzej Zulawski, suivi d’un décorticage à trois voix avec Bertrand Mandico et Stéphane Mesnildot.

Bonne quatorzaine, les amis.

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