Transformons leur budget en supplice chinois !

Par aplutsoc le 16 octobre 2025

Avec 271 voix, la motion de censure portée par LFI a été rejetée à 18 voix près de la barre des 289 nécessaires. Dans le détail, 7 socialistes sur 69 n’ont pas suivi la consigne de leur parti mais, à contrario, 3 écologistes (Delphine Batho, Dominique Voynet et Catherine Hervieu ) et 2 communistes (Yannick Monnet et la députée polynésienne Mereana Reid Arbelot ) ne l’ont pas voté là où un LIOT et même un LR l’ont fait.

Pour celle du RN et de son allié UDR, elle n’a récolté que les seules voix de leurs groupes respectifs auxquelles il faut cependant ajouter celles de 3 LR soient 144 au total.

C’est donc la poursuite du bail précaire accordé au gouvernement Lecornu II, qui va permettre d’ouvrir la discussion sur les budgets de l’État et de la Sécurité Sociale où la promesse de suspension de la réforme des retraites ne doit pas être l’arbre qui cache… une forêt de régressions !

A noter que dans l’hémicycle, il n’y avait que les député-es censeurs, c’était présence minimale du côté du bloc central qui soutient donc le gouvernement comme la corde soutient le pendu.

Le chantage à la dissolution s’éloigne un peu comme la crise politique va désormais se cristalliser sur l’adoption ou pas des budgets, si le gouvernement n’est pas censuré d’ici là tant la situation reste instable (il faut se souvenir que celui de Barnier a chuté l’an dernier sur le PLFSS).

Alors que les syndicats savourent encore la victoire – ou plutôt le recul – sur la réforme emblématique des retraites, il est temps que le monde du travail, la jeunesse et les retraité-es, tous visés par les dits budgets qui vont s’attaquer pèle mêle aux tickets restaurants, aux salaires des apprenti-es et aux pensions, prennent eux-mêmes leurs affaires en main.

Ca tombe bien : les assemblées générales qui se sont structurées autour de la journée de mobilisation du 10 septembre, qui a déjà fait tomber un gouvernement, appellent à faire de celle du 15 novembre, soit en pleine discussion budgétaire, une nouvelle étape dans le rapport de force avec une montée nationale à Paris. Nous avons donc 30 jours devant nous pour renverser la table !

Le 16/10/2025.

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