UNE JUGE ANTI-TRUMP MENACÉE DE MORT ET SA MAISON INCENDIEE

UNE JUGE ANTI-TRUMP MENACÉE DE MORT ET SA MAISON INCENDIEE
LE FASCISME C’EST CA !
La maison d’un juge démocrate, Diane Godstein, s’enflamme quelques jours après que Trump et Miller ont qualifié les juges de « traîtres » !
La rhétorique incendiaire de l’administration Trump semble avoir conduit à une tragédie choquante : la maison d’un juge de Caroline du Sud a été réduite en cendres lors d’un incendie suspect ce week-end à Edisto Beach, en Caroline du Sud. Trois membres de sa famille ont été hospitalisés pour de graves blessures.
Il ne s’agit probablement pas d’un incident isolé. C’est un avertissement et le signe avant-coureur d’actes d’intimidation et de vengeance encore plus draconiens de la part d’une administration déterminée à détruire ceux qui s’opposent à sa marche vers un contrôle autoritaire.
La juge Diane Goodstein, de la Cour de circuit de Caroline du Sud, recevait des menaces de mort depuis des semaines après avoir décidé d’empêcher temporairement la commission électorale de l’État de transmettre les fichiers des électeurs au ministère de la Justice. Cette décision avait été condamnée par Harmeet Dhillon, procureure générale adjointe aux droits civiques nommée par Trump, et finalement annulée par la Cour suprême de l’État de Caroline du Sud.
Par ailleurs, Stephen Miller, conseiller extrémiste de Trump, a publié des articles incendiaires accusant d’« insurrection légale » les juges qui se prononcent contre l’administration et les qualifiant de « traîtres », dans une campagne de désinformation inspirée des méthodes du ministre de la Propagande nazi Joseph Goebbels. Trump lui-même a qualifié de « lunatique de gauche radicale » et de « fauteur de troubles et agitateur » les juges qui ont statué contre ses décrets inconstitutionnels.
L’incendie, précédé d’une forte explosion, fait actuellement l’objet d’une enquête pour incendie criminel par la Division de l’application de la loi de l’État de Caroline du Sud. La juge Goodstein n’était pas présente lorsque l’explosion et le brasier qui a suivi ont détruit sa maison, mais son mari et son fils y étaient. Ils ont dû échapper aux flammes en sautant par une fenêtre et d’un porche depuis un « rez-de-chaussée surélevé », ce qui leur a valu des fractures nécessitant une hospitalisation. Ils ont ensuite dû être évacués du jardin en kayak, selon le New York Times. Ces derniers mois, les juges fédéraux statuant contre les actions de l’administration Trump ont reçu des messages vocaux menaçants, des livraisons de pizzas anonymes (une tactique destinée à signaler la connaissance de l’adresse du domicile d’un juge) et un harcèlement virulent. Un juge fédéral du Rhode Island, par exemple, a signalé plus de 400 messages de menaces après avoir bloqué les initiatives de Trump concernant l’aide fédérale. Les juristes avertissent désormais que, sans contrôle, ce type d’intimidation sape les fondements mêmes de la démocratie. Les tribunaux ne peuvent tout simplement pas fonctionner dans la crainte de la violence.
« J’entends partout dire que les juges s’inquiètent pour leur propre sécurité. Certaines personnes sont exaspérées par les propos incendiaires de notre président et des membres du Congrès à leur sujet. Des responsables publics ont légitimé les attaques contre des juges avec lesquels ils sont en désaccord », a déclaré au Guardian Nancy Gertner, ancienne juge et actuelle professeure de pratique à l’Université Harvard.
Cette attaque contre le juge Goodstein n’est pas un acte isolé. Elle s’inscrit dans un schéma de violence politique visant ceux qui exercent un contrôle sur les ambitions de Trump. Ces menaces se transforment désormais en danger réel. Et tandis que les flammes s’éteignent, le message reste brûlant : si vous vous dressez contre Trump, vous risquez d’en payer le prix fort.
Si la démocratie veut survivre, nous ne pouvons pas faire comme si cela n’avait aucune importance. Nous devons exiger une enquête complète et transparente. Nous devons insister sur la protection des juges qui statuent contre des intérêts puissants. Nous devons demander des comptes à ceux qui attisent la violence avec un langage incendiaire. Car cibler les tribunaux, c’est cibler la justice. Et quand la justice s’effondre, tout le reste s’écroule avec elle.
(Occupy democrats)
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