Et puis je vous annonce la sortie d’un sacré livre, Le fouet de l’âme. Une anthologie de textes drôles du Moyen-Age, traduits magnifiquement par Bertrand Rouziès-Léonardini. Avec Jean Bodel, Raimondin, Watriquet de Couvin, Eustache Deschamps et Le Monologue du franc-archer de Bagnolet, chef-d’oeuvre que Rabelais connaissait par coeur. C’est édité par les éditions Lurlure et c’est fantastique. Lisez-le.
https://lurlure.net/fouet-l-me-ou-rire-difiant
Histoire de reprendre cette tradition d’achever la niouzeletteur avec un morceau de Frank Zappa (pourquoi ? parce que) je vous recommande celui-ci : The Deathless Horsie. Quel titre. Comment traduit-on ça ? Le dada auquel il manque la deadeath ? Le petit cheval privé de mort ? Le Sans-Mort Chevaval est un des thèmes qui m’émeut le plus de Zappa, beau comme les Minutes de sable de Jarry. Difficile de dire pourquoi mais quelque chose en lui me bouleverse, me fait trembler, me tend la main. Dans son étrangeté il porte en lui une nostalgie immémoriale. Dans l’au-delà, on me dirait : Tu ne peux écouter que Zappa. Je répondrais : Si c’est The Deathless Horsie, je suis content.
https://www.youtube.com/watch?v=6hlUKj42nYo
Bon Samhain, les amis.
 
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