Une volte-face sans précédent. Trump appelle les élus republicains à voter la résolution en faveur de la publication du dossier des enquêteurs sur son ami Jeffrey Epstein, le criminel et trafiquant sexuel (« a terrific guy »). Ce tournant a 180° était rendu indispensable par les dizaines de defections d’élus republicains, que les excommunications trumpistes ne parvenaient plus à faire rentrer dans le rang.
L’aspirant despote ne renonce pas pour autant (ce n’est pas dans sa nature). Il tentera de rendre la publication compatible avec sa thèse: « le problème Epstein, c’est le problème des Democrates, pas le problème des Republicains ». Mais si le dossier était si accablant pour des personnalités Democrates comme Clinton, comment expliquer que Trump et ses sbires ne l’aient pas exploite dans ce sens, au cours des neufs mois écoulés ?
Il est plus que probable que les noms de Democrates figurent dans le dossier. Mais celui-ci contient surtout le nom de Trump, et peut être des photos compromettantes… Comment se sortir de cette situation de plus en plus menaçante pour lui? Cette question doit hanter Trump jour et nuit. Il est capable d’y apporter les réponses les plus radicales et les plus dangereuses. Une guerre contre le Venezuela, par exemple: « moi, je m’occupe des vrais problemes »…
A suivre. On notera que le vice-president J.D. Vance n’est pas en première ligne de la défense de son Chef dans l’affaire Epstein. Il est au contraire remarquablement discret. Comme s’il attendait son heure dans la coulisse…
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