Le fascisme au sein de l’actuel gouvernement d’Israë

L’Etat d’Israël est un Etat criminel, qui peut l’ignorer, même s’il ne veut pas le reconnaître. Ce qu’on sait moins, c’est ce que dit cet Israélien, proche d’Yitzhak Rabin qui fut assassiné par un fanatique sioniste. Cet Etat criminel, qui génocide des Palestinien.ne.s, a promu en son sein, à des postes clés pour mener ce génocide, ceux qui s’affirment solidaires de l’assassinat de l’ancien Premier ministre israélien, commis en 1995.

Celui-ci, après des années de participation zélée à la colonisation et à la répression des Palestinien.ne.s, en tant que militaire, puis, en tant que responsable politique en occupant le poste de Ministre de la Défense(1), opéra une volte-face dans la première moitié des années 90 du siècle dernier, lors de son second mandat de Premier ministre : il signa les Accords d’Oslo, ce qui permit la création de l’Autorité Palestinienne, et reconnut l’OLP. Il signa, par là, sa mort, approuvée par les suprémacistes juifs d’où émergèrent Bezalel Smotrich et Itamar Ben-Gvir (2). Engagés, dès leurs débuts politiques dans une radicalisation fasciste ouverte du projet colonial juif, ils la concrétiseront par leur accès au gouvernement d’où ils poussent aujourd’hui à la roue pour exterminer ou déporter les Palestinien.ne.s !

(1) A ce poste de Ministre de la Défense il prit des mesures radicales pour lutter contre la première intifada. Il déclara ainsi devant « la Knesset : « Nous imposerons la loi et l’ordre dans les territoires occupés, même si cela doit se faire dans la douleur », précisant devant ses collaborateurs : « S’il le faut, brisez-leur les bras et les jambes ! » » (note Wikipedia)

(2) Itamar Ben-Gvir appela à l’assassinat d’Yitzhak Rabin quelques semaines avant que l’assassin ne passe à l’action.