Le groupe Bolloré, premier actionnaire de Vivendi, en passe d’échapper à une facture colossale

L’avocat général de la Cour de cassation recommande de désavouer la Cour d’appel qui avait considéré, en avril, que le groupe breton exerçait un « contrôle de fait » sur Vivendi. Une cassation sans renvoi est envisagée pour clore ce dossier brûlant.

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C’est une décision de justice qui vaut entre 6 et 9 milliards d’euros, selon les estimations, pour le groupe Bolloré et son actionnaire de contrôle, Vincent Bolloré. La Cour de cassation se prononcera le 28 novembre pour savoir si le groupe breton, premier actionnaire de Vivendi, devra ou non indemniser les minoritaires de l’ancienne société du CAC 40. Sans doute l’une des plus importantes décisions prise depuis des décennies par la haute juridiction en matière de droit boursier. En début de séance mercredi, après la publication de notre article, l’action Vivendi chutait à la Bourse de Paris.

Ce feuilleton judiciaire et financier tient en haleine la place de Paris depuis que le conglomérat présent dans les médias, la communication et l’édition s’est coupé en morceaux, le 16 décembre 2024, pour donner naissance à quatre entreprises cotées : Canal+, Havas, Louis Hachette Group et un Vivendi rétréci. Le 22 avril, la cour d’appel de Paris avait rendu un arrêt défavorable au milliardaire. Celui-ci s’était pourvu en cassation. Il semblerait

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