Le plan de sauvetage financier de l’Argentine revu à la baisse. Selon le Wall Street Journal, plusieurs banques américaines ont décidé de faire machine arrière sur le prêt de 20 milliards de dollars qu’elles négociaient avec Buenos Aires. Les banquiers privilégieraient désormais un prêt de moindre ampleur à court terme.
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Avec notre correspondant à Buenos Aires, Théo Conscience
Les révélations du Wall Street Journal ont immédiatement fait chuter les actions et les bons de la dette argentine, forçant même le ministre de l’Économie argentin à démentir les informations du journal américain. « Nous n’avons jamais parlé d’un sauvetage ou de la somme de 20 milliards de dollars avec les banques », a assuré Luis Caputo sur le réseau social X.
C’est pourtant le secrétaire au Trésor américain Scott Bessent lui-même qui l’avait annoncé au mois d’octobre. Alors que gouvernement de Javier Milei était en pleine tourmente financière à l’approche des élections législatives, les États-Unis de Donald Trump avait volé au secours de leur allié avec un plan de sauvetage financier en deux volets : 20 milliards de dollars du Trésor américain sous forme d’un échange de devise, et 20 milliards de dollars prêtés par des banques privées.
Si l’échange de devise a bien été activé, les banques ont décidé de réduire la voilure, refroidies selon la presse argentine par le refus du Trésor américain de garantir leur investissement. À la place des 20 milliards de dollars évoqués, les banquiers envisageraient désormais un prêt à court terme quatre fois moins important, juste assez pour aider l’Argentine à payer une dette d’environ 4 milliards de dollars qui arrive à échéance au mois de janvier.
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