On entre dans l’ère post-Trump

Jacques Chastaing

Acculé avec un camp républicain qui s’est levé contre lui pour l’obliger à publier les dossiers du pédophile Epstein qui le terrorisent, une Cour suprême qui pourrait bien annuler ses droits de douane le cœur de sa politique, des Etats républicains qui les uns derrière les autres refusent de se plier à ses redécoupages électoraux et des juges ou des électeurs qui annulent les redécoupages déjà réalisés, un effondrement du vote républicain le 4 novembre, des électeurs des districts scolaires qui rejettent à 100% ses candidats et ses programmes, des juges qui bloquent de plus en plus systématiquement tous ses décrets, des habitants qui se lèvent en masse comme à Charlotte ou Chicago pour contrer et paralyser la chasse aux migrants de sa police raciste de l’immigration ICE, des millions de manifestants dans les rues pour exiger sa destitution comme encore demain le 22 novembre à Washington, Trump, menacé de complicité de pédophilie ou de pédophilie, à moitié fou, en perdition cognitive de plus en plus visible et accélérée, essaye de reprendre la main sur une situation qui lui échappe et un parti républicain qui commence à envisager son avenir sans lui, a appelé hier à tuer, à pendre six élus démocrates qui n’avaient fait que rappeler aux forces armées que leur premier devoir était de défendre la Constitution comme le dit leur serment et donc de refuser d’obéir aux ordres illégaux. Pour Trump, qui confond sa personne et la Constitution, c’est un acte de sédition qui mérite la peine de mort.
Mais en ce jour du 21 novembre où les anciens combattants manifestent contre lui, ses propos ont soulevé une indignation nationale ajoutant un peu plus à sa mort politique. Un barrage a été levé, on entre dans l’ère post-Trump
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