En ce jour de mémoire et de dignité, vœux fraternels à toutes celles et ceux qui, à La Réunion, portent l’héritage de l’abolition de l’esclavage du 20 décembre 1848.
Mais que cette commémoration reste lucide. L’abolition a mis fin à un système juridique, pas à tous les systèmes de domination. La vraie liberté ne sera pas atteinte tant que nos corps, nos esprits et notre organisation collective resteront marqués par la dépendance et l’aliénation coloniale vis-à-vis de Paris.
Honorer nos ancêtres, ce n’est pas seulement se souvenir.
C’est continuer le combat pour une émancipation réelle, une décolonisation des consciences, des institutions et du système.
Bonne fête du 20 décembre. La mémoire est vivante. Le combat aussi.
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