Les cyberviolences sexistes prennent de l’ampleur. Elles touchent les femmes dans leur intimité, leur sécurité, leur vie professionnelle et leur engagement public. Elles visent aussi les filles, de plus en plus jeunes.
Ce que nous voyons chaque semaine est clair : les violences masculines se déploient aujourd’hui autant en ligne qu’hors ligne, et l’impunité numérique permet à des individus, des groupes organisés et des plateformes de s’en prendre aux femmes sans limite.
En 2025, nous avons travaillé sans relâche pour documenter ces violences, alerter les institutions et proposer des solutions. Nous avons montré que lutter contre la haine en ligne n’est pas une atteinte à la liberté d’expression, mais une condition essentielle de la démocratie. Nous avons alerté sur les dangers des communautés masculinistes et la radicalisation qui s’y organise. Nous avons porté, lors de notre colloque international, des propositions concrètes pour agir au niveau européen contre l’exploitation sexuelle en ligne.
Ces avancées sont importantes, mais elles doivent maintenant être consolidées.
Les prochaines étapes nécessitent des moyens, du temps, et un travail de fond sur plusieurs fronts : juridique, éducatif, institutionnel et médiatique.
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