Dans ce mouvement social, qui se situe dans un contexte de négociation annuelle obligatoire (NAO), la CGT Arkema porte notamment comme revendications « l’augmentation générale de 160 euros sur le salaire de base ; le déplafonnement de la prime d’ancienneté sur l’ensemble de la carrière ; l’augmentation de 20% de toutes les primes de poste, l’abandon des 2 à 3% d’économies demandés sur tous les sites » ainsi que le remplacement de chaque départ par une embauche.
La CGT du groupe exige également « la suppression et la restitution immédiate » des millions d’euros d’aide publique reçu par Arkema. « Ce sont 10 millions d’euros d’exonérations de cotisations sociales en 2024, plus 30 millions au titre du CICE qui servent à verrouiller les salaires à 1,6 fois le SMIC. Et pendant qu’Arkema engrange ces cadeaux fiscaux, ils distribuent 11 millions d’euros de dividendes aux actionnaires et réalise 1,3 milliards d’euros de profit. », dénonce encore la CGT.
Stagnation organisée des salaires, appauvrissement de la Sécurité sociale, augmentation du prix des mutuelles : pour la CGT, « ce système dont profite Arkema est une insulte aux travailleurs et aux travailleuses ». « Renversons cette logique destructrice de notre modèle social : récupérons notre argent, imposons par la lutte collective la reconnaissance du travail par des véritables augmentations de salaire ! ».
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