Ces policiers et gendarmes qui démissionnent

Ces policiers et gendarmes qui démissionnent : « J’ai fini par me poser la question : est-ce que je suis vraiment du bon côté ? »

Gardiens de la paix, enquêteurs, officiers de gendarmerie… ils ont quitté des institutions auxquelles tous disent avoir cru. Leurs parcours racontent souvent les mêmes histoires, entre lourdeurs administratives, dysfonctionnements et culture du silence.

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Publié hier à 15h00, modifié hier à 16h21

En apprenant qu’il comptait rejoindre la police, la famille « plutôt très aisée, assez bobo parisienne » n’a pas tout à fait compris le choix de Florent Gensollen. Une maîtrise de droit en poche, en janvier 2010, le jeune homme décroche le concours d’officier avec l’ambition, « peut-être un peu romantique », dit-il, de « servir le public, protéger les institutions, être utile ». Dès sa scolarité, c’est la douche froide, entre « plaisanteries » plus ou moins appuyées sur les « gauchistes » et saillies racistes.

Il se convainc d’être « tombé sur la promo de fous » et sort 51e sur 100 avant d’être affecté dans un service dédié au traitement des viols et des vols avec violence. Quoique bien noté, il se heurte assez rapidement à des pratiques qu’il « ne cautionne pas » avant d’être muté à la police judiciaire (PJ) de Seine-Saint-Denis. Au cours d’une enquête, il est témoin de violences en garde à vue, assure avoir « fait un scandale pendant que tout le monde regardait le plafond ». Il découvre, aussi, des « collègues en grande souffrance, déprimés par un management vertical assez brutal », les méfiances entre les….

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