Poutine mauvais, que dis-je, pitoyable perdant…
Il se prend les pieds dans le tapis à Koupiansk, alors, il tente, pathétiquement, un grossier coup de bluff : faire larguer des drapeaux russes pour qu’agités par ses soldats battant en retraite (ou encerclés), soit donnée l’illusion aux satellites qu’ils tiennent la ville. Or les observations satellitaires, peu réceptifs aux pitreries poutinistes, montrent qu’il n’y tiennent que 11% de sa surface, soit 3 km2 !
Les Ukrainiens, eux, continuent à nettoyer la ville et encerclent désormais une centaine de Russes.
Voici ce qu’en dit Le Grand Continent aujourd’hui 16 décembre.
À Koupiansk, Kiev bat en brèche le narratif de Moscou en repoussant les forces russes.
Plus d’une centaine de combattants russes sont aujourd’hui piégés dans Koupiansk suite à une contre-offensive menée par l’armée ukrainienne en fin de semaine dernière. Malgré la précarité des positions russes à l’intérieur de la ville, Moscou continue d’en revendiquer le contrôle et fait livrer des drapeaux par drones à ses soldats piégés.
Il y a un mois et demi, fin octobre, la situation semblait désespérée pour l’armée ukrainienne. Les forces russes revendiquaient le contrôle des deux-tiers de la ville, tandis que la progression de Moscou plus au Sud, sur la rive Est de la rivière Oskil, menaçait la poche ukrainienne autour de Koupiansk-Vouzlovyï.
Au cours des derniers jours, l’armée ukrainienne a toutefois repris l’avantage et regagné le contrôle du nord-ouest de la ville.
Malgré leur infériorité numérique, les forces de Kiev ont su tirer profit, comme les Russes l’avaient fait avant eux, en septembre des réseaux de canalisation souterraine pour mener des opérations d’infiltration les 11-12 décembre.
Les succès ukrainiens à Koupiansk sont également liés à la nomination en octobre du général Mykhaïlo Drapatiy à la tête des forces armées dans ce secteur du front .
Drapatiy est connu en Ukraine pour son efficacité en tant que « gestionnaire de crise », qu’il a récemment mise à profit en contribuant à la stabilisation du front dans le secteur de Pokrovsk.
À ce jour, au moins une centaine de combattants russes sont de facto encerclés dans Koupiansk et sont ravitaillés par des drones FPV qui transportent à la fois des vivres mais également des drapeaux . Pour Moscou, qui a annoncé à plusieurs reprises la capture de la ville, l’enjeu narratif est clef : en diffusant autant que possible des images de drapeaux russes flottant à Koupiansk, le Kremlin maintient l’illusion d’un contrôle de la ville.
Les analystes ukrainiens de Deep State estiment que les forces russes ne revendiquent plus que 11 % de la surface municipale, soit environ 3 km².
Zelensky s’est lui-même rendu à Koupiansk vendredi 12 décembre suite à l’opération de contre-offensive, se filmant avec son téléphone à seulement 2 km du front.
La diffusion de ces images n’a pas empêché l’armée russe de revendiquer une fois de plus aujourd’hui, mardi 16 décembre, contrôler la totalité de la ville.
Midi Libre, habituellement plus méfiant, ne démonte pas le bluff du dictateur russe : https://www.midilibre.fr/…/guerre-en-ukraine-la-russie…
Voir aussi sur ma page FB (https://www.facebook.com/antoine.de.montpellier) mon post du 12 décembre : Kupiansk, la bataille, à 217 km au nord de Pokrovsk, que les Russes sont en train de perdre.

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