Réforme des retraites : l’arrêt de la raffinerie Lavéra est enclenchée, des AG auront lieu lundi dans les autres raffineries

La branche chimie de la CGT a décidé dimanche 22 décembre l’arrêt total des installations de la raffinerie de Lavéra, près de Martigues (Bouches-du-Rhône), pour protester contre la réforme des retraites.

Image d’illustration. Raffinerie de Lavera. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

« Les procédures d’arrêts sont enclenchées, cela va prendre plusieurs jours« , a indiqué dimanche 22 décembre sur franceinfo Emmanuel Lépine, le secrétaire général de la CGT chimie. Le syndicat a en effet décidé l’arrêt total des installations de la raffinerie de Lavéra, près de Martigues. Il assure par ailleurs que les syndicats de la branche pétrole « ont la volonté de faire la même manipulation » dans les autres raffineries de France.

Selon Emmanuel Lépine, des assemblées générales vont avoir lieu lundi 23 décembre « dans les raffineries du Grandpuits (Seine-et-Marne), à la Mède (Bouches-du-Rhône), à Feyzin (Rhône) » et il va être proposé aux salariés « de décider l’arrêt des installations. »

« Monter d’un cran »

Si cette décision est prise, c’est « la moitié de la capacité de production de carburant en France qui s’arrête« , explique Emmanuel Lépine, « l’autre moitié est assurée les dépôts portuaires. » Mais le secrétaire général de la CGT chimie rappelle que « ces dépôts sont également en grève. Les remorqueurs de Fos-sur-Mer ne branchent plus les bateaux sur le port pétrolier. Au Havre c’est la même chose, les portuaires sont en grève. »

Le syndicat entend « monter d’un cran » dans son opposition à la réforme des retraites. « On avait donné un ultimatum au gouvernement, il n’a pas entendu, on fait ce qu’on avait prévu« , martèle Emmanuel Lépine.

Face au risque d’une impopularité de ce mouvement auprès des Français, le patron de la CGT chimie tient à souligner que « dans les AG, dans les manifestations, on a commencé à avoir des discours qui sont plus larges que la retraite. » Il en appelle au gouvernement qui est « en pleine responsabilité de la situation actuelle ». « C’est à lui de s’en sortir« , conclut le syndicaliste.

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