Le titre est-il de l’humour ou une provocation vis à vis des nombreuses personnes qui se sont rassemblés 26 fois consécutives depuis début juillet pour défendre leurs urgences et n’y ont jamais vu cette députée alors que par ailleurs, celle-ci est habituellement une grande adepte du selfie auto-satisfait ?
La Provence du 26/12/2019.
Le titre est-il de l’humour ou une provocation vis à vis des nombreuses personnes qui se sont rassemblées 26 fois consécutives depuis début juillet pour défendre leurs urgences et n’y ont jamais vu cette députée alors que par ailleurs, celle-ci est habituellement une grande adepte du selfie auto-satisfait ?
Elections se rapprochant et devant notre mobilisation qui ne faiblit toujours pas, l’urgence de ce dossier aurait donc fait aujourd’hui une grande avancée: notre députée a fait son nouveau communiqué aussi creux que ses précédents, c’est en Marche la communication à la place de l’action réelle car la volonté de réouverture de nos urgences n’est pas de son coté. A noter que l’un des initiateurs du fameux rapport qui préconise de légaliser l’urgence à intermittence est un député LaREM. Madame la Députée Domeizel est également LaREM. Nous ne croyons donc pas à la sincérité de ce communiqué et nous continuerons à nous mobiliser fermement pour faire réouvrir 24h sur 24 nos urgences de Sisteron.
Pascal Duvet a partagé un lien.
Le cas Sisteron est évoqué dans Le Monde …
Un patient « le ventre ouvert » dans son ambulance, Lionel file vers l’hôpital de Gap. En pleine nuit, parti de la région de Sisteron, dans les Alpes-de-Haute-Provence, il « bombarde » au volant. « Je suis arrivé à Gap en une demi-heure, sinon c’est quarante-cinq minutes. » Il y a cinq mois, une dizaine de minutes auraient suffi, le temps d’atteindre les urgences de Sisteron. Mais elles affichent désormais portes closes la nuit.
Une telle fermeture, aujourd’hui juridiquement bancale, pourrait devenir la norme dans les petits hôpitaux. Dans leur rapport rendu à la ministre de la santé, Agnès Buzyn, jeudi 19 décembre, Thomas Mesnier et Pierre Carli proposent en effet la création d’« antennes de service d’urgences », sorte d’urgences en pointillé. L’idée : assouplir les règles d’autorisation de ces services − l’ouverture vingt-quatre heures sur vingt-quatre − afin de pouvoir ouvrir uniquement en journée.
Le Monde du 20/12/2019
« Si quelqu’un se présente avec un infarctus, on ouvre ou pas ? » : Quand les urgences des hôpitaux ferment la nuit
Un rapport remis à la ministre de la santé cette semaine propose de rendre légal ce qui existe déjà dans quelques petits hôpitaux ruraux : des services d’urgences fermés la nuit, par manque de médecins.
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Un patient « le ventre ouvert » dans son ambulance, Lionel file vers l’hôpital de Gap. En pleine nuit, parti de la région de Sisteron, dans les Alpes-de-Haute-Provence, il « bombarde » au volant. « Je suis arrivé à Gap en une demi-heure, sinon c’est quarante-cinq minutes. » Il y a cinq mois, une dizaine de minutes auraient suffi, le temps d’atteindre les urgences de Sisteron. Mais elles affichent désormais portes closes la nuit.
Une telle fermeture, aujourd’hui juridiquement bancale, pourrait devenir la norme dans les petits hôpitaux. Dans leur rapport rendu à la ministre de la santé, Agnès Buzyn, jeudi 19 décembre, Thomas Mesnier et Pierre Carli proposent en effet la création d’« antennes de service d’urgences », sorte d’urgences en pointillé. L’idée : assouplir les règles d’autorisation de ces services − l’ouverture vingt-quatre heures sur vingt-quatre − afin de pouvoir ouvrir uniquement en journée.
Une telle réforme, si elle est suivie par la ministre, reviendrait en réalité à légaliser ce qui s’applique déjà, car Sisteron n’est pas un cas isolé. A Saint-Vallier, dans la Drôme, les urgences sont fermées la nuit depuis plus d’un an. Au Bailleul, dans la Sarthe, ce fut le cas trois semaines en début d’automne, et le SMUR − ambulance avec un médecin urgentiste embarqué, pour les urgences vitales − n’est pas revenu. A Sainte-Foy-la-Grande (Gironde), il n’y a pas eu de service d’urgences la nuit du 1er au 31 août.
« Des horaires de supermarchés »
Pour les directions d’hôpitaux et les agences régionales de santé (ARS), la raison est très simple : ils ne trouvent pas assez de médecins urgentistes. A Sisteron, c’est le burn-out de l’un d’eux, en juin, qui a fait tomber le château de cartes du tableau de garde, au grand dam des syndicats locaux. Pour eux, les heures d’ouverture, de 8 h 30 à 20 h 30, sont « des horaires de supermarchés ».
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