Nantes – gazage du CHU, hospitaliers et infirmières

18/12/2020

A LA LOUPE – A Nantes, des gaz lacrymogènes ont été tirés à proximité de la maternité du CHU. Une trentaine de patientes et leurs nourrissons ont dû quitter leur chambre, malgré les fenêtres fermées. Sauf que, contrairement à ce qui avait été relayé dans un premier temps, aucune évacuation n’a été nécessaire. LCI revient sur le déroulé des événements.

A Nantes, lors de la journée de mobilisation contre la réforme des retraites du 17 décembre, des gaz lacrymogènes ont été tirés à proximité de la maternité du centre hospitalier. « Trois étages de la maternité avec des nourrissons évacués », s’indigne un internaute sur le compte Twitter de la page des Gilets Jaunes de Vallet, qualifiant les faits de « honteux ».

Le journal local Presse Océan a été le premier média à dévoiler l’information. Dans un premier temps, un article – modifié depuis – évoque « des tirs de grenades lacrymogènes lancées de part et d’autre de la maternité » qui ont conduit à « l’évacuation d’une trentaine de patients depuis les chambres de la maternité ». En parallèle des vidéos postées sur le compte du média montrent en direct les événements.Sur la vidéo ci-dessous, on voit effectivement des nuages de gaz lacrymogène au niveau du croisement entre le boulevard Jean-Monnet et le pont général Audibert sur lequel circule une ligne de tramway. Il est alors 15h20.

La sénatrice de Loire-Atlantique Michel Meunier a dans la foulée dénoncé une « disproportion de la réponse policière ». « Une vingtaine de chambres ont dû être évacuées : ce n’est pas acceptable », écrit la socialiste dans un communiqué. « Cette mise en danger est odieuse. »

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