À Toulouse et Nantes, qui avaient connu de fortes manifestations en 2018 et 2019, les gilets jaunes ont tenu de petits regroupements épars en centre-ville en début d’après-midi, en présence d’importantes forces de police, qui ont procédé à des verbalisations. A Bordeaux, ancien bastion du mouvement, la préfecture a compté une cinquantaine de manifestants.
Des Gilets jaunes ont bravé l’interdiction de manifester dans plusieurs villes de France
lci.fr
REGROUPEMENTS – En ce premier samedi post-confinement, quelques centaines de Gilets jaunes ont bravé l’interdiction de manifester dans plusieurs villes de France. Les forces de l’ordre ont procédé à des verbalisations et à quelques interpellations.
Plusieurs interpellations à Montpellier
VIDEO. Saint-Nazaire : la police disperse la manifestation interdite
Depuis 13 h, ce samedi 16 mai, place du Commando à Saint-Nazaire, les manifestants qui ont répondu à l’appel d’un collectif, tombent sur un dispositif policier. Le climat s’est tendu à intervalle régulier avant un retour au calme et une dispersion vers 14 h.
L’appel à manifester ce samedi 16 mai, à 13 h, place du Commando, à Saint-Nazaire, bute sur un dispositif d’une quarantaine de policiers. Les forces de l’ordre s’appuient sur un arrêté du préfet, pris hier, qui interdit toute manifestation ou rassemblement en dehors de toute considération de nombre.
Plusieurs participants ont été contrôlés et les sacs fouillés. L’un d’eux porteur de slogans ou d’autres dans l’incapacité de prouver leur identité ont été interpellés. Vers 13 h 30, la centaine de manifestants a entonné un chant de rassemblement : « On est là, nous on est là, même si Macron ne veut pas. »
Une femme a pris la parole au porte-voix pour dénoncer l’arbitraire des forces de l’ordre et l’atteinte à la liberté d’expression. Les policiers ont tenté de l’en empêcher. Des manifestants du collectif (Gilets jaunes, Nantes Révolté, des particuliers…) ont fait barrage autour d’elle avant une dispersion dans la fuite et une petite course-poursuite dans les rues adjacentes. Le calme est revenu mais les policiers maintiennent les contrôles dans un climat tendu et sous les insultes en rappelant que « le rassemblement est interdit ».
À 14 h, le calme revient. Les manifestants quittent la place du Commando en laissant derrière eux un petit cordon de sécurité.
En guise d’épilogue à ce rassemblement mis en échec, quarante manifestants ont réclamé devant le commissariat la remise en liberté d’une Rennaise de 46 ans, interpellée pour outrage et rébellion. Sinon, trois autres personnes ont dû faire établir leur identité dans les locaux de la police faute de papiers lors de la vérification et 50 contraventions à 135 € ont été dressées.
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