FAITS DIVERS Les policiers affirment que la victime était armée
Un homme noir a été tué par la police, qui affirme qu’il était armé d’un pistolet, lundi à Los Angeles (Californie), dans un climat général de tension et de méfiance envers les forces de l’ordre relancé par l’affaire Jacob Blake.
Le bureau du shérif du comté de Los Angeles a, par la voix du lieutenant Brandon Dean, donné sa version des faits lors d’une conférence de presse. Agé d’une « trentaine d’années », l’homme en question circulait à vélo lundi en début d’après-midi lorsque des agents ont tenté de l’arrêter pour une infraction au code de la route.
Selon le récit des autorités, il est « parti en courant » après avoir laissé son vélo derrière lui. Les policiers sont parvenus à le rattraper. C’est à ce moment, a raconté Brandon Dean, que le jeune Afro-américain a « frappé l’un des agents au visage ».
Le suspect a au passage laissé tomber un tas de vêtements qu’il avait en main. « Les agents ont remarqué qu’un pistolet noir semi-automatique se trouvait à l’intérieur du tas de vêtements », a poursuivi le lieutenant. Les policiers ont alors fait feu. L’homme, touché par plusieurs balles, est mort sur place.
« Il était en possession d’une arme à feu et s’en est pris à un agent », a insisté Brandon Dean, indiquant qu’une enquête avait été ouverte. Selon les médias locaux, une centaine de personnes se sont rassemblées sur les lieux lundi soir, alors que le mouvement de protestation antiraciste a été relancé aux Etats-Unis après qu’un policier blanc a tiré sept fois dans le dos d’un homme noir à Kenosha dans le Wisconsin. Le président Donald Trump, qui doit s’y rendre mardi, n’a pas prévu de rencontrer la famille de Jacob Blake, laissé paralysé par cette apparente bavure policière.
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