Deux ans après le début de cette mobilisation, comment le cinéma, la photographie donnent-ils à voir le caractère très singulier de ce qu’a été ce mouvement, au-delà des images qu’il a lui-même produites ? Entretien avec l’historienne Ludivine Bantigny et le réalisateur Raymond Macherel.
Le mouvement des gilets jaunes, qui a débuté il y a deux ans, a donné lieu à une incroyable profusion d’images. Les premiers appels à la mobilisation ont souvent été lancés par des vidéos de gilets jaunes qui se sont ensuite beaucoup filmés et photographiés en manifestation. Ils ont ainsi pu documenter en temps réel la violence de la répression policière dont témoigne le puissant film de David Dufresne, Un pays qui se tient sage, sorti en salle mi-septembre.
Comment le cinéma s’est-il emparé de cette mobilisation à bien des égards inédite par sa durée, par son organisation horizontale et apolitique ? Comment ont travaillé les photographes et quels regards apportent-ils ?
Entretien avec l’historienne Ludivine Bantigny, qui s’est récemment penchée sur le travail du collectif Plein le dos et le réalisateur Raymond Macherel, dont le film Un moment sans retour, qu’on espère prochainement distribué, retrace – au plus près – la mobilisation d’un groupe de gilets jaunes bretons.
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