LR: Les suprémacistes blancs, les libertariens, Quanon, des mots venus d’Amérique du nord, qu’il va falloir bien comprendre car ils sont destinés à l’exportation, après la diffusion réussie du conspirationnisme, car le complot c’est eux, les prémices du nouveau fascisme, si nous les laissons faire…
Trump a mis en scène lui même lors du premier débat télévisé avec Biden les nazillons tarés des « Prouds Boys », ils se sont mis en avant et ont pris du galon chez les Trumpistes. L’irruption grand guignolesque du capitole, c’est eux. Tellement grotesque que même les trumpistes de base dénoncent ces images tellement ahurissantes qu’ils prétendent maintenant sur tous leurs réseaux qu’il s’agit d’un nouveau complots des antifas déguisés en trumpistes. Complotistes un jour complotistes toujours, c’est une relation à la « réalité » tellement pratique, sauf que les huluberlus qui ont pris la pose ont été clairement identifiés comme appartenant à la mouvance Quanon. Depuis des mois, Trump évoquait des évènement assurant sa victoire, cette tentative de coup d’état via l’instauration de la loi martiale menée par des pieds nickelés, a tourné à la farce aux yeux du monde entier. Les anciens de la CIA qui ont perpétré une centaines de coups ont du en pleurer, les plus vieux dans leurs tombes.
Il faut toujours se méfier des « polichinelles , qui veulent entrer dans l’Histoire, comme disait Marx dans le 18 brumaire de Louis Bonaparte « … il devient lui-même la victime de sa propre conception du monde, le grave polichinelle qui ne prend plus l’histoire pour une comédie, mais sa propre comédie pour l’histoire… » S’il faut parler de coup d’Etat, il faut évaluer l’intervention ou à ce stade, la non-intervention des forces dites de l’ordre et en particulier celles de la garde nationale et de la police de l’état de Washington. La comparaison avec les mobilisations policières et militaires face au mouvement BLM est criante. En matière judiciaire, nous allons voir si un tribunal va inculper Trump. Une phrase anodine sur une demande de cagnotte a suffit en France pour juger qu’il s’agissait d’une atteinte à l’ordre public … En mars 2019, Donald Trump avait livré cette conviction au site ultranationaliste Breitbart News. « Je pense en fait que les gens de droite sont plus durs [que la gauche], mais ils ne jouent pas plus durement. D’accord ? Je peux vous dire que j’ai le soutien de la police, le soutien de l’armée, le soutien des “motards pour Trump” – j’ai des gens durs, mais ils ne jouent pas dur – jusqu’à ce qu’ils atteignent un certain point, et alors ce serait très mauvais, très mauvais », avait assuré le président.
Quant à la « démocratie » américaine dont nous tartine les oreilles, les médiacrates et leurs politiciens, elle n’a jamais existé. Julian Assange en a fait une démonstration éclatante.
Du Canada à la France en passant par l’Australie et la Hongrie, les différents leaders ont appelé à respecter le résultat de l’élection présidentielle américaine.
Des partisans de Donald Trump ont envahi le Capitole, le 6 janvier 2020. ( AFP / ALEX EDELMAN )
Des partisans de Donald Trump ont envahi mercredi le Capitole , temple de la démocratie américaine, interrompant la session qui devait confirmer la victoire de Joe Biden à l’élection présidentielle. Ces violences ont été vivement condamnées par les dirigeants mondiaux qui ont dénoncé une « attaque contre la démocratie » et appelé au respect du résultat de l’élection présidentielle. Voici les principales réactions :
Canada
« Les Canadiens sont profondément inquiets et tristes des attaques contre la démocratie aux Etats-Unis, notre plus proche allié et voisin », a déclaré le Premier ministre canadien Justin Trudeau sur Twitter. « La violence ne réussira jamais à renverser la volonté du peuple », a-t-il ajouté.
France
» Nous ne cèderons rien à la violence de quelques-uns qui veulent remettre en cause » la démocratie , a réagi Emmanuel Macron dans une vidéo. « Quand, dans une des plus vieilles démocraties du monde, des partisans d’un président sortant remettent en cause, par les armes, les résultats légitimes d’une élection, c’est une idée universelle – celle d’un homme, une voix – qui est battue en brèche », a-t-il ajouté.
Royaume-Uni
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a dénoncé des « scènes honteuses », et appelé à une transition « pacifique et ordonnée » du pouvoir vers le démocrate Joe Biden. « Rien ne peut justifier ces tentatives violentes pour faire échouer la transition légale et conforme du pouvoir », a jugé de son côté le ministre des Affaires étrangères, Dominic Raab.
Allemagne
Pour le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas, « Trump et ses partisans devraient finalement accepter la décision des électeurs américains et cesser de piétiner la démocratie ». « Les paroles incendiaires se muent en actions violentes », a-t-il ajouté. Le ministre des Finances et vice-chancelier Olaf Scholz a condamné de son côté les « images inquiétantes » de Washington, dénonçant « une attaque insupportable contre la démocratie ».
Russie
« La partie perdante a des raisons plus que suffisantes d’accuser les gagnants de falsifications, il est évident que la démocratie américaine boîte des deux pieds », a affirmé le président de la commission des Affaires étrangères du sénat russe. « La fête de la démocratie est terminée. Elle a, malheureusement, touché le fond, et je dis cela sans une once de jubilation. L’Amérique a perdu le nord et n’a donc plus aucun droit de donner le cap. Et encore moins de l’imposer aux autres », a ajouté Konstantin Kosatchev sur Facebook.
Union européenne
« Je crois dans la force des institutions et de la démocratie américaine. Une transition pacifique en est le coeur », a tweeté la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. « Joe Biden a gagné l’élection. Je me réjouis de travailler avec lui en tant que prochain président des Etats-Unis », a-t-elle ajouté.
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a dénoncé un « assaut inédit contre la démocratie américaine » et appelé au respect du résultat de l’élection présidentielle. « Assister aux scènes de ce soir à Washington est un choc. Nous comptons sur les Etats-Unis pour permettre un transfert de pouvoir pacifique à Joe Biden », a déclaré pour sa part le président du Conseil européen Charles Michel.
ONU
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a été « attristé » par l’intrusion au capitole, selon son porte-parole Stephane Dujarric. « Dans de telles circonstances, il est important que les responsables politiques fassent comprendre à leurs partisans la nécessité d’éviter la violenceet de respecter les processus démocratiques et l’état de droit », a souligné le porte-parole dans un communiqué.
Otan
Le chef de l’Otan Jens Stoltenberg a dénoncé des « scènes choquantes », et appelé au respect du résultat de la présidentielle remportée par Joe Biden.
Australie
Le Premier ministre australien a déploré des « scènes très pénibles au Congrès américain ». « Nous condamnons ces actes de violence et attendons avec intérêt un transfert pacifique du gouvernement à l’administration nouvellement élue dans la grande tradition démocratique américaine », a écrit Scott Morrison sur Twitter.
Italie
« La violence est incompatible avec l’exercice des droits démocratiques et des libertés. J’ai confiance en la force et la robustesse des institutions des Etats-Unis », a tweeté le Premier ministre italien Giuseppe Conte. « C’est une véritable honte pour la démocratie et une attaque contre les libertés du peuple américainé, a estimé pour sa part le ministre des Affaires étrangères, Luigi di Maio.
Espagne
Le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a dit « suivre avec préoccupation les informations en provenance du Capitole à Washington ». « J’ai confiance en la force de la démocratie américaine. La nouvelle présidence de @joebiden surmontera ce moment de crispation, en unissant le peuple américain », a-t-il estimé sur Twitter.
Irlande
Le Premier ministre irlandais Micheal Martin a rappelé « le lien profond » de son pays avec les Etats-Unis, disant observer les événements à Washington avec « beaucoup d’inquiétude et de consternation ». « Scènes choquantes et profondément tristes à Washington DC, que l’on doit nommer pour ce qu’elles sont : une agression délibérée de la démocratie par un président sortant et ses supporters », a condamné le ministre des Affaires étrangères irlandais Simon Coveney.
Pays-Bas
Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a qualifié d' »horribles » les images de Washington, et appelé Donald Trump à « reconnaître Joe Biden comme le futur président aujourd’hui ».
Norvège
« Ce que l’on voit en ce moment à Washington est une attaque totalement inacceptable contre la démocratie aux Etats-Unis. Le président Trump a la responsabilité d’arrêter cela. Images effrayantes, incroyable que ce soit les Etats-Unis », a réagi la Première ministre norvégienne Erna Solberg.
Pologne
Le président polonais Andrzej Duda a estimé sur Twitter que les violences survenues au Capitole constituaient « un problème interne pour les Etats-Unis ». « La Pologne croit dans la puissance de la démocratie américaine », a ajouté cet allié proche de Donald Trump, qui avait attendu plus d’un mois avant de féliciter Joe Biden pour son élection.
Hongrie
« Les images choquantes du Capitole devraient être gardées à l’esprit avant, pendant et après les élections partout dans le monde », a tweeté la ministre hongroise des Familles, Katalin Novak. Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, était l’un des rares dirigeants de l’UE à soutenir Donald Trump avant les élections, avant de féliciter Joe Biden.
Turquie
Dans un communiqué, le ministère turc des Affaires étrangères a appelé « toutes les parties aux Etats-Unis à la mesure et à la prudence ». « Nous pensons que les Etats-Unis sortiront de cette crise politique interne d’une manière mature », a-t-il ajouté.
Iran
La démocratie occidentale est « fragile et vulnérable », a jugé le président iranien Hassan Rohani, mettant en garde contre la montée du « populisme » après les troubles au Capitole. « Ce que nous avons observé aux Etats-Unis hier soir et aujourd’hui a montré, tout d’abord, à quel point la démocratie occidentale est vulnérable et fragile », a-t-il déclaré lors d’une allocution télévisée.
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