Les Gilets jaunes anticipent la sortie de crise sanitaire. Le mouvement compte se faire à nouveau entendre et peser dans les élections présidentielles de 2022.
Pouvoir d’achat, précarité, taxes sur le carburant, référendum d’initiative populaire, retour de l’impôt sur la fortune… Les revendications des Gilets jaunes sont intactes. Le mouvement pourrait revenir sur le devant de la scène, dès la sortie de crise sanitaire, et peser sur la campagne des prochaines élections présidentielles en France.
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Travailleurs oubliés
Samedi 1er mai 2021, ils étaient un peu plus d’un millier à se rassembler à Paris mais à mesure que le cortège se dirigeait vers la place de la République, le nombre de manifestants aurait plus que doublé. Avant de rejoindre la marche des organisations syndicales. Des heurts ont ensuite éclaté entre des black blocs et les forces de l’ordre.
Pas de quoi intimider des Gilets jaunes qui ont pris Emmanuel Macron en grippe et comptent bien lui faire payer la note au lendemain de la pandémie et à la veille des présidentielles.
« Un sondage a récemment montré que 80% des Français s’attendent à un retour des Gilets jaunes et que plus de la moitié d’entre eux se disent prêts à soutenir ou à rejoindre le mouvement. »
Selon Tristan Lozach, un des leaders du mouvement en Bretagne, aucune revendication n’a été satisfaite et la situation n’aurait fait qu’empirer. Le Costarmoricain rappelle que « le mouvement rassemble des chômeurs mais aussi une majorité de travailleurs oubliés. Pour ma part, maintenant que j’ai retrouvé un travail, je suis plus Gilet jaune que jamais. »
« Être gilet jaune, ce n’est pas être violent ou se faire violenter. C’est revendiquer des choses légitimes et un mieux vivre pour tous. »
Pour ce Gilet jaune de la première heure, il est clairement question de « reprendre le mouvement comme au début ». Manifestations hebdomadaires, palettes sur les ronds-points et filtrage des axes de circulation sont donc bien dans le viseur post-Covid.
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