Dans « la dernière chance du capitalisme », Patrick Artus

LR: Pedigree de Patrick Artus, qui aime se poser en connaisseur de Marx: Officier dans l’Ordre National de la Légion d’Honneur, diplômé de l’Ecole Polytechnique, de l’Ecole Nationale de la Statistique et de l’Administration Economique et de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, Patrick ARTUS a été jusqu’en 2020 Directeur de la Recherche et des Etudes de NATIXIS*, puis Chef économiste et Membre du Comité Exécutif.

*Natixis est un établissement financier français de dimension internationale, spécialisé dans la gestion d’actifs et de fortune, la banque de financement et d’investissement, l’assurance et les paiements. Filiale du Groupe BPCE, deuxième acteur bancaire en France, Natixis compte plus de 16 000 collaborateurs dans 36 pays.

Le 19 06 2021
Dans « la dernière chance du capitalisme », Patrick Artus et Marie-Paule Virard le reconnaissent volontiers : la révolution conservatrice initiée au début des années 1980 par Margaret Thatcher et Ronald Reagan a abouti sur les cendres de l’Etat-Providence et de la pensée keynésienne à l’avènement du capitalisme néo-libéral inspiré par Milton Friedman et il est tout aussi indubitable que ses principes d’airain (libéralisation des échanges, recul du rôle de l’Etat, poursuite acharnée de la désyndicalisation, exigence intraitable de rentabilité élevée des capitaux, primat sacro-saint de l’actionnaire) se sont rapidement diffusés pour devenir la doxa à laquelle la plupart des décideurs de la planète, quelles que soient leurs sensibilités ou leurs obédiences, n’osent plus déroger. Le fameux « There is no alternative » de la Dame de fer est désormais si bien gravé dans la psyché collective que les salariés eux-mêmes se sont résignés à être les oubliés de la machine à créer de la prospérité et n’osent presque plus revendiquer le partage des fruits des gains de productivité avec les actionnaires. Que le capitalisme néo-libéral règne sans partage constitue dès lors une évidence aux yeux de beaucoup. Pourtant, à l’heure où il triomphe quasiment partout d’un bout à l’autre de la planète, sa survie deviendrait de plus en plus douteuse. Nous pourrions même assister à son effondrement. Du moins est-ce le diagnostic qu’établissent les deux auteurs de « La dernière chance du capitalisme » pour qui le capitalisme néo-libéral a failli à tenir toutes les promesses qu’il portait. Est-il possible de sortir de cette impasse ? La Théorie Monétaire Moderne (Modern Monetary Theory) promue par Stephanie Kelton et que les banques centrales (FED, BCE, BoJ) semblent avoir implicitement adoptée peut-elle s’apparenter à une alternative crédible ?
Patrick Artus nous répond.
00 :00 Le capitalisme (néo-libéral) est mort.
02 :58 A qui profite le crime ? Qui va payer le prix fort ?
05 :00 Un modèle inégalitaire sous pression
07 :20 Nombreuses failles du modèle capitaliste actuel
09 :28 Comment en sommes-nous arrivés à la destruction d’emplois qualifiés ?
16 :11 Une exigence de rentabilité des capitaux aberrante
21 :26 Retraite par capitalisation : indispensable à une sortie vers le haut ?
24 :23 De la régulation à l’incitation, plaidoyer pour l’ordo-libéralisme
26 :27 La fausse bonne idée de la TMM (Théorie Monétaire Moderne)
34 :47 Sommes-nous réellement en capacité de changer de modèle ?
39 :30 Le modèle actuel à bout de souffle
41 :50 La transition entre deux modèles ne peut se faire sans casse
43 :39 L’autre problème de taille à traiter d’urgence
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