CAC 40 : la rémunération des grands patrons va exploser cette année

LR: Le dernier « coup de pouce » au Smic, en plus de la revalorisation légale indexée soi disant sur le coût de la vie, remonte à juillet 2012 et à l’élection de François Hollande.

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En un an, ils toucheront en moyenne 1,5 million d’euros de plus, de même que les dirigeants du Next 80.

Les grands patrons du CAC 40 ne connaissent pas la crise. Selon les chiffres établis par l’Hebdo des AG relayés par Le Monde, en 2021, les grands patrons devraient toucher 30% de plus qu’en 2020. Pour être précis, leur rémunération moyenne devrait s’élever à 5,3 millions d’euros contre 3,8 millions d’euros l’année précédente soit une hausse d’1,5 million d’euros. Et ce ne sont pas les seuls à bénéficier d’une hausse de revenus, puisque ceux du Next 80 ne sont pas non plus mal lotis, avec une augmentation de leurs revenus de 60%, soit 3,2 millions d’euros contre 1,9 million (2020) et 2,2 millions (2019).

Mais si les rémunérations sont de retour à la hausse pour les grands patrons, les critères et les références pour mesurer la performance ont été revus. Selon le responsable de la recherche ESG (Environnement, social, gouvernance) chez Mandarine Gestion, Augustin Vincent, cité par nos confrères, « les résolutions sur les rémunérations des dirigeants exécutifs ou des administrateurs sont les plus contestées en assemblées générales ».

La féminisation, nouveau critère

Mais si les investisseurs scrutent d’autres chiffres que les zéros sur le chèque, estime Jean de Calbiac, associé au cabinet Avanty Avocats, les bonus des grands PDG se mesurent souvent maintenant à d’autres tendances comme la réduction des émissions de dioxyde de carbone. Et alors qu’aux Etats-Unis, les investisseurs et gestionnaires d’actifs ne « jurent que par les indicateurs boursiers », note dans le Monde Hervé Guez (directeur des gestions chez Mirova), en France le thème progresse.

Ces indicateurs ont fait leur apparition notamment dans des gros groupes comme LVMH, Bouygues ou Veolia. Et puis cette année d’autres sont venus les accompagner, comme la féminisation de certains postes. « Un quart des dirigeants du CAC 40, de Stellantis à Safran, ont aujourd’hui un bonus dont une partie est liée à leur stratégie pour réduire les inégalités salariales hommes-femmes ou tendre vers la parité dans les instances dirigeantes », souligne chez nos confrères, Bénédicte Hautefort, l’éditrice de l’Hebdo des AG. Beaucoup d’entreprises veulent aussi introduire une vision à long terme dans le calcul des rémunérations.

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