Cette affiche prend le parti de la lisibilité plutôt que de l’exhaustivité. Y figurent des médias d’information qui « font l’opinion » et qui dépendent d’intérêts industriels ou financiers, de groupes de presse ou de l’État :
• les titres de presse écrite papier à diffusion nationale de type généraliste, économique et politique ;
• les titres de la presse quotidienne régionale ;
• la télévision nationale (et quelques chaînes de télévision locales) ;
• les canaux de radio à portée nationale ;
• certains sites d’information en ligne.
Les titres indépendants (comme Le Canard enchaîné) ainsi que la presse dite alternative ne sont pas représentés (1). Enfin, on a limité les liens capitalistiques aux principaux actionnaires (2).
Conception : Jérémie Fabre
Documentation : Marie Beyer, Jérémie Fabre et Suzy Gaidoz
Adaptation : Guillaume Barou, avec Boris Séméniako et Cécile Marin
Un travail en cours
Base de données publique sur GitHub.
Ce graphique est une mise à jour du poster imprimé avec le numéro de décembre 2016, lui-même une adaptation de l’infographie « Médias français : qui possède quoi ». Laquelle était déjà une refonte de la carte du Parti de la presse et de l’argent (PPA) conçue pour Le Plan B en 2007 et mise à jour à l’occasion de la sortie du documentaire Les Nouveaux Chiens de garde en 2012.
Les futures mises à jour seront désormais effectuées sur cette page.
Il n’existe pas de source centralisée sur la composition du capital des titres de presse. Nous avons dû procéder groupe par groupe, média par média, afin de vérifier les informations contenues dans cette infographie. Des erreurs peuvent subsister. Pour nous les signaler ou proposer des améliorations : nous écrire ici.
(1) Lire « Quelques îlots résistent… » et Dominique Pinsolle, « Critique des médias, une histoire impétueuse », Le Monde diplomatique, avril 2016. Pour le cas particulier du Monde diplomatique, indépendant au sein du groupe Le Monde, voir « L’indépendance du “Monde diplomatique” » (janvier 2011), « “Le Monde” et nous » (juillet 2010) et « “Le Monde” et le “Diplo” » (avril 2003).
(2) Ces propriétaires n’ont cependant pas besoin de posséder une majorité d’actions au sein des groupes pour exercer leur pouvoir. Ainsi, grâce à des montages financiers complexes, Vincent Bolloré contrôle Vivendi avec 20 % des actions, Arnaud Lagardère contrôle Lagardère SCA avec 8 %, etc.
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