A Paris, cinq cortèges se sont élancés. Les manifestants dénoncent notamment l’extension du passe sanitaire aux adolescents pour leurs voyages en train, leurs sorties au cinéma ou à la piscine.
Près de 48 000 manifestants ont de nouveau manifesté, samedi 2 octobre, à travers la France pour protester contre le passe sanitaire imposé par le gouvernement pour contrer l’épidémie de Covid-19. Le ministère de l’intérieur a comptabilisé 173 actions pour le douzième samedi de mobilisation. Le 25 septembre, 60 000 personnes avaient protesté contre le passe sanitaire.
A Paris, où il a eu cinq cortèges, 5 335 personnes ont défilé, selon le ministère. Cette nouvelle journée de manifestations a donné lieu à trois interpellations.
Dans l’ouest, sous des pluies diluviennes, 350 personnes ont manifesté à Rennes, 450 à Nantes et 80 à Saint-Nazaire, selon les préfectures concernées, qui n’ont signalé aucun incident. A Rennes, une pancarte dénonçait le « pass[e] pour tout contrôler, pass[e] pour l’enfer ». Une autre s’en prenait au « Vaccibus de la mort », en référence au Vaxibus, un bus affrété par Skyrock, en partenariat avec le ministère de la santé, qui fait un tour de France pour inciter les jeunes à se faire vacciner tout en enregistrant une dédicace diffusée à la radio.
A Bordeaux, 700 personnes, selon la police, ont manifesté derrière une banderole « liberté, vérité, souveraineté » ; et à Pau, 800 manifestants ont été comptés. Certains ont envahi brièvement la gare SNCF, et une centaine d’entre eux ont occupé le quai et les voies principales pendant une quinzaine de minutes, ce qui n’a provoqué aucun incident ni retard.
A Marseille, le nombre de protestataires a été stable, voire en légère hausse, avec 900 personnes, contre 800 le 25 septembre. A Toulon, la progression est plus importante, avec 1 300 personnes ce samedi, contre un millier huit jours plus tôt. A Montpellier, 820 manifestants ont défilé, selon la préfecture, contre 2 000 la semaine dernière.
L’accent mis sur la vaccination des ados
A Montpellier, 820 personnes ont défilé, selon la préfecture, contre 2 000 la semaine dernière. A Nice, comme la semaine dernière, 1 500 personnes ont défilé, toujours selon la préfecture. Dans l’Est, un peu moins de 1 000 manifestants ont été dénombrés à Metz, 500 à Nancy, 800 à Besançon, et entre 400 et 450 à Montbéliard.
A Lyon, deux cortèges ont rassemblé jusqu’à 850 personnes, lorsque environ 150 « gilets jaunes » partis de Villeurbanne ont rejoint les opposants à la « coronafolie » sur une place du centre, selon la préfecture. Dans la Loire, la préfecture a compté 410 manifestants à Saint-Etienne et 200 à Roanne. Enfin, dans la Drôme, les anti-passe étaient 650 à Valence, 300 à Montélimar, selon la préfecture.
L’exécutif veut « maintenir » la possibilité de recourir au passe sanitaire « jusqu’à l’été » 2022, a déclaré cette semaine Gabriel Attal. Un projet de loi en ce sens doit être présenté le 13 octobre en conseil des ministres. Ce texte prévoit également un durcissement des sanctions en cas de fraude au passe sanitaire.
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