Comme partout en France, nous étions sur le rond point « casino » à Forcalquier, le 16 octobre car le moment est venu de se remobiliser…
Les appels à reprise de la rue et des ronds-points nous auront au moins apporté un peu d’espoir cette semaine. L’espoir que dans cette période mièvre et électorale, traditionnellement peu propice aux luttes, un événement allait rebattre les cartes et que les délires racistes allaient céder la place aux questions sociales dans l’actualité.
Bon, malgré quelques actions relayées de ci, de là, il faut avouer que ça n’a pas pris. Ce matin on était 6 sur le rond-point pas loin de chez moi.
Cela doit nous rappeler qu’une mobilisation ça se prépare. Les appels spontanées, même lorsqu’ils surfent sur un sentiment largement partagée, ont d’évidentes limites. En 2018, l’acte I réussi était le fruit de plusieurs semaines de mobilisations et d’AG.
D’ailleurs on peut aussi se rappeler que la question des « taxes » et du prix de l’essence y avaient été balayés très rapidement par des revendications plus sérieuses autour de la répartition des richesses, de l’ISF et du RIC.
Cela doit surtout nous rappeler que personne ne peut décider et prévoir ce qui va produire l’étincelle qui met le feu aux poudres.
Alors on va continuer de chercher. Ne pas hésiter à perdre 9 fois et se relever 10 fois jusqu’à la victoire. Parce que c’est la seule solution pour nous sortir d’un marasme politique qui nous mène au pire.
L’espoir est dans la rue.
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