LR: Ce 1er Mai 2019 a été un 1er mai historique, la provocation de Castaner a servi essentiellement à occulter cet événement majeur après 25 semaine de mouvement social, un leurre a été lancé, tous les médias se sont précipités sur ce malheureux incident, et l’énormité scandaleuse du mensonge a mobilisé toutes les attentions, même les mieux averties. Il fallait parler d’autre chose à tout prix, ces gens là savent s’y prendre pour lancer des controverses pour faire diversion, faire du buzz. La manoeuvre a parfaitement fonctionné, que Castaner se soit grillé dans sa frénésie habituelle et pathétique à occuper le champ médiatique est un détail de l’histoire. 40 000 personnes ont remonté le boulevard Montparnasse, des manifestations ont sillonné des bourgades qui n’en n’avaient pas vues depuis plus de dix ans; plus qu’une convergence à laquelle certainEs œuvrent depuis des semaines, c’est un fusion des manifestants qui s’est opérée partout, un mouvement spontané d’afficher l’unité, le besoin d’unité pour contrer ce pouvoir honni, et pour sortir de ce système mortifère. C’est ce problème ainsi posé qui ne devait pas être débattu. Ils ont réussi, leur diversion trop d’entre nous ont regardé le doigt qui montrait le pion…
PORTFOLIO LE MONDE |
Un jour férié rythmé par des revendications et des tensions. Quelque 40 000 manifestants – selon un comptage réalisé pour un collectif de médias par le cabinet Occurrence – ont remonté le boulevard Montparnasse jusqu’à la place d’Italie, à Paris, mercredi 1er mai. Le défilé a été émaillé de heurts avec les forces de l’ordre. La préfecture a fait état de 330 personnes interpellées et plus de 15 300 autres contrôlées.
Photos de JULIEN MUGUET ET DE BENJAMIN GIRETTE POUR LE MONDE
Premiers heurts. Les manifestants marchent au milieu d’un nuage de gaz lacrymogènes.
Pour le défilé du 1er-Mai, des militants syndicalistes mais aussi beaucoup de « gilets jaunes » s’étaient donné rendez-vous à Paris.
Le cortège remonte ensuite le boulevard de Port-Royal, au rythme de la fanfare.
Dans le cortège, beaucoup de manifestants se sont munis d’un masque à l’effigie d’Alexandre Benalla pour marquer la date anniversaire de l’affaire.
Au départ de Montparnasse pour la place d’Italie, la foule hurle aux équipes de l’AFP, perchées sur un balcon de l’hôtel Edouard VI, « BFM enculé ».
Boulevard Saint-Marcel, uniformes bleus contre « gilet jaune ».
Un manifestant interpellé par les policiers sous les coups d’une matraque télescopique, boulevard de l’Hôpital.
![Une personne âgée, qui observait les mouvements des forces de lâordre, se retrouve isolée face à eux, après que ceux-ci ont procédé à lâinterpellation dâun manifestant.[Mise à jour le 2 mai à 15 h 45 : cette légende a été modifiée.]](https://img.lemde.fr/2019/05/01/0/0/5000/3337/1000/667/60/0/06f6140_2VEFpst3b9Li6mQW5Ng3jBd8.JPG)
Une personne âgée, qui observait les mouvements des forces de l’ordre, se retrouve isolée face à eux, après que ceux-ci ont procédé à l’interpellation d’un manifestant.[Mise à jour le 2 mai à 15 h 45 : cette légende a été modifiée.]
Des manifestants se massent boulevard Saint-Marcel pour se mettre à l’abri.
Une quarantaine de manifestants ont été blessés, comme cet homme frappé à la tête lors d’une charge des CRS, et pris en charge par des « street medics ».
Des personnes, guidées par de nombreux policiers, sont interpellées à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, où elles avaient semble-t-il cherché refuge.
Malgré le climat tendu et les confrontations avec les forces de l’ordre, les « gilets jaunes » ne se démobilisent pas.
Poster un Commentaire