Depuis février 2021, le Café des libertés fait polémique à Forcalquier. Pour son opposition au passe sanitaire d’abord puis pour l’occupation de l’ancienne briqueterie.
Deux endroits occupés
Ils occupent depuis décembre 2021 l’ancienne briqueterie de Forcalquier. Un endroit privé et jugé dangereux par la préfecture et la mairie, qui ne cessent de vouloir les déloger. Ses militants y ont proclamé une Zone de Défense Active de la Culture. Ils y dispensent des activités comme du Yoga, des concerts ou des jeux pour les enfants, sans besoin aucun de passe sanitaire. Une forme de résistance à ce qu’ils dénomment la «dictature sanitaire». Selon Merlin, 10-15 personnes y vivraient.
En parallèle, selon lui, à Reillanne, dans une ancienne abbaye, ils ont monté un refuge pour les familles en difficulté. La mairie de Reillanne nous a confirmé l’occupation de ce terrain privé, sans spécifier ses objectifs. Pour Merlin Longuet, l’ancienne abbaye permet d’accueillir des «personnes mises à la rue par la politique du gouvernement.» Selon lui, ils y pratiquent la permaculture, élèvent une trentaine de poules, planchent sur l’énergie libre (ndlr : une théorie dite conspirationniste selon laquelle des technologies, évincées par les lobbys, pourraient remplacer les moyens de production actuels). Aussi, ajoute Merlin, les militants y dispensent des classes de soutien scolaire «pour que les petits puissent apprendre les échanges sans masque.»
Des remous politiques
Merlin tient à revenir sur la polémique qui a agité Forcalquier il y a quelques semaines. Le maire, David Gehant, avait porté plainte contre Greg, un internaute qui s’était énervé et l’avait menacé. «Le maire refuse de nous entendre depuis plus d’un an. Greg, qui ne vient plus au Café des Libertés depuis quatre, cinq mois, s’est énervé contre lui. Mais, nous n’avons rien à voir avec cette histoire », se défend Merlin.
Contre ce qu’il appelle la « mafia d’Etat », Merlin Longuet brandit deux relaxes. Le tribunal correctionnel de Digne-les-Bains l’a bel et bien relaxé le 27 janvier 2022 pour non-port du masque réitéré et participation à des rassemblements de plus de six personnes en février 2021.
Selon lui et une de ses vidéos sur internet, il l’aurait également été début mars 2022 par un tribunal niçois pour port d’armes, casque non homologué ou encore téléphone au volant alors qu’il se rendait à Nice.
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