D’une crise à l’autre

Jeanne Moll
14 h ·
C’EST EXACTEMENT ÇA !

Thomas écrit de Suisse :

« D’un seul coup, on passe d’un matraquage sur le covid à un matraquage sur le conflit en Ukraine. On est toujours dans l’urgence de quelque chose, toujours oppressé par une situation de « crise » qui permet de justifier des politiques « d’exception ». Il y a toujours des crises, on est systématiquement en train de lutter contre une crise et on passe de l’une à l’autre depuis aussi longtemps que les oligarchies agissantes contrôlent les majorités survivantes. Et idéalement, il faut passer de l’une à l’autre aussi vite que possible. Quand on entre dans une crise, il ne faut pas avoir le temps de se retourner sur celle dont on sort. Cette situation est un indispensable pilier de la société de consommation et du contrôle. Si il n’y a plus les situations d’urgences, des crises ou autres catastrophes, l’économie se casse la gueule. Ce sont ces situations prétendues exceptionnelles (avec une impressionnante permanence de l’exception) qui créent en nous les émotions qui dictent notre consommation. La peur, l’angoisse, le stresse, l’insécurité, le manque…etc ça fait acheter du PQ massivement en réserve ! ça fait acheter des armes (pensée émue pour l’industrie de l’armement garante de la paix lol) ça fait acheter tout ce dont on a pas besoin et tout ce dont on a besoin mais avec excès. En prime, l’urgence est un poison qui empêche de penser à autre chose que l’urgence elle-même….
Tenez bon ! »

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