Castaner: On aurait pu croire le crétinisme des Alpes disparu.

Par la grâce du grand pouvoir de la médecine, on aurait pu croire le crétinisme des Alpes disparu.
Mal nous en prend d’imaginer une chose pareille !
Il survit au moins dans le comportement et les propos d’un individu, sans doute en mal d’iode, ou ayant abusé de celui, radioactif, venu sur notre département sous la forme d’un nuage de Tchernobyl (pour Fukushima, on ne sait pas trop, c’est plus loin).
Et cet individu infatué, persuadé d’avoir obtenu un pouvoir lui revenant à lui seul, déniant, en tout manque d’objectivité, à quiconque le droit de penser autrement que lui, s’est trouvé être, pour la plus grande misère des éborgnés, mutilés et emprisonnés sous son règne, Sinistre de l’intérieur.
Il vécut longtemps sous haute protection policière tant sa popularité était grande mais soumise à caution.
Toute une vie sans rien savoir du quotidien banal des gens qui, selon son dieu élyséen, ne sont « rien »…
Voici l’individu passé par toutes les couleurs d’un échiquier politique dont il a contribué à déchirer la confiance par ses rodomontades, ses jacasseries de mots sans saveur ni sens.
Un jour, il fut « socialiste » (la belle affaire), le lendemain, tout en livrant toute une région aux griffes de la droite extrême et de l’extrême droite, il vira casaque avec un regard énamouré pour le nouveau dieu du panthéon totalitairement libéral.
Il fit ce qu’il savait faire : cogner d’abord, discuter ensuite. Le tout étant de sauver le pouvoir de ses copains de la mafia capitaliste vouant la Terre à la catastrophe, et le sien tant qu’à faire.
Le triste sire brigue à nouveau les suffrages. Aucune enquête sur les violences dont il fut le commanditaire n’a jamais aboutie. Le triste sire vient donc devant les urnes en se faisant passer pour un ange. Perversité quand tu nous tiens…
On cherchera dans sa « profession de foi » l’intelligence sans succès. L’homme n’est que serviteur de son maître et tout ce qui s’y oppose est voué aux gémonies de ses calomnies et autres falsifications dont il est maître.
Je vous livre ici quelques mots de ce miracle de stupidité : « Ce dimanche, vous pouvez faire le choix du projet du désordre et de la soumission porté par un candidat qui veut une société où tout est interdit, tout est encadré, tout est rationné, qui veut nous imposer ce que nous pouvons manger ou non. »
Bon, la description de ce monde là correspond, il est vrai, assez fidèlement à celui que nous avons tous vécu et traversé non sans dommage en terre de pandémie (dont l’homme fut une cheville ouvrière).
Je vous ferai grâce des autres insanités présentant ses adversaires comme des bourreaux potentiels (sans doute pour mieux cacher sa propre culpabilité dans la ruine et la violence d’Etat dont il fut l’auteur).
Que propose-t-il ? Rien, strictement rien, du vent…
Ce type d’individu dangereux dans sa perversité a un nom : Christophe Castaner.
Quand je vous disais que le crétinisme des Alpes n’avait pas complètement disparu…
Je lui offre ce beau poème de Jean Tardieu :
« Quoi qu’a dit ?
A dit ren !
A quoi qu’a pense ?
A pense à ren !
Quoi qu’a fait ?
A fait ren !
Pourquoi qu’a dit ren?
Pourquoi qu’a pense à ren ?
Pourquoi qu’a fait ren ?
A existe pas ! »
Devant une telle indigence intellectuelle, un tel passif politique, il n’est qu’une solution : verser l’individu aux poubelles de l’histoire et passer à autre chose.
Xavier Lainé qui persiste et signe
(Photographie de Juan Conca)
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