Marche contre les violences sexuelles et sexistes faites aux femmes, Digne le 19 novembre 2022
Le monde est malade… d’où qu’on le regarde il s’en dégage l’impression que nous marchons sur la tête… Un régime féodal autocratique a acheté le ballon rond, résultat on joue au foot en plein désert avec la clim à fond. Des millions de travailleurs, de chômeurs, réclament des augmentations de salaires ou de minimas sociaux, Macron leur tend un chèque de misère…
Au nom de la religion ou d’une idéologie réactionnaire certains pays contraignent la liberté des femmes à disposer de leur corps. Aux USA, « cette grande démocratie », l’extrême droite Trumpiste a permis dans certains états l’interdiction de l’avortement, la peste brune rejoint dans l’abjection les théocraties les plus obscurantistes, de l’Afghanistan où les femmes vivent dans une prison de tissu appelée burka, à l’Iran où les femmes peuvent mourir d’avoir montré par mégarde la beauté d’un accroche-cœur dépassant du hijab.
Qu’ont elles fait, les femmes pour mériter cela!? Certains hommes, hélas bien trop nombreux, sont-ils devenus fous dans notre pays même!? L’amour est il, lui aussi devenu malade? Les violences faites aux femmes ne connaissent pas de frontière. En France, une femme meurt sous les coups de son compagnon tous les 3 jours… Il y a 93000 viols dans notre pays tous les ans. Une centaine seulement aboutissent à la condamnation du violeur. La liste des exactions et des violences est accablantes. Hier à Digne Joëlle Duranton, dont la fille a été violée dans une MAS nous rappelait que 80% des femmes handicapées ont été victimes de violences sexistes ou sexuelles. L’homme est devenu un loup pour l’homme dit-on, mais surtout pour la femme…
La pire des oppressions n’est jamais une fatalité… Les femmes mènent un combat pour leur dignité pour être respectées pour que l’amour retrouve un sens dans toutes les formes de sexualités.
Razieh est iranienne vivant en France, hier elle voulait témoigner, participer à cette marche avec ses sœurs de combat.
Femme Vie Liberté ! Cet appel, ce cri de reconnaissance des femmes iraniennes qui refusent de supporter plus longtemps la sauvagerie des mollahs et de leur milices, ponctue le texte de Razieh.
Depuis son exil forcé en France en raison de la répression qui menaçait sa famille, elle ressent l’impérieuse nécessité de témoigner sa solidarité, sa sororité avec celles qui ont décidé coute que coute de renverser la table, là bas en Iran, avec l’aide des hommes qui rejoignent leur combat!
Femme Vie Liberté!
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