Paris: Trois militants kurdes tués par balles

Clashes with French police during a demonstration near the Rue d'Enghien after gunshots were fired killing and injuring several people in a central district of Paris, France, December 23, 2022. REUTERS/Sarah Meyssonnier

Coups de feu à Paris en direct : au moins trois militants kurdes tués par balles, Macron dénonce une « odieuse attaque » contre « les Kurdes de France »

Une femme et deux hommes ont été tués près du Centre culturel kurde Ahmet-Kaya, dans le 10ᵉ arrondissement. Le suspect, William M., 69 ans, était déjà connu « pour tentative d’homicide volontaire dans un camp de migrants » à Paris en 2021. Des affrontements avec la police ont eu lieu après la venue du ministre Gérald Darmanin.

Les images des affrontements après l’attaque d’un centre culturel kurde, à Paris

17:53

Le chef de l’Etat réagit à la fusillade

« Les Kurdes de France ont été la cible d’une odieuse attaque au cœur de Paris, a tweeté Emmanuel Macron. Pensées aux victimes, aux personnes qui luttent pour vivre, à leurs familles et proches. Reconnaissance à nos forces de l’ordre pour leur courage et leur sang-froid. »

17:52

Davantage de détails sur le bilan de l’attaque et le profil du tireur

La procureure de la République de Paris, Laure Beccuau, a fait savoir dans un communiqué de presse que « le bilan provisoire fait état de trois victimes décédées (une femme et deux hommes), un homme blessé en urgence absolue et deux hommes blessés en urgence relative ». Et d’ajouter que « l’association Paris Aide aux victimes a été saisie à des fins d’évaluation de la prise en charge des victimes et de leurs proches ».

Concernant le suspect, il a « notamment été condamné par le tribunal correctionnel de Bobigny le 29 juin 2017 à une peine de six mois d’emprisonnement assorti d’un sursis simple total et à une interdiction de détenir ou porter une arme pendant cinq ans pour des faits de détention prohibée d’armes de catégories A, B et C. Cette condamnation, rendue en son absence, a été signifiée à domicile en avril 2021 ».

Il a par ailleurs été « condamné le 30 juin 2022 par le même tribunal correctionnel à une peine de douze mois d’emprisonnement pour des faits de violences avec arme commis en 2016 [il a interjeté appel de cette condamnation] et la procédure est en cours ».

Et de poursuivre :

Il a enfin été mis en examen par un magistrat instructeur du tribunal judiciaire de Paris le 13 décembre 2021 des chefs de violences avec ITT [interruption totale de travail] de moins ou plus de huit jours avec arme, avec préméditation et à caractère raciste et dégradations pour des faits commis le 8 décembre 2021 à Paris. Il a alors été placé en détention provisoire. Dans le cadre de cette information judiciaire toujours en cours, il a été libéré le 12 décembre dernier et placé sous contrôle judiciaire au terme du délai maximal de détention provisoire d’un an prévu par la loi. Dans le cadre de son contrôle judiciaire, il a été astreint à une interdiction de contact avec les victimes, une obligation de soins psychiatriques et une interdiction de détenir et porter une arme.

Rien ne permet à ce stade d’accréditer une quelconque affiliation de cet homme à un mouvement idéologique extrémiste. L’enquête se poursuit afin de déterminer le déroulement exact des faits, les motivations du mis en cause et de recueillir les déclarations des témoins, des victimes blessées et des proches des victimes décédées.

17:21

De nouvelles personnalités font part de leurs condoléances aux proches des victimes

« Toutes mes pensées et mon soutien aux victimes de la fusillade », a déclaré sur Twitter Isabelle Rome, la ministre chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes. « La haine xénophobe et raciste n’aura jamais sa place dans notre République », a-t-elle ajouté. Des condoléances partagées par le ministre des transports, Clément Beaune, et le ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti, qui ont tous deux remercié les « forces de l’ordre et [les] pompiers pour leur intervention rapide ».

Le président des Centristes, Hervé Morin, s’est dit « profondément choqué par la terrible fusillade survenue aujourd’hui à Paris. Mes pensées vont aux victimes et à leurs proches ». « Toute la lumière devra être faite sur le caractère raciste de cette attaque. La haine tue », a écrit la cheffe de file d’Europe Ecologie Les Verts, Marine Tondelier. Des mots semblables à ceux de l’ancienne candidate des Républicains à la présidentielle Valérie Pécresse, qui a demandé à ce que « toute la lumière [soit] faite » après avoir adressé ses « pensées les plus chaleureuses (…) aux victimes et à leurs familles ».

A l’extrême droite du spectre politique, les messages de condoléances ont été suivis par des interrogations concernant la remise en liberté du tireur. Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a ainsi souligné que « l’auteur des faits était “libéré sous contrôle judiciaire” depuis le 12 décembre, malgré de lourds antécédents, et il a pu récidiver dans l’horreur ». Le président des Patriotes, Florian Philippot, ajoute : « Que faisait ce type dehors ? ! Darmanin va encore faire de grands discours, mettre des tweets martiaux, et ensuite ? Rien, comme d’habitude ! ». L’ancien candidat Reconquête à la présidence de la République, Eric Zemmour, condamné en janvier pour provocation à la haine raciale – condamnation suspendue après son appel – a également partagé ses « pensées aux victimes lâchement assassinées (…) par un homme qui n’aurait jamais dû être en liberté ».

Le suspect, William M., 69 ans, était déjà connu « pour tentative d’homicide volontaire dans un camp de migrants » à Paris, en 2021, et avait été relâché il y a une quinzaine de jours, car sa détention provisoire atteignait sa fin. « En matière criminelle, la durée initiale du placement en détention provisoire est d’un an et elle est en principe limitée à deux ans lorsque la peine encourue est inférieure à vingt ans de réclusion », selon le site Vie publique.

« Il ne s’agit pas d’une fusillade mais d’un meurtre raciste », a pour sa part écrit le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel, réagissant au tweet de Marine Le Pen mentionnant une « fusillade ». « Et d’un possible attentat de la part d’un homme, abreuvé par les discours de haine, qui attaquait au sabre des réfugiés soudanais il y a onze mois. Les faits, rien que les faits », a-t-il ajouté.

16:51

Au moins onze policiers blessés, selon notre journaliste sur place

16:40 Sur le terrain 
Des affrontements avec la police ont eu lieu près de la rue d’Enghien, le 23 décembre 2022.
16:39

Des tensions près du centre culturel kurde à la suite de la conférence de presse de Gérald Darmanin

Pendant la prise de parole du ministre de l’intérieur, des membres de la communauté kurde exprimaient leur colère par des slogans contre la Turquie. Des plots, des pierres et des boulons ont été lancés sur les policiers, qui ont chargé les manifestants. Plusieurs membres des forces de l’ordre ont été blessés, selon notre journaliste sur place.

La rue du faubourg-Saint-Denis, perpendiculaire à la rue d’Enghien où se trouve le Centre culturel kurde Ahmet-Kaya, est désormais noyée sous la fumée des bombes lacrymogènes. Des poubelles ont été incendiées et des barricades érigées dans la rue. Les vitres de plusieurs véhicules civils et de police ont été brisées par des pavés et des briques, et de nombreux feux ont été allumés sur la chaussée, rue du Faubourg-Saint-Denis et boulevard de Strasbourg. « PKK » (Parti des travailleurs du Kurdistan), « les martyrs ne meurent pas ! », scandaient notamment des manifestants.

Le journaliste indépendant Clément Lanot a publié sur Twitter des images de ces tensions :

16:30

Gérald Darmanin exprime ses « très sincères condoléances » depuis la rue d’Enghien

Le ministre de l’intérieur s’est rendu sur les lieux de l’attaque. Il a présenté ses « très sincères condoléances », ayant « un mot tout particulier pour la communauté kurde, qui connaît de nombreuses pertes ».

M. Darmanin a précisé que la police s’était rendue « en moins de quinze minutes » sur les lieux, afin d’interpeller le tireur, qui a « manifestement agi seul ». Malgré son passé judiciaire, ce dernier n’était « ni connu des services de renseignement », ni « fiché comme étant quelqu’un d’ultradroite », a ajouté le ministre, précisant que l’homme de 69 ans interpellé était « tireur » dans un club sportif et avait « déclaré de nombreuses armes ».

Selon le ministre, il n’est « pas sûr (…) que [le tireur] l’ait fait spécifiquement pour [viser] les Kurdes », mais plutôt pour viser des « étrangers ». Son mobile pourra être déterminé après son audition, « dans quelques heures », car il est pour l’heure hospitalisé pour des blessures, a ajouté le ministre.

16:15

Le centre culturel kurde Ahmet-Kaya, une « maison où tous les Kurdes » se retrouvaient

Selon l’activiste kurde Murat Roni, interrogé par Associated Press, ce centre culturel était « comme l’ambassade des Kurdes à Paris », « un lieu de rassemblement pour les événements culturels, les discussions politiques, l’aide aux procédures d’immigration, (…) une maison où tous les Kurdes se retrouvent ».

16:05

Une manifestation organisée samedi place de la République

« Suite à l’attentat terroriste perpétré contre notre siège aujourd’hui, (…) nous appelons à une grande manifestation demain, samedi, 12 heures, place de la République [à] Paris » a fait savoir le Conseil démocratique kurde en France (CDKF) sur Twitter.

Un peu plus tôt dans la journée, le CDKF avait publié un communiqué dans lequel il « [condamnait] avec virulence cette attaque terroriste infâme qui intervient suite à de multiples menaces proférées par la Turquie, alliée de Daesh ». L’implication du régime turque n’a pas été démontrée.

Le CDKF précise qu’il tiendra « une conférence de presse ce soir, à 18 h 30, dans [ses] locaux ». Et d’ajouter : « Nous appelons tout le monde à dénoncer cette attaque ignoble en se rassemblant dès à présent devant le 16, rue d’Enghien. Par ailleurs, nous vous appelons à participer à une veille nocturne qui aura lieu cette nuit, dans nos locaux, pour protester contre cet attentat terroriste et rendre hommage aux militants kurdes assassinés. »

15:54 Pour approfondir 

Selon les informations du Monde, William M., 69 ans, est connu « pour des faits de violence commis en 2016 et pour tentative d’homicide volontaire dans un camp de migrants dans le 12e arrondissement de Paris, le 8 décembre 2021 ».

Lire aussi : Ce que l’on sait de William M., 69 ans, soupçonné d’avoir tué au moins trois personnes devant un centre culturel kurde à Paris

https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/12/23/ce-que-l-on-sait-de-l-assaillant-qui-a-tue-au-moins-trois-personnes-vendredi-a-paris_6155518_3224.html

15:48« Cela recommence, vous ne nous protégez pas, ils nous tuent »

Des membres du centre culturel kurde Ahmet-Kaya étaient en pleurs, se prenant dans les bras pour se consoler, a constaté une journ aliste de l’Agence France-Presse. Certains, s’adressant à la police, criaient « cela recommence, vous ne nous protégez pas, ils nous tuent », en mettant en cause la Turquie.

Dans la nuit du 9 au 10 janvier 2013, trois militantes kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit en Turquie) avaient été assassinées à Paris, également dans le 10e arrondissement.

Ces assassinats peuvent être qualifiés d’exceptionnels à plusieurs titres. D’abord par leur violence, qui s’apparente à un « contrat » exécuté en plein centre de Paris, rue La Fayette : chaque femme a reçu plusieurs balles dans la tête et l’une d’entre elles, Fidan Dogan, chargée de la communication en Europe du PKK, une balle dans la bouche. Ensuite à cause de l’importance des victimes : Fidan Dogan, 30 ans, surnommée « la Diplomate » parce qu’elle connaissait tout l’establishment politique français et européen ; Leyla Saylemez, 25 ans, qui encadrait le mouvement de jeunesse du parti ; et Sakine Cansiz, 54 ans, fondatrice du mouvement et amie de son chef incontesté, Abdullah Öcalan.

Dernière particularité : l’auteur présumé de ces assassinats a été identifié et mis en examen. Renvoyé devant la cour d’assises spéciale de Paris, Omer Güney est mort en détention d’une tumeur cérébrale en décembre 2016, avant son procès.

L’enquête judiciaire en France, toujours en cours, avait relevé « l’implication » de membres des services secrets turcs, sans désigner de commanditaires.

15:15

« J’ai vu le tireur » : à Paris, des coups de feu font au moins trois morts près d’un centre culturel kurde

 

15:15

Sur Twitter, la maire PS de Paris, Anne Hidalgo, a adressé ses « pensées émues aux victimes et à leurs familles ». Dans un deuxième message, elle a affirmé que « la communauté kurde et, à travers elle tous les Parisiens, a été visée par ces assassinats commis par un militant d’extrême droite ».

« Toutes mes pensées pour les morts et les blessés (…) et félicitations aux forces de l’ordre pour leur intervention rapide », a de son côté écrit, sur Twitter également, le sénateur Renaissance de Paris, Julien Bargeton.

« Pensées pour les victimes de la terrible fusillade à Paris », a tweeté le nouveau patron des Républicains, Eric Ciotti.

« Tristesse et colère devant l’attaque terroriste visant le centre culturel kurde Ahmet-Kaya à Paris », a écrit sur Twitter le chef de file des « Insoumis », Jean-Luc Mélenchon. « Il y a dix ans presque jour pour jour étaient assassinées trois dirigeantes kurdes en plein Paris. Ça suffit ! », a-t-il ajouté, plaidant pour la « protection de nos alliés kurdes ».

« Effroyable attentat. L’extrême droite semble avoir encore frappé. Mortellement », a pour sa part avancé la députée « insoumise » Clémentine Autain, en interrogeant : « Quand le sommet de l’Etat prendra-t-il au sérieux cette menace terroriste ? »

« Il y a un an, il s’en était pris aux migrants. Aujourd’hui, le criminel s’est attaqué aux Kurdes. Ce qui s’est passé à Paris doit réveiller chacun d’entre nous sur le danger que représente l’extrême droite. Donner une légitimité au racisme, c’est armer les identitaires », a commenté le numéro un du PS, Olivier Faure.

« Stupeur et émotion après la fusillade en plein cœur de Paris », a écrit la cheffe des députés du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen. « Merci aux forces de l’ordre pour leur rapide et décisive intervention. Nos pensées vont aux familles des proches, frappées par ce terrible drame », a-t-elle poursuivi.

15:02

Elisabeth Borne dénonce un « acte odieux »

Sur Twitter, la première ministre, Elisabeth Borne, a qualifié cette attaque d’« acte odieux ». Elle a également exprimé ses « pensées » et son « plein soutien aux victimes et à leurs proches ». « Gratitude envers les policiers de la Préfecture de police qui ont interpellé l’auteur présumé » et « aux pompiers de Paris engagés », a poursuivi la cheffe du gouvernement.

14:58

Les trois personnes tuées étaient des militants kurdes

Selon les informations du Monde, les trois personnes mortes dans l’attaque de la rue d’Enghien étaient des militants kurdes. Ils ont été tués dans et devant le centre culturel kurde Ahmet-Kaya.

Le porte-parole du centre, Agit Polat, a réagi en faisant référence aux trois militantes kurdes tuées dans la nuit du 9 au 10 janvier 2013 à Paris :

Une fois de plus, les autorités françaises n’ont pas su nous protéger. Une fois de plus la DGSI [direction générale de la sécurité intérieure] nous surveille au lieu d’assurer notre sécurité. Pour nous, cette attaque est terroriste. Elle s’inscrit dans un climat de tension entretenu sciemment par la Turquie.

14:49 Sur le terrain 
Au croisement de la rue d’Enghien et de la rue d’Hauteville, dans le 10e arrondissement, à Paris, le 23 décembre 2022.
14:47

Le Parquet national antiterroriste ne se saisit pas de l’enquête « en l’état »

Le Parquet national antiterroriste (PNAT) et ses services sont venus sur les lieux « mais, en l’état, (…) il n’y a aucun élément qui privilégierait la nécessité de leur saisine », a souligné la procureure de la République de Paris, Laure Beccuau.

« Quant aux motifs racistes des faits [de vendredi], ils vont évidemment faire partie des investigations qui viennent de débuter avec un très grand déploiement d’effectifs » des services d’enquête, a encore déclaré Mme Beccuau.

14:29

L’homme interpellé déjà connu de la justice

Selon une source proche de l’enquête contactée par Le Monde, le suspect, William M., 69 ans, est connu de la justice « pour des faits de violences commis en 2016 et pour tentative d’homicide volontaire dans un camp de migrants dans le 12arrondissement de Paris, le 8 décembre 2021 ».

Dans le cadre de cette dernière affaire, il avait été placé en détention provisoire pendant près d’un an. Il a été libéré le 12 décembre et placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le territoire et de porter une arme. L’information judiciaire étant toujours en cours, il n’a pas encore été jugé.

Voici l’article que nous avions publié concernant l’attaque perpétrée contre un camp de migrants :

Lire aussi : Une attaque au sabre perpétrée contre un camp de migrants dans le 12e arrondissement de Paris

14:22 Sur le terrain

La procureure de Paris, Laure Beccuau, lors d’un point de presse, le 23 décembre 2022.

La procureure de Paris, Laure Beccuau, s’adresse à la presse.

14:18

Six ou sept détonations entendues par une témoin

Contactée par Le Monde, une habitante du quartier souhaitant garder l’anonymat a affirmé avoir entendu « quatre détonations à intervalle régulier vers 11 h 40 ». Quelques minutes plus tard, « deux ou trois autres coups de feu » ont retenti. « Quand j’ai quitté mon appartement, je suis passée devant le centre culturel kurde. (…) J’ai vu deux corps allongés au sol en haut des marches du centre », a ajouté cette habitante.

Au croisement de la rue d’Enghien et de la rue d’Hauteville, des brancards étaient amenés vers le lieu de l’attaque et un périmètre de sécurité était mis en place par les forces de l’ordre.

14:16

Gérald Darmanin va se rendre sur place

En déplacement dans le Nord, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé sur Twitter qu’il rentrait à Paris « à la suite de la dramatique fusillade qui s’est déroulée » rue d’Enghien et qu’il se rendrait sur place. « Toutes mes pensées vont aux proches des victimes », a-t-il poursuivi.

14:00 Urgen

Une troisième personne est morte, annonce la procureure de Paris

Une troisième personne est morte, vendredi, à la suite des coups de feu tirés par un homme près du centre culturel kurde de la rue d’Enghien, à Paris, a annoncé la procureure de la République de Paris, Laure Beccuau, lors d’un point de presse sur les lieux. En outre, « une personne [est] en état d’urgence absolue, [et] deux personnes [sont] en état d’urgence relative ». « Le mis en cause, qui a pu être interpellé, est également blessé, notamment au visage », a ajouté Mme Beccuau.

13:57

Une cellule psychologique va ouvrir dans la mairie du 10e

Sur Twitter, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a remercié les forces de l’ordre et adressé ses « pensées émues aux victimes et à leurs familles »« Une cellule psychologique va ouvrir dans la mairie du 10e », a-t-elle annoncé.

13:56 Pour approfondir 

Une enquête a été ouverte pour assassinat, homicides volontaires et violences aggravées. « Les investigations ont été, pour l’heure, confiées au 2e district de la police judiciaire », a précisé le parquet de Paris.

Lire aussi : Coups de feu à Paris : plusieurs morts après une attaque armée près d’un centre culturel kurde dans le 10ᵉ arrondissement

13:56

Bienvenue dans ce direct.

Nous allons suivre les événements survenus vendredi à la mi-journée rue d’Enghien, dans le 10arrondissement de Paris, où un homme a ouvert le feu à proximité d’un centre culturel kurde. Deux personnes sont mortes et quatre autres ont été blessées, dont deux sont en urgence absolue.

Un homme « a été interpellé et placé en garde à vue », a annoncé le parquet. Le suspect, âgé de 69 ans, est de nationalité française et connu pour deux tentatives d’homicide commises en 2016 et décembre 2021, a appris l’Agence France-Presse de source policière. Il est inconnu des fichiers du renseignement territorial et de la direction générale de la sécurité intérieure, a-t-on précisé de même source.

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