Délinquant de père en fils

Raphaël Dupond-Moretti, le fils du ministre de la Justice, a été placé en garde à vue à Courchevel (Savoie) pour des soupçons de violences conjugales.

Il réagit « en tant que père », mais aussi « en tant que ministre ». Éric Dupond-Moretti a commenté ce vendredi le placement en garde à vue de son fils, Raphaël Dupond-Moretti, pour des soupçons de violences conjugales.

« En tant que père je suis dévasté, j’ai une pensée pour la victime, chaque violence quelle qu’elle soit est intolérable », réagit Éric Dupond-Moretti auprès de BFMTV.

« En tant que ministre je n’ai cessé de lutter contre les violences faites aux femmes et que pour que leur parole soit prise en compte », poursuit le garde des Sceaux. « En tant que citoyen je demande à ce qu on respecte ma vie familiale. Il appartient désormais à la justice de faire son travail. »

L’entourage d’Éric Dupond-Moretti a indiqué à BFMTV que le ministre de la Justice va « évidemment » se déporter pour ne pas avoir connaissance des suites données à cette affaire.

Accusé de coups de poing, de pied et de sac

Les faits reprochés à Raphaël Dupond-Moretti se seraient déroulés jeudi dans la station de ski de Courchevel, en Savoie. C’est une voisine qui a appelé les gendarmes après avoir entendu des éclats de voix ressemblant à des violences conjugales. Elle a expliqué aux enquêteurs avoir recueilli la compagne ou ex-compagne de Raphaël Dupond-Moretti. Celle-ci lui aurait indiqué avoir reçu des coups de poing, de pied et de sac.

Raphaël Dupond-Moretti était absent lors de l’arrivée des gendarmes, selon les premiers éléments communiqués. Il s’est finalement présenté plus tard aux autorités qui l’ont placé en garde à vue pour des soupçons de « violences sur conjoint ».

L’entourage du couple va être entendu

Le parquet d’Alberville dirige l’enquête. Le procureur n’a fait aucune communication sur ce dossier, pour le moment. C’est lui qui choisira l’orientation donnée à ce dossier à l’issue de la garde à vue. Cela peut prendre plusieurs formes: une comparution rapide, une convocation ultérieure devant un tribunal ou même l’ouverture d’une enquête si les faits ne sont pas encore totalement établis. Il peut aussi classer l’enquête sans suite. L’entourage du couple va évidemment être entendu.

En 2020, lors de l’adoption d’une loi destinée à mieux « protéger les victimes de violences conjugales », Éric Dupond-Moretti avait affirmé « sa détermination à mener une lutte sans merci contre le fléau des violences au sein du couple ».

BFMTV

Ce champ est nécessaire.

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*